UNE journée pour les nationalistes, William Johnson !

Fête nationale des Québécois - 24 juin 2008

[William Johnson s’afflige de voir les nationalistes encore vivants->14137], au
moins UNE journée dans l’année… « La fête nationale organisée par les
SÉPARATISTES ! Aucune tête d’affiche fédéraliste dans le défilé des
géants, à Montréal. » À peine y reconnaît-il la présence de St-Patrick
comme un geste de reconnaissance des Irlandais comme renfort dans la survie
des fils de Nouvelle-France.
Le plus grand Quebec-basher aurait aimé que même à la Saint-Jean, les
francophones reflètent la réalité quotidienne de leur assimilation
galopante, à l’intérieur du Québec comme au Canada.
UNE journée dans l’année, les Québécois les plus tièdes osent pavoiser.
Parmi les souches, les nouvelles branches agitent par solidarité leur
fleurdelysé, même si le petit unifolié rouge demeure encore dans le
porte-crayons de leur bureau, depuis leur récente assermentation à la Reine
d’Angleterre. S’ils s’informent avidement de la signification du drapeau
vert-blanc-rouge qu’ils nous voient agiter aussi, c’est l’occasion rêvée de
leur parler de Papineau qui, 75 ans après la conquête britannique sur la
France, affermit le courage des patriotes pour revendiquer jusque dans la
mort leur droit de représentation démocratique parlementaire. Après CETTE
journée de fraternité de l’année, les nouveaux arrivés pourront rappeler à
Bill Johnson que des martyrs, cette nation en a connu. Des gestes
fondateurs, ce pays en a posé dès le début. La RÉSISTANCE, (qu’il tente
vicieusement de rapprocher le l’occupation nazie en France), elle n’est
jamais disparue de notre horizon, à chaque agression que le Canada
britannique nous a infligée : les conscriptions forcées à chaque mouvement
militariste canadien de servilité sous les drapeaux de puissances mondiales
; l’exil forcé par la crise économique vers la Nouvelle-Angleterre, les
différentes vagues d’immigration « pour suppléer à notre dénatalité et
ré-équilibrer la représentativité du Québec à Ottawa » ; les
emprisonnements d’intellectuels arbitraires en Octobre 1970 ; la
contestation de la loi 101 et l’ignorance de la marginalisation du français
au travail : Écoles privées, CEGEP facultatif, universités anglophones
florissantes, double CHUM, tout ça à nos frais dans un Québec FRANÇAIS…
UNE journée dans l’année où les journaux de Gesca n’ont pas le choix de
montrer à la Une des milliers de drapeaux bleus agités par une population
qui n’aspire qu’à répondre à la question simple : Voulez-vous du QUÉBEC
pour PAYS ?
UNE journée de démocratie DIRECTE ! Et Bill Johnson n’a pas la décence
d’attendre la VAGUE ROUGE qui a déjà commencé à déferler sur le Québec !
Un tiers du budget du CANADA DAY est encore dépensé au Québec ! Ils ne
lâchent pas le morceau. Après le référendum volé en 1995 par le love-in,
les immigrations accélérées et les votes de l’extérieur du Québec, après
les commandites scandaleuses à nos frais, après la propagande haineuse
diffusée par des radio-poubelles en Outaouais ontarien, après la
paupérisation délibérée par délocalisation d’emplois et après la récente
poussée d’unilinguisation anglaise du cœur de Montréal et le kidnapping du
400ième du français en Amérique, le Québec-basher « keeps whining » : pas
assez visible à la Saint-Jean !
Alors de la RÉSISTANCE, donnons-lui en le 1er juillet à Québec. Répondons
en masse à l’invitation du Réseau de Résistance Québécois pour aller
entendre leur porte-parole Patrick Bourgeois à 11.30hres à la statue de
l’ignoble Wolfe devant le Musée des Beaux Arts des Plaines d’Abraham.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --

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Ouhgo (Hugues) St-Pierre196 articles

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Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latinos nouveaux arrivés. Exploration physique de la francophonie en Amérique : Fransaskois, Acadiens, Franco-Américains de N.-Angl., Cajuns Louisiane à BatonRouge. Échanges professoraux avec la France. Plusieurs décennies de vie de réflexion sur la lutte des peuples opprimés.





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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 août 2008

    Avec saint Patrick votre liste n'est pas limitative, je crois, alors pourquoi en faire un drame?. Les partisans du pays, d'origines mixe franco-irlandaise, franco-anglaise ou franco-autres pullulent et il faut continuer de faire aimer la fête nationale en publiant peut-être une brochure des grandes figures qui composent le défilé, accompagnée de suggestions de lectures tel¨Fleurdelisé¨une bd sur l'histoire du régime français. J'aime votre article.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    28 juin 2008

    C'est bien ce que je disais: Réponse à côté de l'argument! Bientôt vous me servirez l'aphorisme à contre sens: Je ne fais pas de "personnalisme" pour "j'évite les personnalités".
    La haine, je n'en suis pas l'auteur et Pit Bill, je ne l'invente pas: je commente ses écrits qui représentent le sentiment de plusieurs unilingues anglos de Montréal à l'égard des locuteurs français inutiles et nuisibles! Éviter l'angélisme quand l'ennemi possède les médias.
    En passant, je parlais de soigner son français écrit... pas tenu compte...

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juin 2008

    C’est ce Bill Johnson qui devrait faire ici l’objet de la discussion. EUX UNIS, NOUS TATILLONS ET DIVISÉS COMME D’HABITUDE.(Ouhgo)
    C'était pourtant mon propos. Inclure un patriote anglophone pour montrer à ce Johnson et ses semblables qu'ils n'ont pas cette unité dans l'histoire du Québec et ainsi mettre ce Johnson dans la position de s'opposer à un des siens.
    Vos émotions de haine envers ce Johnson vous empêche de comprendre l'astuce d'un "géant" patriote anglophone au milieu des "géants" francophones dans cette procession. Le sentiment de traîtrise qu'il inspirerait aux anglophones.
    Je ne vois pas la pertinence de discutter de Bill Johnson, M. Ouhgo. Je discutte de son propos.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    28 juin 2008

    Monsieur Gébé,
    Cette discussion oiseuse prend des airs du virus qui envahit Vigile : répondre à côté du sujet. Ce que je dis en aparté sur l’assimilation(rendre semblable) fortuite (active ou passive) de quelques Irlandais dans mon patelin natal(Inverness, Leeds, Kennear’s Mills, rang Scott Saint-Pierre-Baptiste) qui se sont si bien adaptés qu’ils en ont perdu leur langue(à regret ?). Ex : famille Doyle, etc…, je le mentionne comme mince prix de consolation historique et non comme « wishful thinking », Monsieur Gébé Tremblay.
    Pourtant, vous y mordez à la manière de ce Pit Bill (surnom rappelé à propos, par M. Frappier). C’est ce Bill Johnson qui devrait faire ici l’objet de la discussion. EUX UNIS, NOUS TATILLONS ET DIVISÉS COMME D’HABITUDE.
    Il ne s’agit pas ici de faire étalage de ses connaissances pointues en immigration mais de dénoncer avec vigueur la hargne du conquérant qui n’aura de cesse que le jour où il entendra notre dernier « râlement ». On peut y voir le remords de NOUS avoir laissés parler français après 1760.
    Quand vous vous contentez d’être encore là, dans une mer anglaise, faut voir comment nous écrivons notre français, ici-même. C’est d’ailleurs le même discours que pratique Antonine Maillet, sans doute contente du bilinguisme assimilateur au Nouveau-Brunswick. Pire encore, en Louisiane, on se satisfait du maintien de la « culture cajun », même après disparition de la langue française…

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juin 2008

    il va de soi qu’ils n’ont pas oublié que la nation québécoise parvint jadis à assimiler à sa cause des immigrants respectueux de leur pays d’adoption.(Ouhgo)
    Il ne faut surtout pas prendre ses désirs pour des réalités, M. Ouhgo, car nous n'avancerons pas comme çà.
    La nation québécoise n'a pas assimiler les Irlandais. Ce sont les Irlandais qui se sont assimilés de par la situation exceptionelle de La Grande Famine en Irlande (empirée par l'Anglais), dont nous avons reçu l'émmigration des jeunes filles catholiques Irlandaises qui formaient les deux-tiers de cette immigration et qui travaillaient dans nos familles anglaises mais aussi canadiennes pour envoyer l'argent à leurs parents en Irlande. Ce sont ces jeunes filles catholiques qui épousaient des protestants (Anglais) qui assimillaient ainsi les enfants de l'union en catholiques (Charest est un bon exemple).
    C'est une catastrophe naturelle (maladie de la patate) et politique (innaction de l'Anglais propriétaire des terres en Irlande) qui créa cette situation exceptionelle, et non un pouvoir assimilateur de la nation québécoise. Ils étaient déjà contre les Britanniques. La preuve est que maintenant que l'Irlande est indépendante, la St-Patrick est ici fêtée par les Irlandais orangistes du nord (Britanniques).
    Ce ne sont pas ces jeunes filles qui ont adopté le Québec, M. Ouhgo, mais le Québec qui a adopté ces jeunes filles.
    La Norvège a aussi un problème démographique et aura besoin de travailleurs bientôt. Ouvrent-ils leur porte à n'importe-qui , leur donnant le droit de vote et la nationalité ? Non. Ils sont en pourparlés avec la Turquie pour recevoir 100,000 travailleurs non-permanents. Ils ne se font pas des illusions sur le pouvoir d'assimillation.
    Même après 150 ans, dans une mer anglaise, nous-mêmes sommes encore là.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    27 juin 2008

    @ Monsieur G. B.
    Dès lors que les organisateurs ont inclus St-Patrick parmi leurs géants, somme toute réduits au minimum, il va de soi qu’ils n’ont pas oublié que la nation québécoise parvint jadis à assimiler à sa cause des immigrants respectueux de leur pays d’adoption. Chacun pourrait aujourd’hui citer son héros favori qui n’aurait pas été personnellement nommé et en déduire que cette humble tâche de faire jaser les familles à la Saint-Jean autour de la question nationale est un « carnaval » indigne des grands penseurs.
    J’ai vécu réellement cette anecdote des gens ordinaires venus s’informer du drapeau des Patriotes de Papineau ; j’ai entendu les familles asiatiques s’exprimer dans leur langue maternelle en agitant le fleurdelysé au passage des marionettes géantes, des acrobates de rues et des fanfares. Bien sûr, ces gens qui veulent se refaire ici une vie n’ont pas retenu comme moi que Ludger Duvernay fut le créateur de cette fête populaire qui réjouit le cœur des Québécois comme celui de toutes les civilisations qui célèbrent le solstice d’été depuis des millénaires.
    Que Bill Johnson profite de ce relâchement annuel de NOTRE soumission quotidienne au diktat commercial anglophone pour nous reprocher de ne pas assez CANADIANISER notre fête nationale, moi, je ne trouve PAS ça PERTINENT !
    Il ne sert à rien de chercher ici encore à se faire des amis chez le « boss ». Leur fête rouge est déjà là et le « tsunami » d’unifoliés nous agresse depuis longtemps. On ne s’attend pas, le 1er juillet, à recevoir des félicitations pour notre drapeau des patriotes, dont la couleur verte représente pourtant, là encore, les Irlandais. Tant que nous n’aurons pas défini notre territoire comme Pays, les 2 nations seront en lutte.
    J’aurais plutôt souhaité que Merlebleu élabore d’avantage sur la « sidérante mesquinerie » de Bill Johnson, qu’elle semble avoir assez lu pour connaître la mission qu’il s’est donnée à vie : dénigrer NOTRE peuple qui nuit à ce dessein qu’il partage avec Me Brent Tyler, Allen Nutik et Howard Galganov de faire du Canada « a country of one language ».

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juin 2008

    Désolé, mais j'ai trouvé le propos de William Johnson très pertinent.
    Voulant renier notre identité ethnique en réduisant la St-Jean uniquement à la fibre nationaliste, les organisateurs de cette "nouvelle fête" se contredisent sur le fond en créant un "géant" Ludger Duvernay tout en ommettant un Edmund Bailey O'Callaghan ou un Wolfred Nelson, par exemples, car si ces deux anglophones n'étaient pas descendants de Canadiens (français) propre à la St-Jean, ils étaient d'exceptionels nationalistes indépendantistes de par leur lien aux loyalistes et donc de parfaits symboles du nationalisme inclusif et de cette fête nationale!
    La contradiction est frappante de par le message que cette omission ne peut être que sur la base ethnoculturelle tant reniée aux Québécois qu'elle se montre ainsi toujours bien reconnue envers l'Anglais, l'Écossais et l'Irlandais et par exclusion cette fois (le St-Patrick étant un symbole national d'Irlande)!
    Pourtant, un Nelson ou O'Callaghan imposerait un symbole fort à la communauté anglos du Québec de même nature dont celui que le fédéral impose aux Québécois en distinguant indépendantistes de fédéralistes !
    À part à sa totale incohérence, il sert quoi ou qui ce "carnaval" ?

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juin 2008

    Comme vous dites Ouhgo, "on peux-tu avoir une seule journée de répit?"
    Rien à rajouter autre que la mesquinerie de W.Johnson est pour le moins sidérante!!!