Bon, d'accord, un péquiou remanié ne nous mènera pas au Pays d'ici six mois; l'anglais ne reculera pas sur la place publique; nous ne perdrons pas cette petite crainte, en prenant le métro. Et Montréal, de plus en plus, sera le Québec.
Mais "que voulez-vous"! Le Chef rentre de nouveau à la maison. L'intérim est déjà comblé. Et les aspirants-chefs se manifestent! (avec ou sans enfants). La machine à saucisse? La vie continue, on se nomme un chef... pour guider les indiens? Comme si, de plus en plus, la tribu ne faisait pas face à la mise en Réserve? Des penseurs nous préviennent: s'agit pas d'élire le(a) plus "cute"! Ce chef a une lourde tâche qui l'attend! Plusieurs qualités doivent l'aider à l'affronter. Nous devons connaître les critères pour nous aider à le(a) choisir. Pierre Dubuc dirige L'aut'journal depuis des décennies, il s'est porté candidat déjà, peut-être pour sentir la chaleur de cette soupe. Et ce weekend, il s'exprime dans le pages du Devoir: "Pour une vraie course à la direction du Parti québécois." Ça doit vouloir dire kèkchôz!
-Le doyen de l'Assemblée nationale souhaite un couronnement, idée saugrenue; une candidate aux positions politiques inconnues, un candidat peut-être d'opinions contraires à sa précédente candidature, de même pour les autres ex-candidats.
-Trois derniers chefs (trois erreurs): La cause de l'indépendance n'a pas avancé d'un iota.
-PKP élu par son auréole de réussite en affaires. Contesté par Dubuc dans son livre: "PKP dans tous ses états." Or, nous avons vécu "notre moment Péladeau".
-Revoir les critères. En plus d'une prédisposition au "consensus", du bilan comme parlementaire, et des qualités de "rassembleur", d'autres qualités:
-pouvoir consolider le P.Q. dans son statut d'opposition officielle à l'A.n., que lui conteste la CAQ
-qualités pour battre les Libéraux aux prochaines élections (programme politique crédible, réaliste vers l'Indépendance!)
-qualités d'orateur: pugnacité lors des débats télévisés lors de la campagne électorale
-Nous ne choisissons pas le prochain maître de cérémonie de la Fête nationale, plutôt chef qui va devoir se mesurer aux libéraux (couillardiens) jour après jour, à l'Assemblée nationale: force de caractère, talents oratoires pour s'imposer dans les débats... qui arrivent en courant.
Ajoutons aux propos de Dubuc que la dernière course (couronnement), à cause d'une illusion de sauveur, a laissé sur la route de valeureux blessés de guerre. Les argumentaires devenus tellement émotifs qu'il fallut rétracter ses opinions rationnelles, ou se joindre à la vedette. La néfaste perte de temps qui s'en est suivie devrait nous faire revoir les événements: Qui avait vu juste? Qui a eu l'humilité de ne pas confronter ses accusateurs? Qui s'est retranché dans le service de ses électeurs, dans la publication de ses réflexions politiques, dans la diffusion de sa vaste expérience aux affaires politiques universitaires, dans ses interventions quotidiennes et acharnées contre les démolisseurs à l'Assemblée nationale? Faudra-t-il, en somme, nous constituer en délégation officielle pour aller solliciter la candidature de Jean-François Lisée?
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
10 mai 2016Sur son blogue, JFL nous demande notre avis: Devrait-il, oui ou non, se présenter à la chefferie, et pourquoi?
Vous pourrez lire ma proposition le 10/05/2016 @ 18h28
http://jflisee.org/candidat-ou-pas-contribuez-a-ma-reflexion/
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
10 mai 2016Il nous demande de démontrer notre connaissance de ses capacités:
Voici de ses notes biographiques:
http://archives.cerium.ca/Lisee-Jean-Francois
Archives de Vigile Répondre
10 mai 2016JFL serait sans doute le candidat le plus compétent et le plus expérimenté, et de loin. Malheureusement, il est convaincu que l'indépendance ne pourra se faire qu'AVEC les anglophones. Il n'admet pas que si l'indépendance doit se faire, elle se fera CONTRE les anglophones.
Dans son rôle de responsable de la métropole sous le gouvernement Marois, M. Lisée a fait une carpette de lui même en tentant de courtiser la communauté anglophone. J'ai toujours eu beaucoup d'estime pour JFL, mais là, il m'a fait vraiment honte.
D'autre part, j'ai été étonné du peu d'appui à sa candidature lors de la dernière chefferie. Malheureusement, les intellectuels n'ont plus la cote au Québec. Ce qui fonctionne aujourd'hui, c'est le populisme. Le Québec est mûr pour une Le Pen, un Trump, un Coderre, ou un Labaume. Sur ce critère, à mon sens, aucun des candidats pressentis présentement ne se qualifie. Le plus proche serait peut-être Pierre Céré.
Robert J. Lachance Répondre
10 mai 2016Pierre Dubuc, 7 mai, Pour une vraie course…
Vous en avez retenu l’essentiel sans toutefois mettre en gras Revoir les critères.
Je lis assidument Jean-François Lisée depuis Sortie de secours : Comment échapper au déclin du Québec, 2000, Boréal, puis son blogue à L’actualité et sa suite en blogue électoral devenu « circonscriptionnel » Rosemont.
Ce prospect répond à plusieurs critères exigeants de Pierre Dubuc. Je trouve JFL terrible à l’Assemblée nationale, instructif et avant-gardiste sur son blogue, sérieux ou drôle comme un caméléon suivant les situations à la radio et la télé, amical en personne.
Vous ajoutez comme question :
« Faudra-t-il, en somme, nous constituer en délégation officielle pour aller solliciter la candidature de Jean-François Lisée ? »
- Nous, les lecteurs et commentateurs chez Vigile ? Sommes-nous nombreux, majoritaires en faveur de JFL après PKP ?