Le décès tragique de notre collègue Jean Lapierre nous laisse sans voix.
Dans cet accident d'avion aux Îles, terrible et absurde, son épouse Nicole, sa sœur Martine et ses frères Marc et Louis ont également tous péri. Pour sa mère qui attendait les siens pour enterrer son propre mari décédé il y a quelques jours à peine, personne ose même tenter d'imaginer l’ampleur d’une telle dévastation.
Pour les enfants, les conjoints, les petits-enfants, tous et chacun sont confrontés à ce choc immense. Lorsque le destin décime une part aussi grande d’une famille, ce sont autant de cratères de peine qui s’ouvrent soudainement sous les pieds des survivants.
Pour les collègues, amis et toute la communauté éprouvée des Madelinots, c’est aussi la peine, le manque, le vide.
Dans cet accident, les deux membres de l’équipage, Pascal Gosselin et Fabrice Labourel, y ont aussi laissé leurs vies. D'autres familles, collègues et amis, vivent depuis hier le même choc.
Les témoignages abondent aujourd’hui dans les médias – tous les médias. Vous les trouverez sur toutes les plateformes possibles et imaginables.
Tous médias confondus, plusieurs témoignages et chroniques lui rendent aussi hommage, y compris dans nos pages et sur notre site web. La mienne est ici.
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Ce matin, les médias électroniques, radios et télévisions, y ont également consacré de larges pans de leurs émissions matinales.
Bref, pour ceux qui en auraient encore douté, c’est dire toute l’importance de Jean Lapierre dans notre paysage médiatique et politique. Et ce, depuis longtemps.
Ce matin, son collègue, complice et ami Paul Arcand, lui a bien entendu consacré son émission tout entière.
Tout particulièrement touchant est ce bouquet de «moments mémorables» de Jean Lapierre choisis à même sa légendaire chronique politique quotidienne après les infos de 07h00.
Celle-là même qui, jusque dans les coulisses du pouvoir, donnait souvent le «ton» pour la journée. Pour écouter ce beau bouquet, c’est ici.
Au lendemain, l'épais brouillard d'hier a quitté les Îles. Aujourd'hui, un brouillard d'émotions envahit tous ceux et celles à qui Jean Lapierre manque et manquera, beaucoup.
Un sentiment d’irréel et de vide s’installe. Et l’émotion, pour tout dire, frappe plus fort encore.
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