Près du quart des entreprises exportatrices canadiennes disent déjà faire les frais de la difficile renégociation de l’ALENA. De ce groupe, le quart a d’ailleurs commencé à envisager le transfert d’une partie de leurs activités du Canada vers le marché américain.
« Bien que les entreprises ne soient pas nécessairement en panique », certaines sont déjà en train de chercher à s’adapter à l’incertitude générée par la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain forcée par le protectionnisme du président américain, Donald Trump, a rapporté vendredi Peter Hall, économiste en chef à Exportation et développement Canada, au moment de rendre publics les résultats de son enquête semestrielle auprès des exportateurs canadiens.
Parmi les 23 % de grandes et petites entreprises qui disent déjà subir des torts, plus du quart (26 %) évoquent le transfert de leurs activités sur le marché américain et un autre quart (23 %) pensent exporter et investir ailleurs qu’en Amérique du Nord. Une entreprise sur cinq évoque aussi un report (14 %) ou une réduction (7 %) de ses investissements, ou encore un report de l’embauche (13 %) ou une diminution du nombre d’employés (7 %).
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