Pourquoi il faut craindre le Plan Nord
Les projets de désenclavement du Nord que caresse le gouvernement québécois portent en eux les germes d’un chambardement écologique sans précédent au Québec. En ce sens,...
Les projets de désenclavement du Nord que caresse le gouvernement québécois portent en eux les germes d’un chambardement écologique sans précédent au Québec. En ce sens,...
Mathieu Jacques - On parle beaucoup ces temps-ci du Grand Nord canadien, mais le Grand Nord québécois semble quelque peu oublié. Pourtant, il s'...
Le contrat de livraison d'électricité d'une durée de 26 ans qu'Hydro-Québec vient de conclure avec le Vermont devrait rapporter l'équivalent de 6 ¢ du kilowattheure à ses débuts, soit davantage que les 4,5 ¢ dont il a été question le printemps dernier dans les médias. Le hic, c'est que l'ensemble des conditions dont il est assorti est gardé secret. On ne sait donc pas s'il s'agit d'une bonne affaire ou d'un passage ...
La vice-première ministre du Québec, madame Nathalie Normandeau, annonçait récemment la création éventuelle d'une agence gouvernementale ...
Gouvernement Charest
On le sait maintenant, le plan Nord dont le premier ministre Jean Charest aime émailler ses discours n'existe pas. C'est d'abord un slogan publicitaire conçu à l'automne 2008 pour attirer le vote des électeurs des régions nordiques du Québec. Néanmoins, l'idée d'un tel plan est bonne... à la condition que l'on ait une vision bien structurée du développement du Nord québécois. Bref, que l'on se donne un ...
Québec -- Exit le mot «consultation». La ministre Nathalie Normandeau a banni un autre mot, hier, après avoir fait comprendre mardi que le «Plan Nord» était, au fond, une «démarche», ce dont Le Devoir faisait état hier. «Oubliez le mot "consultation". C'est une table de travail, dans le fond. On va compléter le travail déjà amorcé avec les communautés. On veut les mettre dans le coup dès le début du processus», a-t-ell...
Un gouvernement enlisé dans ses propres fabulations - Petit bâtisseur...
Le gouvernement Charest abandonne l'idée d'organiser une vaste consultation publique sur son ambitieux Plan Nord, qui sème déjà la controverse.
Le Plan Nord a été annoncé en septembre 2008 par le premier ministre Jean Charest et présenté comme un projet d'une envergure inégalée pour le Québec. Ce projet vise essentiellement le développement économique du Québec pour les décennies à venir à travers trois axes: l'accélération des projets hydro-électriques, la multiplication des investissements miniers et l'essor du secteur récréo-touristique.
Charest, Charest, Charest, tu m'écoeures!
Le grand projet de Charest n'est plus qu'une «démarche» menant à des consultations
Mme Normandeau a rétorqué hier que les partis d'opposition «n'ont pas compris le sens de la démarche du gouvernement». Elle convient toutefois d'une chose: «ce n'est pas simple à comprendre, parce que c'est une démarche qui est différente de toutes celles qu'on a faites auparavant».
Bravo pour la magnifique démonstration de novlangue...
Tout au moins, on dirait bien qu'il ait perdu son fameux Plan Nord ... métamorphosé aujourd'hui en «démarche nouveau genre» découlant d'un «nouveau paradigme» où «ce n'est pas le gouvernement qui dicte la façon de faire, mais où il se transforme en partenaire». Bravo pour la magnifique démonstration de novlangue...
La grande illusion du Plan Nord
Le règne de Jean Charest aura été à son image, un vaste écran de fumée
Il y aura bientôt un an que le gouvernement majoritaire de Jean Charest est au pouvoir. Son élection a été gagnée en niant qu’il y avait un problème à la CDPQ, en affirmant que le Québec serait à l’abri de la crise économique et en faisant la promotion du Plan Nord.
Ce qu'il doit la regretter celle-là! Jean Charest s'est en effet attiré bien des moqueries lorsqu'il a tenté de court-circuiter les futurs historiens en s'autoproclamant "grand bâtisseur" du Québec! Du vrai bonbon pour les caricaturistes...
(Québec) Il faut toutes sortes de monde pour faire un monde. Mais s'il est une chose que les dernières semaines nous ont apprise, c'est qu'il faut de l'expertise pour analyser les faits en politique et dénouer les situations problématiques. L'efficacité de François Legault dans la controverse entourant les fonds d'intervention économique régionaux (FIER) et plus récemment dans le dossier de la Caisse de dépôt ...
On a beau être partisan, il y a des limites à la malhonnêteté intellectuelle.
Jean Charest s'est bien gardé de pavoiser après que les organisateurs du conseil général, affiches et vidéo à l'appui, l'eurent sacré «grand bâtisseur» aux côtés de Godbout, Lesage et Bourassa. Il ne s'est pas moins présenté comme le père de la relance de la construction des grandes centrales hydroélectriques et du développement de l'énergie éolienne dans la province. Or, c'est faux. Le premier ministre qui a initié ces deux virages, c'est Bernard Landry.
Ravis d'entendre le premier ministre annoncer que le projet de Petit-Mécatina prendrait la relève de celui de la Romaine en... 2017-2018, les délégués au conseil général n'ont pas jugé utile d'aborder les sujets de l'heure, comme la Caisse de dépôt ou les Fonds d'intervention économique régionaux (FIER).
C'est pourquoi s'autoproclamer «bâtisseur» avant d'avoir bâti risque de provoquer le scepticisme plutôt que de susciter l'admiration...
Voici donc comment l'onction libérale effaça d'un trait tous les mauvais souvenirs laissés par les pertes de la Caisse de dépôt, les questions portant sur l'«éthique» des uns et des autres, la récession, des clowns «thérapeutiques» soudainement embarrassants, un président de la SODEC par trop aristocratique, des cours d'histoire «dénationalisés», de grands hôpitaux non construits. Et tutti quanti.
La chronique de Stéphane Gendron
La blague du siècle est venue tout droit de la bouche de Claude Béchard, lors du congrès libéral de la fin de semaine, à Laval: «On ne bâtit pas une puissance énergétique en un an comme le Québec l'a fait depuis quatre, cinq ans. Cela a pris vision et courage en 2003. Jean Charest est parmi les grands bâtisseurs qu'ont été les Robert Bourassa, Adélard Godbout et Jean Lesage». Excès d'enthousiasme ou révision de...
Michel Corbeil - (Laval) Sacré «grand bâtisseur» par son propre parti, Jean Charest veut faire du Québec la première puissance du monde dans le domaine des énergies vertes. Le hic, c'est que personne ne peut dire qui occupe ce premier rang et quelle position détient le Québec. Hier, à leur conseil général tenu à Laval, les militants ont eu droit une présentation qui place leur chef sur l...