Nom d'un chameau!
Dans un monde où la perception compte souvent plus que la réalité, changer de nom peut devenir une façon de changer de vie. Changer la société, ce serait mieux, on s'entend. Mais c'est autrement plus compliqué.
Dans un monde où la perception compte souvent plus que la réalité, changer de nom peut devenir une façon de changer de vie. Changer la société, ce serait mieux, on s'entend. Mais c'est autrement plus compliqué.
Persuadées que cela pouvait faciliter leur intégration à la société québcoise, plus de 450 personnes d'origine arabe ont demandé au Directeur de l'état civil de changer de nom depuis septembre 2001.
par Catherine Handfield - Ahmed El-Walid est originaire du Liban. Il a immigré au Québec avec sa famille il y a cinq ans après avoir passé une partie de sa vie en France. L'ouverture d'esprit des Québécois l'attirait, la possibilité d'un avenir meilleur pour ses quatre enfants l'a convaincu. «Pendant ma première année à Montréal, j'ai envoyé 2500 CV», raconte-t-il. Ahmed est compétent. En France, il dirigea...
François Berger - Le climat québécois est dur à supporter pour les immigrants nouvellement arrivés. Ils sont davantage irrités par le temps peu clément qui prévaut au Québec durant de longs mois que par les problèmes d'emploi ou d'intégration culturelle! Une enquête de Statistique Canada, portant sur la perception que les immigrants ont de leur pays d'adoption, montre qu'un immigré sur trois, parmi c...
Catherine Handfield - L'État les voulait, il les a eus. La politique d'immigration québécoise des années 90 visait les francophones qualifiés. Quelque 60 000 Arabes sont arrivés au cours de cette décennie. Mais 20 ans plus tard, le portrait est peu reluisant, particulièrement chez les musulmans. Dans cette communauté, le taux de chômage est trois fois plus élevé que la moyenne québécoise, selon les rech...