Crise sociale - printemps 2012 - comprendre la crise

Crise sociale

Charest n’admet aucun tort

Le premier ministre affirme avoir fait tous les efforts nécessaires pour régler le conflit


Robert Dutrisac - Jean Charest écarte la possibilité d’élections générales au printemps. Le premier ministre Jean Charest ne se reconnaît aucun tort d...

La dérive

En ce printemps 2012, la dérive a lentement mais sûrement commencé. On peut s’y lancer à corps perdu, aveuglés par l’étranglement des dettes et de la compétition internationale, ou l’on peut l’interrompre.


C’est ici que l’imposture du gouvernement éclate au grand jour. Lui qui prétend défendre les intérêts des étudiants en ne cédant pas à la grève, se trouve à arrêter des professeurs et des étudiants, créant par là-même le climat le plus délétère qui soit pour qu’une classe puisse avoir lieu. Son but, ce n’est pas l’éducation, ni l’enseignement, ni les étudiants. Son but, c’est l’ordre. Sa motivation, c’est la pulsion de l’ordre.

Un Québec enfermé dans le Gestell

"les masses sont la cause motrice du « Gestell » car les masses sont manipulables ce qui n’est pas le cas des hommes enracinés et cultivés."


Dans son article le plus récent intitulé "La décadence de l'Occident américanisé et orientations philosophiques pour en sortir", l'auteur français Yvan Blot y va de remarques très pertinentes sur la situation qui prévaut dans nos sociétés occidentales, y compris au Québec. http://www.polemia.com/article.php?id=4815

Des idées en l’ère

Le retour du lyrisme



Des drapeaux rouges, un porte-parole étudiant, Gabriel Nadeau-Dubois, qui revendique la gratuité scolaire et en appelle à la « contestation beaucoup plus large, beaucoup plus profonde, beaucoup plus radicale » de la société actuelle ; des manifestations continuelles, dont une, rigolote, où les participants ont marché dénudés ; le retour de termes comme « lutte des classes »… L’actuelle crise étudiante a des élémen...

Plumitifs de l'Ordre - la plume excitée d'un régulateur d'opinion. Enflure fascisante du verbe! Idéologue de la pureté libérale - trappe à exclusion sociale. On trouve ici tout ce qu'il y a de plus méprisable dans le post-modernisme!

Les bandits nomades

Évidemment, tout ça n'a pas débuté avec la grève étudiante, explique Pierre Simard. Le processus de négation de l'individu s'est amorcé et intensifié tout au long de la Révolution tranquille.


Le Québécois n'existe plus individuellement. Dans un élan de solidarité pour la grève étudiante, les leaders de groupes d'intérêt ne cessent de proclamer que les droits collectifs doivent primer sur les droits individuels.

UNE de Vigile

«Quand le vent se lève»



[« Quand le vent se lève »->12391] *** "Le vrai Lucien Bouchard - Dommage, mon cher Lucien  ! Tu sais que la « crédibilité » est un bien précieux qui permet de faire beaucoup avec l’appui d’un peuple.

Je suis comme je suis



Il y a quelques jours, vers 23 heures, l'hélicoptère de la SQ a survolé pendant près d'une heure le Plateau Mont-Royal. J'étais déjà dans mon lit, je pensais à mes trois enfants en grève qui étaient dans la rue et ça m'a rappelé la crise d'Octobre. Soudainement, j'ai eu peur. Je me sentais honteux de ne pas être à leur côté.

La mission du PLQ

Défaire le Québec des 50 dernières années

Ne reste qu’un soulèvement populaire pour forcer le jeu


Ne reste qu’un soulèvement populaire pour forcer le jeu. Soit dit en passant, ce sont toujours de tels soulèvements qui parviennent à changer les choses. Et, au Québec, tout semble se mettre en place pour qu’il advienne.

Retour aux choses sérieuses

Dans les fameuses valeurs québécoises, le hockey tient beaucoup plus de place que les 200 000 étudiants en grève.


Mercredi dernier, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai essayé de m’y retrouver dans tout ce qui avait été écrit, dit aussi, depuis le début des 12 semaines de grève étudiante. Tout un travail. Je voulais comprendre d’où venait le dérapage. Certains journalistes répètent ad nauseam que tout le monde en a assez de voir les étudiants se promener dans les rues en faisant peur au monde et qu’il serait temps de le...

LES SAGES DU QUÉBEC ONT PARLÉ

L'élite bien-pensante et sa lourde condition narcissique

J'espère de tout mon coeur qu'ils ne vont pas lâcher. Et que tous les travailleurs vont faire un pas avec eux. Mais pour faire un pas. Il faut être debout ! Alors..... Levons-nous !


«LES SAGES DU QUÉBEC ONT PARLÉ» _ Ou l'élite bien pensante et sa lourde condition narcissique. Comment ne pas faire de liens entre la sortie des auto-proclamés Lucides, (on pourrait dire les Luciens), et les papiers de Denise Bombardier, ou les millions de pixels et les feuilles de chou de Martineau. Oui le Richard d'Outremont qui n'aime pas boire son Single Malt en présence de pouilleux étudiants ...

Penser le Québec

La grande métamorphose

Derrière le printemps québécois, des oies blanches prennent leur envol…


La grève étudiante s’est lentement transformée et elle a commencé à transformer ses acteurs aussi bien que ses spectateurs. La population du Québec assiste à sa propre transformation. Elle tend à comprendre lentement par elle-même que nous sommes arrivés à ce qui commence.

Penser le Québec

Marcher encore pour que rien ne change ?

De l’urgence de rénover notre démocratie


Les Québécois ne devront pas seulement se présenter aux urnes, voter contre le parti libéral, mais ils devront rénover leur démocratie qui est malade. Le printemps québécois n’est pas une erreur d’appellation, une crise superficielle, c’est une occasion idéale de changer un modèle de gouvernance qui peut, s’il le veut, continuer d’ignorer un mouvement social sans précédent.

La grève de 40 ans

Ça prend un contrat social ! La solidarité de ces étudiants irréductibles surprend et déstabilise les petits bourgeois individualistes que nous sommes.


Christian Gagnon - Enseignant à la retraite - Tout ça a commencé il y a près de 40 ans. Je n’étais pas sur les plaines d’Abraham, mais à Deux-Montagnes, à mes premières armes comme enseignant en cinquième secondaire. Je campais avec mes camarades en face des locaux de la commission scolaire, grève illimitée ! Nous nous battions, nous avions un front commun. La foi nous avait rendus aveugles, n...

Le respect perdu



Le problème est que les magouilles libérales ont fait perdre à l’État le respect d’une grande partie de la population. En laissant se multiplier les injonctions de façon désordonnée en sachant très bien qu’elles ne seront pas respectées, malgré le cri d’alarme lancé par le juge en chef de la Cour supérieure, François Rolland, le ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier, risque de faire payer l’ensemble du système judiciaire pour l’impuissance de son gouvernement à régler la crise. Manifestement, la solution ne peut être que politique.

Lucien Bouchard: le grand malaise à l'endroit des élus est inquiétant



«Si le mouvement continue, c'est qu'il y a bien d'autres ingrédients que le financement des universités et la contribution des étudiants, pense-t-il. Le manifeste des 200 personnalités pour un moratoire le montre bien: c'est un débat politique qui inclut les redevances sur les ressources naturelles, le Plan Nord, le gaz de schiste, etc.

Lettre à mon député

L'indépendance, ce goût de risque, ce goût de liberté


Je vous citerai Sénèque en disant qu’il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va. Un vent favorable, M. Blanchet, ne se trouve pas mais se crée.

DROITS DE SCOLARITÉ

La Charte et la dictature des juges



Le juge en chef de la Cour supérieure, François Rolland, cautionne la magistrature qui distribue ces temps-ci injonction sur injonction pour forcer le retour aux études des étudiants. Le juge ne nie pas le v...

Crise politique au Québec

La colère gronde dans les chaumières

L’espoir, c’est les jeunes


Alors, ce qui pose véritablement problème, ce n’est pas le principe d’une remise en question, c’est à qui elle va profiter. Et dans l’état actuel des choses au Québec, quelque soit l’enjeu, personne n’a plus confiance que le bien commun finira par l’emporter, tant le système semble avoir été détourné au service d’intérêts particuliers.

Les vrais enjeux du conflit étudiant en cours

Des injonctions antidémocratiques aux implications inquiétantes


Accepter de se soumettre à de telles injonctions, c’est ouvrir la porte à l’arbitraire et au fascisme; c’est renoncer au droit le plus sacré des citoyens et des travailleurs, celui de se rassembler au sein d’organisations et d’assemblées souveraines; c’est sonner le glas de la démocratie telle qu’on la conçoit depuis Aristote. (...) Ne vous y trompez pas : l’actuel conflit étudiant n’est qu’un banc d’essai pour les mesures néolibérales antidémocratiques et antisyndicales qui reposent dans les cartons du gouvernement Charest.

FRANCHEMENT (TANNÉ DE) MARTINEAU

Lettre ouverte à l’intéressé



Que les mandarins de Québec Inc., les Desmarais, Péladeau et consorts paient, eux, leur « juste part », avant de lâcher leurs poodles sur ceux à qui on la réclame et qui sont nombreux à revendiquer une plus grande justice sociale.

Des casseurs sans histoire



En 1757, des centaines de femmes armées de fusils, de fourches et de bâtons marchent des kilomètres à la rencontre du Gouverneur Vaudreuil. Elles se rendent devant sa demeure afin de protester contre l’augmentation du prix du sel et revendiquent de quoi manger. La foule impose des négociations. Après avoir écouté les griefs des femmes, le Marquis de Vaudreuil soutient qu’il ne peut rien pour elles. Il leur re...

Manuscript trouvé sur une peau de chagrin, dans les sombres recoins d'une caverne néerdenthalienne de Montréal.

The minority pays for the majority – it’s the Quebec way



So the poorer regions have more political leverage. This has facilitated Quebec’s “societal choice” to spend on public services rather than cut taxes

Penser le Québec

Lettre à Alexis

Petite politique de la résistance à l’usage de mon fils


Quand le pouvoir est concentré dans les mains de quelques-uns et qu’on parle encore de démocratie, ment-on à la population ? À qui peut-elle servir, cette démocratie à géométrie variable, lorsque le gouvernement ne se sent pas concerné par la grève et qu’il se moque de ceux qui manifestent depuis si longtemps ?

Ce qui cherche à naître

Et dans ce qui se recompose sous nos yeux, une force monte. Celle de ce qui cherche à naître. Et qui naîtra.


L’entêtement de ce gouvernement n’a rien à voir avec les finances publiques, c’est une manœuvre idéologique. Les uns pensent que Jean Charest se garde la possibilité de transformer l’affrontement en enjeu électoral, les autres y voient une diversion pour mieux brader les ressources naturelles et saccager l’héritage de la Révolution tranquille. D’autres encore le voient plutôt continuer son travail de sape de la cohésion nationale. D’autres enfin ne s’embarrassent guère de nuances et n’y voient qu’une trahison de plus, qu’une illustration supplémentaire du bri de loyauté de ce gouvernement et de ce parti à l’endroit de l’intérêt national. Au quizz de la veulerie, malheureusement, toutes ces réponses sont bonnes.

Penser le Québec

La « tempête d’Avril 2012 »

Petit survol historique de la violence comme réponse au mépris


« Qui sème le vent récolte la tempête » _ Osée, prophète hébreu Ce qui devait arriver arriva. À force de négligence et d’arrogance, à force de mépris et de dénis de démocratie, vient un temps noir, une dépression, un climat orageux qui incitent certains « indignés » à agir avec force. Face à la force de l’empereur, ils répliquent par des actions ciblées. Ces indignés, non sans raison, en viennent à penser que la s...

Penser le Québec

À l’abordage !

De l’utilité des lois en tempête politique


« On dit qu’un pirate prononça ces paroles devant Alexandre le Grand : Comment j’ose malmener le monde entier ? Je ne le fais qu’avec un petit bateau, voilà pourquoi on me traite de voleur : vous qui le faites à l’aide d’une immense flotte, on vous appelle empereur. » Augustin, La Cité de Dieu Le mouvement social des étudiants se trouve désormais en eaux profondes. La vague, imperceptibl...