L’importance du lien canadien
21 novembre 2009
@ Gilles Bousquet:
Vous écrivez: «Ça pourrait être une vraie confédération ou le modèle de l’Union européenne ou un autre modèle à inventer. Pourquoi pas ?»
Pourquoi pas? Mais parce que si vous pensez qu'il est pratiquement impossible qu'une majorité suffisante de Québécois vote OUI à un référendum pour la séparation pure et simple, vous croyez sincèrement qu'il y aurait une majorité suffisante de citoyens du Rest of Canada pour accepter un changement politique radical dans leur Canada dont ils sont si fiers et qu'ils aiment tant (tel qu'il est là)?
Et ce, pour accommoder une minorité québécoise qu'ils savent ne pas du tout être en position de force...
Je crois que votre problème, monsieur Bousquet, c'est que parce que vous présentez une hypothétique solution qui est de la nature du compromis, vous croyez que vous possédez nécessairement la vraie solution. Ou la seule qui serait en pratique applicable. Mais vous me semblez incapable de voir les choses qui rendent votre «solution» encore moins probable, que la séparation.
Par ailleurs, plutôt que de tenter à tout prix de préserver un lien canadien, comme vous dites, nous aurions sans aucun doute intérêt à développer davantage (et sans le frein des lois et règlements canadiens) les échanges commerciaux, et culturels, avec les Américains, les Mexicains, et les Brésiliens (pour ne nommer que ceux-là).
Le monde, avec sa communauté des nations, attend que la nation québécoise prenne sa juste place parmi toutes les nations, petites et grandes de ce monde!