«L’ancienne vice-première ministre Nathalie Normandeau a prétendu devant la Commission Charbonneau qu’elle ne savait rien des « magouilles illégales » utilisées pour financer le PLQ...»

Génial, la maîtrise de la langue, l'intelligence linguistique de notre ancienne vice-première ministre... Oui, car bien sûr, cette distinction (les «magouilles illégales») était fort nécessaire, car nous savons tous qu'il existe des magouilles parfaitement légales, n'est-ce pas?

Continue comme ça, on t'adore, Nathalie!

Je ne connais pas vraiment Sol, mais mon chemin a croisé le sien, dans le passé, il y a plusieurs années. Sol était étudiant, candidat à la maîtrise en philosophie, si je me souviens bien.

Il jouait de la musique, au sein d'un groupe, «Pas de Karochi», ou quelque chose d'approchant, comme nom. Moi aussi (mais pas professionnellement); grâce à des amis communs, mon chemin a donc croisé le sien.

Que dire? Il m'avait semblé être ce qu'on appelle un «bon gars»; un personne posé, plutôt d'agréable compagnie. Articulé, dans une discussion. Et cultivé, en outre (chose assez rare aujourd'hui)... Quelqu'un de bien, quoi!

Mais... quand je l'ai reconnu sur une affiche de Québec Solidaire, là, je dois dire que je n'étais pas entièrement convaincu...

Je m'explique: Sol a fait du chemin. J'en suis heureux pour lui. Il semble posséder toujours les qualités que je lui connaissais, et possiblement en avoir développé d'autres. Mais, je dois poliment vous avouer, que je ne l'imaginais pas tout à fait devenir chef d'un parti politique; un type brillant, sympathique, mais à qui il manquerait peut-être un tout petit je-ne-sais-quoi, si important en politique québécoise, en plus... Vous dites qu'il s'agit de charisme? Bien possible. Peut-être aussi qu'il pourrait, disons, développer une capacité à se détacher d'un certain rôle d'intellectuel, pour porter le chapeau d'un communicateur, à l'aise avec «le peuple»...?

Cependant, ON est un parti encore jeune, comme à une époque le fut le PQ, et le défunt RIN, aussi. Ce parti peut encore évoluer. Et Sol aussi, avec l'expérience.

Je me permettrais d'ajouter, au sujet des compétences de monsieur Zanetti, qu'elles ne sont pas moindres que celles d'Aussant. Elles ne sont pas les mêmes. Et là où Jean-Martin Aussant était, disons, meilleur avec «les chiffres», Sol a l'avantage, justement, d'être un politicien non-conventionnel, et un penseur plus libre, mieux à l'aise avec les idées, plutôt qu'un esprit de type purement «comptable». À chacun ses forces, et nous avons besoin de toutes sortes de gens, avec toutes sortes de connaissances, habiletés et compétences, pour construire notre pays. Soyons prudents de ne pas tomber dans le panneau
dans lequel trop de gens tombent, du genre, «okay, là nous autres on veut parler des vraies affaires, fa que, on veut parler d'économie» (sic)... et en plus, vous remarquerez que nombreux sont les gens qui disent vouloir parler d'économie, mais n'y connaissent rien!

Merci pour votre texte.

Votre solution me semble fort intéressante! Merci.

Elle nous démontre, aussi, qu'elle est bien capable d'une attitude du genre, deux poids, deux mesures...

J'ajouterais, sans vouloir être méchant, que madame David n'est vraiment pas loin de la vérité, quand elle affirme que pas un député de QS ne s'assoiera à côté de Pierre Karl Péladeau... mais pour la simple et bonne raison qu'à part elle-même (et Amir Khadir, si ma mémoire est bonne), aucun candidat de QS n'a réussi à être élu, au deux dernières élections!

Bon, il fut un temps où QS pouvait avoir l'air d'une nouvelle option sympathique, idéaliste, mais maintenant, je dirais: merci, Françoise, mais nous devons maintenant passer aux choses sérieuses!

Je dois malheureusement vous avouer que pour une bonne partie de la population, ici, le retour des Nordiques semblerait être la seule chose, ou à peu près, qui les intéresse... Et ceux d'entre nous qui veulent se donner un pays sont vus comme de maudits séparatisssssses.

Le mystère en question existe bien, immuable, même aux yeux de bien des souverainistes habitant la Vieille Capitale.

Pourquoi donc l'entrée en politique de PKP dérangerait autant, alors que depuis plus de 30 ans, nous connaissons bien, au Québec, l'heure juste en rapport avec le contrôle par le très fédéraliste (et anti-Québécois!)clan Desmarais de nombre de journaux et revues d'ici?

Avec les fédéralistes, tout est toujours deux poids, deux mesures, de toute façon!

Oui, j'ai les mêmes soupçons que vous, Ouhgo. Avant "Anglophil", c'était "Alain Maronani", et encore avant ça, "Jason Pollock"... et Dieu sait combien d'autres pseudonymes. Mais l'on peut reconnaître un certain "style", disons, et une certaine manière de penser. Il y a récurrence de certains propos... ainsi que des erreurs de français, un peu toujours dans le même genre de cas. Alors, oui, c'est bien notre homme, je crois.

"...j’ai remarqué que le discours souverainiste fait un fétiche du passé, que ce soit afin d’entretenir les vieilles rancunes ou, paradoxalement, par nostalgie."

Monsieur, le présent résulte du passé, cela est un fait. Et il se trouve que présentement, la nation québécoise vit encore des injustices, comme des affronts, de la part du Rest of Canada. Alors, quand l'attitude de ceux qui font du tort aux Québécois aura changée, nous pourrons peut-être tourner la page. Mais pas avant!

"Là-dessus, je vous quitte, les Vigiliens, avec une question : dans ce pays don’t vous rêvez avec une ferveur que je ne peux m’empêcher d’admirer, y aura-t-il une place pour ceux et celles dont la laine n’est pas pure, si c’est même de la laine, et qui ne pensent pas comme vous ?"

Cette question est de par sa nature, assez condescendante, car elle suppose que nous ne soyions qu'une nation d'incultes incapables d'ouverture. Monsieur, il y a déjà de la place pour les gens d'autres cultures ou ayant d'autres opinions, ici. Le fait que vos commentaires soient publiés sur Vigile en est déjà une preuve, non?

Je vais me renseigner, voir ce qui pourrait être fait. Après tout, les représentants de minorités n'hésitent pas vraiment à retenir les services de Julius Grey, notamment, pour obtenir des accommodements, pas si raisonnables que cela. Alors, pourquoi ne pas passer par la voie légale nous aussi?

De toute façon, ce gars-là est un "front", une façade, un produit préfabriqué. Gilbert Rozon ment, et le fait mentir aussi, quand il le présente comme une véritable star mondiale, qui aurait choisi de revenir au Québec, car supposément il aimerait vraiment faire des spectacles en français, laissant de côté une carrière en Inde et aux États-Unis (selon Rozon)... Laissez-moi rire! Après tous les Anthony Kavanagh, Céline Dion, Yves Jacques, et compagnie, partis vivre et faire carrière ailleurs, car le petit Québec aurait été trop petit pour leurs ambitions, ce gars qui de toute évidence nous déteste (parlant français uniquement car il a dû aller à l'école en français, grâce à la loi 101), resterait ici, alors qu'une carrière internationale beaucoup plus lucrative l'attendrait ailleurs? Foutaise! Nous ne sommes pas obligés de prendre les formules de marketing de Gilbert Rozon et son nouveau chouchou pour la vérité.

Merci, O.

"Québécois en colère ?"

"Faut justement s’unir pour dénoncer Sugar Sammy !"

Oui, je le suis, et avec raison! S'unir? C'est bien ce que je voudrais! Mais comment convaincre ceux d'entre nous qui ont une telle peur de se faire traiter de "pas assez évolués" (sic), de prendre publiquement position contre lui?

"Pourtant, ce que nous faisons : nous le couronnons !"

Non, nous ne le couronnons pas: c'est Gilbert Rozon et sa clique, qui l'ont fait. Mais S. Sammy a à ce point abusé de la situation, que c'est précisément le soir où on lui a remis un tel trophée qu'il a fait sur scène sa déclaration digne, à mon humble avis, de poursuites en justice!

"Syndrome de Stockholm ! Ses belles paroles parviennent (facilement) à nous convaincre que notre pusillanimité nous mérite flagellation, suivie de remerciements."

Belles paroles...? Même pas! C'est un petit "douchebag", pour utiliser une expression très contemporaine prisée des jeunes, et qui lui sied très bien! Ses "belles paroles", ont le même niveau intellectuel et la même éloquence que ceux des propos d'une petite bête de discothèque.

Je vais me renseigner sur ce qui pourrait peut-être être fait, légalement parlant, face au cas de cet "humoriste" qui fait en réalité de l'incitation à la haine raciale, et lancer un appel au génocide, même si de manière beaucoup trop facile, il dit ensuite que "c'est de l'humour, voyons"... Si un humoriste faisait des blagues de très mauvais goût au sujet de l'Holocauste, est-ce que la communauté juive resterait les bras croisés sans rien faire, ni dire? Poser la question c'est y répondre.

Mais j'ajouterais qu'il n'y pas que le fait que l'on nous insulte de façon ouverte et régulière. En fait, les Québécois sont à ce point conditionnés au mépris (et à la haine!), que nous ne nous soucions même plus de faire respecter nos élus, et la loi sur notre territoire!

Vous voulez une preuve de ce que j'avance? Le soir même où Pauline Marois a été élue, le 4 septembre 2012, une espèce de sociopathe anglophone a tenté de l'assassiner (tuant une personne présente qui s'est héroïquement interposée). Eh bien, peu après, on en parlait plus... sauf dans certains médias racistes anglophones qui allaient jusqu'à suggérer que Mme Marois, en tant que chef d'un parti qui opprimait les minorités au Québec, avait eu ce qu'elle méritait, et que le mouvement souverainiste des méchants Québécois ne pouvait que finir par faire réagir violemment les pauvres anglophones et allophones brimés dans tous leurs droits! Comme si cela n'était pas assez, regardez à quel point celle que tout le monde ou presque appelle "Popo", est bafouée, à quel point on la lèse dans ce qui devrait être sa dignité... Et ce pendant que MONSIEUR Harper siège à Ottawa, tout en étant pourtant, fort impopulaire.

On pourrait parler aussi du cas de l'humoriste Sugar Sammy,
qui par exemple, a déclaré que les hommes d'Inde, pays d'origine de ses parents immigrants, devraient venir ici en masse pour "mettre les Québécoises enceintes" (une méthode de génocide, selon les critères de l'ONU pour définir la chose). Dès qu'on lui reproche le moindrement ses écarts de conduite et de langage, le personnage en question en rajoute, disant que c'est de l'humour et que les Québécois qui n'aiment pas, sont simplement des idiots, des péquenots qui prennent tout au premier degré... Et on lui a décerné un prix au gala des Oliviers!

Nous sommes à un tel point conditionnés à nous laisser cracher en pleine face, quand ce n'est pas carrément agresser, que je ne sais trop s'il y a encore un espoir pour la nation québécoise.