Il se trouve que la plupart le sont, dans leurs pays d'origine. Parmi ceux qui vivent chez nous, certains voudraient l'être, «comme ça», mais ils en sont (pour le moment, en tout cas) empêchés par NOS lois.

Très juste, monsieur Labrie. Sinon, l'exercice en question devient culturellement suicidaire!

Les sociétés dont proviennent les femmes voilées, notamment, pourraient pour certaines être qualifiées de moyen-âgeuses, sur le plan social (et en matière de droit). Notre société québécoise, loin d'être parfaite, constitue cependant ce que notre peuple a réussi à créer pour lui-même, après de longues et nombreuses luttes. Allons-nous reculer, pour ne pas "froisser" des gens venus d'ailleurs, des communautés qui n'ont pas participé (ou sinon CONTRE nous) à ces luttes...?

Oh, et à ceux qui voudraient me taxer d'extrémisme, d'intolérance, ou d'autres choses du genre, je vous réponds: vous ne comprenez simplement pas quels sont les enjeux, ni à qui vous affaire, quand on parle des forces en présence, dans ce débat...

Un exemple? Dalida Awada, la militante voilée de Québec Solidaire présentée uniquement comme une "étudiante en sociologie" par Guy A. Lepage, à TLMP, l'automne dernier. La jeune femme en question, entretient en fait des liens étroits avec des organisations extrémistes financées à distance de l'Arabie Saoudite!

Peut-être aussi que Maria Mourani nous offre un exemple qui confirme qu'un certain proverbe anglais, correspond à la réalité: "Blood is thicker than water" (le sang est plus épais que l'eau), voulant dire que quand vient l'heure de choisir son camp, face à une controverse, ou dans un conflit, l'on se tournera assez naturellement vers ceux qui partagent avec nous, la même culture, les mêmes origines, etc... Ainsi, Mme Mourani a choisi d'aller jusqu'à défendre l'intégrisme musulman.

Comme on dit dans la Vieille capitale, "bravo, championne"!!!

Mais même aux yeux des fédéralistes indécrottables, quel genre de crédibilité peut-il rester à une pareille girouette? Poser la question, c'est y répondre, je pense...

Vous avez raison sur toute la ligne, Lison.

Mais j'ajouterais: si un terroriste comme Mandela, qui avec son ANC (à leurs débuts) avaient été entrainés par des professionnels du bloc communiste à la guérilla, sont aujourd'hui décrits comme des héros, il serait plus que temps que les souverainistes québécois cessent de ressentir un malaise et de regarder le sol, dès que le Rest of Canada fait la moindre espèce d'allusion au FLQ... Pas que le FLQ ait choisi la meilleure manière de faire les choses, non; mais je me sens en présence d'un cas de "deux poids, deux mesures", voyant les manières fort différentes dont ces cas sont traités.

Mentionnons juste en passant que selon certaines sources, les différents attentats de l'ANC, ont fait avec les années un peu plus de 200 morts. Dont nombre de Noirs.

Oui, vous avez parfaitement raison, son image va être utilisée à de nouvelles fins...

Mais, pourrais-je ajouter que trop de gens font l'éloge de Mandela, en ne voyant qu'un côté de la médaille, comme si l'homme avait été la perfection incarnée, sans un seul mot au sujet de ses erreurs?

Que voulez-vous... Les gens ont besoin de héros, alors l'image de l'homme a été un peu retouchée, disons.

Oui, je connais. Mais merci.

Je trouve que cette chanson exprime vraiment le désespoir, mais elle le fait en grande beauté. Notamment, avec la façon dont Greg Lake l'interprète.

"Surpopulation mondiale et c’est à nous de nous tasser. L’immigration ne résoud rien puisqu’ils viennent pour consommer plus et c’est d’abord dans le Tiers-Monde que la population croît."

C'est effectivement ce qui est en train de se passer. On nous nie le droit à l'existence, pratiquement. Comment tolérons-nous de nous faire jeter une telle chose à la face?

On nous dit que nous devrions renoncer à avoir nos propres enfants, pour adopter et élever des enfants du Tiers Monde.

On nous martèle que le monde est surpeuplé, mais on ne semble pas faire grand chose pour faire adopter des mesures de contraception aux habitants de pays surpeuplés où règne, à intervalles plus ou moins réguliers, la famine.

De très grands défis attendent toute l'humanité, en ce siècle dont le début, déjà, n'est vraiment pas rose! Et je m'excuse, mais ce ne sont pas les gens du Tiers Monde qui semblent les mieux aptes à y trouver des solutions, à tous nos problèmes. Alors, pourquoi devrions-nous nous laisser être effacés tranquillement de la surface de cette planète?

Que le Canada anglais honore ses propres morts. Nous honorerons ceux de notre propre nation, qui a subi la conscription, pour que des Québécois aillent défendre l'empire britannique d'un enemi qui n'avait rien, comme tel, contre les Québécois, mais bien contre les descendants de nos conquérants.

Soyons bien conscients, cependant, que c'est le même genre de chose qui se produit aujourd'hui, quand le premier ministre du Canada décide d'envoyer des troupes canadiennes (dont beaucoup de Québécois) soutenir les Américains (ou, simplement leur servir de chair à canon) dans une nouvelle "guerre préventive"!

Oui, c'est encore le cas.

J'ajouterais que nous serions franchement un naïf peuple de pleutres, d'enlever totalement ce crucifix d'où il est. Pourquoi? Les «progressistes» me diront peut-être que je veux pour moi-même ce que je refuse aux autres...?

Ce n'est pas ça du tout! C'est que le crucifix fait partie du décor historique de l'Assemblée nationale. Nous ne devrions pas avoir à effacer notre histoire et notre propre présence, juste pour pouvoir se donner les moyens de lutter contre la tendance du multiculturalisme à la canadienne de laisser les nouveaux arrivants, reproduire ici leur toute société étrangère (avec certaines pratiques religieuses incompatibles avec nos lois ou règlements).

Je pense notamment, en rapport avec ces derniers, au voile des musulmans intégristes pour les femmes, ainsi qu'à cette infirmière sikhe qui voulait, il y a quelques années, porter en salle d'opération son turban coiffée duquel elle se rendait au travail, au lieu de se conformer au nécessaire protocole de stérilité de son département!

Comprenons-nous bien: les intégrismes religieux ne sont pas si dangereux, considérés isolément, en tant que pratiques religieuses, non; mais allons-nous nous effacer totalement devant les vagues de nouveaux arrivants, et laisser imposer ici des façons de faire portant parfois directement atteinte à nos propres droits?

"Est-il acceptable d’être payé par le BS pour avoir le loisir de prier son Dieu à longueur de journée ? Est-il acceptable que le Bien-Être Social soit alloué à vie pour des motifs religieux à une personne apte à travailler ?"

Je serais presque tenté de dire, me faisant un peu "baveux", que nous économiserions pas mal d'argent en leur payant simplement un billet d'avion (aller simple)...

Au Québec, nous faisons passer la loi, la science, la raison, avant la religion et les particularités de pratique religieuse. Les islamistes intégristes font passer leur religion et leur pratiques inflexibles, avant tout le reste! Ce n'est plus qu'un choc culturel, auquel nous sommes confrontés; c'est un conflit de civilisations au mode de vie et aux valeurs opposés. Y aurait-il incompatibilité...?