Ce chiffre est tiré d’un sondage publié aujourd’hui par le groupe de réflexion sur le fédéralisme "l’Idée fédérale", commandé à la maison CROP et réalisé auprès d’un échantillon de 1000 répondants à la fin de septembre dernier [1]. Ce sondage révèle aussi que :
• 63% des Québécois se disent fiers d’être à la fois Canadiens et Québécois ;
• 77% affirment que le débat sur l’avenir politique du Québec doit être mis de côté afin que l’on puisse s’attaquer à des problèmes plus immédiats ;
• 71% jugent dépassé le débat sur la souveraineté (dans un sondage précédent de l’Idée fédérale réalisé en avril 2010, ils n’étaient que 58% à partager cet avis);
• 73% d’entre eux seraient d’accord pour que la nation québécoise soit reconnue dans la constitution ;
En serions-nous rendus là si nos leaders souverainistes avaient maintenus le CAP sur l’indépendance immédiatement après la défaite référendaire de 1995 ? Pouvons-nous même leur pardonner de nous avoir lâchés ? Je crois que OUI ! Mais de continuer sur la même lancé encore aujourd’hui compte tenu de ces résultats catastrophiques, n’est pas acceptable.
Je crois malgré tout que la conjoncture politique n’a jamais été aussi favorable pour l’idée d’indépendance que maintenant. Si le PQ tarde encore à prendre l’exacte mesure du changement de paradigme intervenu le 2 mai, d’autres formations politiques se chargeront de combler le vide.
Par ailleurs, la bonne nouvelle de ce sondage est que :
• 25% seulement opterait pour l’indépendance du Québec si on leur demandait de choisir entre cette option et le maintien dans la fédération canadienne avec la constitution actuelle ou encore avec une constitution amendée pour qu’elle devienne acceptable au gouvernement du Québec.
Cela signifie qu’un parti indépendantiste bien organisé comme l’ON ou le PI ou mieux encore une fusion entre ces deux partis peuvent compter sur un noyau dur de 25% de VRAIS indépendantistes. Dans le contexte actuel d’éclatement du vote, ce parti prendrait le pouvoir avec une majorité des sièges francophones. Il est donc possible de construire à partir de ces irréductibles qui n’ont pas été encore contaminé par l’attitude défaitiste du PQ et de ses leaders. La seule ombre au tableau, selon moi, est le comportement des médias de masse de l'Oligarchie fédéraliste. Si les mafieux se sentent menacés, nous devrons combattre la désinformation, la manipulation et la propagande massive.
[1] http://ideefederale.ca/wp/?p=1438
Voyez où nous a menés le PQ/Marois…
63% des québécois sont fédéralistes.
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
19 octobre 2011Vous avez raison et à ce sujet, je vous suggère l'excellent texte de Richard Le Hir ''La dynamite dans notre mode de vie''. Très instructif mais qui donne froid dans le dos.
Ivan Parent
Archives de Vigile Répondre
18 octobre 2011Je suis d’accord avec vous, M. Parent. Pour compléter vos judicieuses remarques, j’ajouterais aux bonnes nouvelles une autre que j’ai omis de mentionner et que tous doivent réaliser AU PLUS VITE, à savoir que les fédéralistes ont perdu toute crédibilité au Québec. Si les astres s’enlignent bien pour nous et que nous manœuvrons intelligemment, nous pourront facilement mettre en évidence que les fédéralistes n’ont plus aucune légitimité, n’ont plus aucuns arguments pour justifier leur UTILITÉ comme organisation politique et que l’État fédéral doit être ABOLIE au Québec ! La population est très réceptive à ce genre d’argument en ce moment.
Archives de Vigile Répondre
18 octobre 2011Avant de se faire une opinion sur ce sondage, il faudrait d'abord savoir qui a commandé ce sondage. CROP a la réputation d’être fédéraliste au service de La Presse, le Power de l’oncle Paul. Il est illusoire que le sondage puisse être neutre. On peut faire dire n’importe quoi à un sondage : les questions posées, la façon de les poser, dans quel ordre, les priorités, etc. Personnellement, je ne ferais totalement confiance à aucune maison de sondage pas plus qu’aux médias. Le fait que le PQ ait bousillé l’idée d’indépendance est cependant évident même si quelques crédules patentés en promeuvent toujours l’idéologie réductrice mollassonne. En fait, ces derniers nuisent énormément à l’avènement de l’indépendance en refusant d’évoluer vers des buts plus consistants.
Un mauvais sondage pourrait fouetter les troupes mais les risque est aussi grand qu’il décourage les plus mous, j’oserais dire la majorité. Il faut comprendre que les fédérastes ne se laisseront pas déculotter facilement. Attendons-nous aux attaques les plus vicieuses, dont les sondages et la désinformation des médias surtout ceux du POWERful oncle Paul Desmarais, le véritable ennemi no.1 du Québec.
Ivan Parent
PS : une question, à qui appartient CROP?
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