Paraît-il que, selon certains analystes de la scène économique, c’est avec de l’argent que l’on fait de l’argent. En ce sens, force nous est de constater que le parti libéral de Justin Trudeau aura été celui qui a incarné le véritable changement. En effet, à l’opposé de la politique d’austérité de Stephen Harper et de Thomas Mulcair en matière d’économie, le chef libéral a su imposer à cette campagne une dynamique différente de celle de ces deux adversaires.
À partir du moment où Justin Trudeau a laissé voir à l’électorat canadien la lumière au bout du tunnel, à savoir la prospérité économique pour la classe moyenne, en martelant sans relâche qu’un gouvernement libéral serait générateur de richesses, quitte à assumer des déficits pendant quelques années, les oreilles se sont tendues vers son discours pour finalement doubler ses adversaires dans les sondages. Et tout cela malgré sa position alignée sur les droits de la personne, si chers à son « illustre » père, sur le port du niqab aux cérémonies d’assermentation de citoyenneté canadienne qui est pourtant devenue le talon d’Achille de Thomas Mulcair.
Toutefois, comme il est de coutume en politique, la lune de miel risque d’être de courte durée et il n’est pas loin le temps où nous assisterons à une centralisation des pouvoirs à Ottawa sous le règne de Trudeau fils et, par conséquent, à un blocage systématique de tout effort d’émancipation du Québec.
À mon sens, l’élection majoritaire d’un gouvernement libéral répond à un besoin de changement de la part de l’électorat. Reste à savoir si ce changement répondra aux aspirations des Canadiens et plus particulièrement des Québécois…Permettez-moi d’exprimer de sérieux doutes, le réveil risque d’être brutal!
Un commentaire pathétique
En lisant les commentaires des lecteurs parus sur un quotidien à la suite d’un article d’un journaliste, j’ai failli tomber de ma chaise lorsque j’ai lu que « c’était le cœur gros» que le lecteur avait voté libéral [alors que son premier choix était le Bloc] pour se débarrasser de Harper. C’est ce qu’on appelle un vote « stratégique ». Et combien de Québécois sont tombés dans ce piège à cons?...Absolument pathétique!
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2 commentaires
Pierre Grandchamp Répondre
23 octobre 2015Et vous, qui êtes de Québec, vous semblez un frêle loup solitaire dans cette mer conservatrice et caquiste où règne une radio dite "poubelle". Les syndicats qui ont appuyé manifestement le NPD, à Québec, en ont mangé toute une.
La Beauce et la région de Québec suivent la même ligne depuis le référendum de 1995.
Comme l'écrit J.F.Lisée, ce n'est pas tant les votes ethniques qui ont coulé le Québec...mais plutôt la Beauce et la région de Québec.
Archives de Vigile Répondre
21 octobre 2015...''lorsque j’ai lu que « c’était le cœur gros » que le lecteur avait voté libéral [alors que son premier choix était le Bloc]''...
Je ne crois pas une seconde en ce que cet ''indépendantiste'' a dit.C'est une porte de sortie pour ne pas avoir à affirmer son identité,ne pas avoir à respecter ses racines et surtout,pour ne pas avoir à mener le combat pour y arriver.Un couillard déguisé en stratège et il y en a plein dans les garde-robes.
D'autres par contre,de sincères fédéralistes,ont pu faire ce choix stratégique sans réaliser qu'ils sortaient d'un piège pour se faire prendre dans un autre et bientôt ces mêmes piégés réclameront le départ de Trudeau, etc etc...
Point de vue intéressant(en anglais)sur l'arrivée au pouvoir de Justin Trudeau.Entretien de James Corbett et Dan Dicks,21-10-2015:
Canadians Vote For 4 More Years of Oligarchy
https://www.youtube.com/watch?v=d725jqnPY5g