Stephen Harper refuse de reconnaître que les Autochtones ont été victimes d’un « génocide culturel », comme l’a affirmé la Commission de vérité et réconciliation dans son rapport.
Le premier ministre qualifie plutôt les pénibles situations vécues par les Autochtones d’« assimilation forcée ». Stephen Harper devrait se rendre compte que l’objectif ultime d’une assimilation forcée est de faire disparaître la culture d’une nation et que cela n’est rien de moins qu’un génocide culturel.
Le Canada pourrait ressortir grandi en reconnaissant la réalité vécue par les premiers habitants de notre continent. En la niant, il se réfugie dans l’hypocrisie et le négativisme historique.
Harper doit aussi décréter la tenue d’une commission d’enquête sur la disparition et l’assassinat de jeunes filles et de femmes autochtones. Il est carrément incompréhensible que les conservateurs, qui se disent les champions de la loi et l’ordre, refusent la tenue d’une telle enquête en préférant confier cette tâche à la GRC qui ironiquement est l’objet d’accusations de harcèlement et d’agressions sexuelles de la part des femmes qui en font partie ou qui en faisaient partie.
Le comportement du gouvernement fédéral est indigne d’un pays démocratique.
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