Le ministre de l’Éducation, François Blais, a décrété que désormais il n’y aura plus d’élection scolaire.
J’ai hâte de voir comment il va s’y prendre, car la Charte canadienne en vertu de l’article 23 protège les droits des minorités de langue officielle et les Anglo-québécois vont certainement contester devant les tribunaux cette décision du gouvernement. Il faut savoir que la clause dérogatoire ne s’applique pas à cet article.
Le ministre pourrait cependant n’abolir les élections scolaires que pour les commissions scolaires francophones, mais il ferait face à n’en point douter à un grave problème politique.
Il y a toutefois plus : comment pourra-t-il faire pour maintenir la taxe scolaire s’il abolit les élections?
Le ministre sera confronté à un principe à la base même de notre démocratie qui veut que ceux qui paient des taxes aient le droit de choisir ceux qui les taxent.
Les Américains nous ont légué cet important héritage démocratique qui se résume simplement par la formule : «No taxation without representation».
Bonne chance, Monsieur le ministre
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