Les médecins non vaccinés ne pourront poursuivre leurs activités en téléconsultation ni assurer le suivi de résultats d’examens et de tests de laboratoire lorsque la vaccination obligatoire des travailleurs de la santé entrera en vigueur le 15 octobre prochain.
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Le Collège des médecins explique, dans une infolettre, que le décret adopté par Québec l’obligera à suspendre le permis et le droit d’exercer de ses membres qui ne seront pas adéquatement protégés contre la COVID-19.
«Cela inclut notamment l’interdiction d’effectuer des téléconsultations et le suivi de résultats d’examens ou de tests de laboratoire», précise l’ordre professionnel.
Le Collège évalue qu’environ 3% de ses membres ne sont pas vaccinés, ce qui équivaut à environ 600 médecins. La grande majorité de ceux-ci sont des médecins toujours actifs, souligne l’organisme.
«Pour tous ceux et celles qui verront leur droit d’exercer suspendu au 15 octobre, il est maintenant de votre responsabilité déontologique d’assurer une prise en charge de vos patients et de leurs dossiers à partir de cette date, et ce, jusqu’à ce que la suspension de votre droit d’exercice soit levée», écrit le Collège.
L’organisme se dit toujours dans l’attente de «certaines précisions» sur l’application du décret.
Dans les faits, ce décret publié vendredi en fin de journée interdit le télétravail à tous les travailleurs de la santé visés.
«Le message est clair: les employés non vaccinés ne pourront pas contourner leur suspension sans solde dans le réseau de la santé. Si ce principe s’applique pour les travailleurs de la santé, ils s’appliquent tout autant pour les médecins. Ils ne font pas catégorie à part», explique le cabinet du ministre de la Santé.
À la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, on se dit d'accord avec la mesure. La vaccination, explique un porte-parole, représente une «obligation déontologique».
– Avec la collaboration de Claudie Côté, TVA Nouvelles
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