La locomotive Barrette file seule sur les rails de la déroute...

Une fausse bonne nouvelle

Débarrassons-nous des libéraux le 1er octobre 2018!

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Tribune libre

Parmi toutes les déclarations plus ou moins saugrenues du ministre de la Santé Gaétan Barrette depuis qu’il est en poste, nul doute que sa dernière révélation atteint le paroxysme de l’incohérence, voire de l’indécence.


En effet, alors qu'une pléiade de problèmes subsistent encore dans le système de santé, notamment le temps d’attente démesurément long dans les urgences ou le fait qu’un Québécois sur cinq n’a toujours pas de médecin de famille ou que les infirmières sont à bout de souffle, notre bon docteur Barrette ose lancer à l’occasion d’un point de presse que la réforme est maintenant terminée et qu’il ne reste qu’à la « peaufiner »…Eh bien, toute une nouvelle encourageante pour les usagers du système de santé du Québec et son personnel infirmier!


Décidément, on aura tout entendu de la part de celui qui devait remettre le système de santé sur pied. D’une structure nouvelle à une autre, nous avons assisté à une valse des sigles alambiqués que seuls ceux qui oeuvrent dans ces superstructures peuvent prononcer sans se tromper, tellement ils contiennent de lettres.


Toutefois, sur le terrain, rien n’a vraiment changé. La réforme Barrette est un constat d’échec sur toute la ligne. Si M. Barrette pensait que sa « fausse bonne nouvelle » réconforterait les Québécois, force est de constater que les wagons ne suivent pas la locomotive Barrette qui file seule sur les rails de la déroute au grand dam d’un système de santé de plus en plus malade...Il est minuit et cinq, débarrasons-nous des libéraux le 1er octobre 2018! 



Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2089 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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2 commentaires

  • Yves Corbeil Répondre

    17 février 2018

    Pour ceux que cela pourait consoler, nos bons docteurs politiques ont éliminé la dette du Québec...envers ses médecins. Aujourd'hui à l'heure ou l'on discute, on leur doit pus rien ils sont les mieux payés au Canada. À défaut de baisser la dette des québécois on baisse la dette de ceux-ci envers leurs soigneurs choyés par le système à une vitesse quand ça fait l'affaire et à deux en d'autres circonstances mais ça c'est un autre dossier et gâchons pas le party du docteur doolitle Couillard et son pitbull aminci qui peut recommencé à se promener à Montréal avec la soeur sourire à tête de la ville. Un grand package de complémentarité inespéré pour les québécois de n'importe quelle souche et même pas de souche. Moi si je vivais à Montréal, je proposerais de prolongé la ligne rose bien au delà de Lachine en faites je l'enverais jusqu'au chemin Roxham près de Lacolle ou les futures voteux entre. Lâchez pas vous êtes les plusss meilleurs dans vos domaines respectif, pas respectueux pour tous mais y faut c'qui faut pour se maintenir sur le trône de la bécosse que vous faites du Québec.


  • Yves Corbeil Répondre

    16 février 2018

    M.Marineau, c'est toute la justice sociale qui est en déroute dans notre société et il n'y a présentement rien absolument rien pour préserver la population contre les accusations, jugements et condamnations dans une même journée au diable les droits et libertés, les réseaux sociaux sont nos nouveaux tribunaux. Je ne minimise aucunement le crime de certaines personnes qui doivent être traduit devant la loi mais cette nouvelle forme d'inquisition qui s'installe à demeure chez nous sans que nos dirigeants en prennent la commune mesure à hauteur des dommages présents et futures pour les accusés et les accusateurs me laisse triste et fâcher de ma société qui mérite mieux comme dirigeants et preneurs de décisions. Le silence de ceux-ci pour des raisons électorales face aux différents groupes actifs de notre société est de la basse politique de très petites personnes.



    Pour moi cecl est la vraie déroute de notre société, le reste c'est la bullshit perpétuel des libéraux depuis quinze ans. Qu'est-ce qui fonctionne comme du monde à part la perception des taxes et impôts par nos bandits à cravates libéral, ces champions économiques qui prennent le peuple en otage pour arrivé à leur propre fin et ne vous en faîtes pas personnes la privatisation bat son plein, la main d'oeuvre bon marché entre à coût de cinquante miles par année avec un objectif de soixante et pendant ce temps là nos chèques de pension du Québec on eu un beau 1,5% d'augmentation soit une centaine de dollars par année, merci Phillipe. J'aurais donc due être un docteurrrrr, spécialisé en politiiiiiiiique... Peut-être que j'aurais adopté une famille moé si sti! avec mon AJUSTEMENT salariale qui me mets au niveau des anglais de l'Ontario...