La Turquie s’entoure de murs: elle a déjà construit des barrières aux frontières avec l’Irak et la Syrie et s’apprête à en ériger une autre à la frontière iranienne.
La République de Turquie a achevé la construction d'un mur long de 700 km à la frontière syrienne destiné à la protéger des terroristes, a annoncé jeudi le journal turc Hurriyet se référant au ministre turc de la Défense nationale, Fikri Isik.
Le nouveau mur est beaucoup plus court que la célèbre Grande Muraille de Chine longue de 21.000 km, mais sa longueur est déjà comparable à celle du mur qui sépare Israël et la Cisjordanie.
Les frontières de la Turquie seront équipées de caméras de surveillances et de capteurs dans le cadre des mesures appelées à garantir «la sécurité intégrée», a précisé le ministre Fikri Isik devant les parlementaires.
Les autorités turques ont en outre lancé les travaux de construction d'un mur à la frontière iranienne.
Ces dernières années la construction de barrières frontalières devient de plus en plus populaire dans le monde. Le Président américain Donald Trump a annoncé son intention d'ériger un mur à la frontière mexicaine, provoquant une vague de critiques. Les pays baltes essaient de rendre imperméables leurs frontières avec la Russie et la Biélorussie. L'Ukraine a annoncé en 2014 la construction d'un «mur européen» à la frontière russe.
En 2015, la Hongrie a aussi décidé d'ériger des barrières le long de ses frontières avec la Serbie, la Roumanie et la Croatie. La Slovénie a suivi son exemple, annonçant son projet de construction d'un système de barrières à la frontière croate. L'Autriche a pour sa part annoncé le lancement des travaux de construction d'un mur à la frontière slovène. La Macédoine a commencé à ériger une barrière à la frontière avec la Grèce et l'Espagne a voulu dresser un mur à la frontière terrestre avec le Maroc.
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