Pour que cessent les tergiversations du PQ et l'inertie des Québécois...

Un changement de cap s'impose

Option nationale nous ouvre la voie!

Tribune libre


Dans son article du 20 janvier paru sur cette tribune sous le titre « Le peuple ne sent pas l’urgence d’agir », Pierre Tremblay attribue en grande partie la stagnation des Québécois concernant leur statut politique aux multiples tergiversations du PQ depuis des décennies…et, je ne peux faire autrement que de lui donner raison !
« Selon moi, le travail de préparation du terrain n’a pas été bien mené. La propagande n’a pas été bien dirigée. Au lieu d’avoir mis en place des instruments de promotion de la souveraineté du Québec, le Parti québécois s’est amusé à gérer la province à la petite semaine en perdant son agenda. »
Par ailleurs, un commentaire d’Yves Rancourt, émis à la suite de mon article paru sur cette tribune en date du 18 janvier sous le titre
« Que veut le Québec ? », apporte, à mon sens, un volet complémentaire qui peut très bien être considéré comme un corollaire de l’interprétation de Pierre Tremblay :
« Le mouvement souverainiste est lui-même né à l’époque de "nègres blancs d’Amérique". Or, si l’on examine de près la situation économique du Québec, force est de reconnaître que le Québec ne connaît pas présentement une situation de chômage, de sans-emploi ou autres qui amènerait la population à sortir dans la rue pour réclamer des changements de politiques ou de régime.
J’ai plutôt l’impression, pour reprendre le titre d’un livre du grand économiste américain John Kenneth Galbraith, que le Québec ressemble plutôt présentement à une " république des satisfaits", où y règne une forme de "culture du contentement". On ne voit plus les syndicats dans la rue, pas plus les agriculteurs, encore moins les grandes corporations professionnelles, pas beaucoup plus les étudiants qui semblent aussi généralement satisfaits de leur sort. »
Devant ces deux réflexions tout aussi pertinentes l’une que l’autre, je pose l’hypothèse suivante : si « le travail de préparation » est bien mené et que « la propagande » est bien dirigée par un parti qui met résolument le cap sur l’indépendance, le Québec sortira de sa coquille de « république des satisfaits » et de « culture de contentement » qui le contraint au statu quo.
En conclusion, nous avons besoin d’un parti animé par un leader crédible qui administrera aux Québécois l’électrochoc nécessaire qui les fera sortir de cette doucereuse complaisance et les éveillera sur les avantages de devenir un État souverain… et ce parti, c’est l’Option nationale de Jean-Martin Aussant !
Henri Marineau
Québec

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Henri Marineau2090 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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1 commentaire

  • François Ricard Répondre

    22 janvier 2012

    M. Aussant et l'ON ont un programme simple, direct et emballant et axé sur l'indépendance.
    La meilleure chose qui pourrait nous arriver ce serait voir le PQ rapatrier M. Aussant et adopter la stratégie de l'ON.
    Pour cela, il faut que Mme Marois lâche le morceau.
    Si quelqu'un pouvait lui aider à prendre cette décision...