Parti libéral du Canada

Trudeau en réflexion… démissionner ou rester?

Tribune libre

Suite à la démission choc de Chrystia Freeland de son poste de ministre des Finances, les événements se sont bousculés à la vitesse grand V si bien que Justin Trudeau se retrouve dorénavant inéluctablement placé devant le choix de quitter son poste de premier ministre ou d’y demeurer. Une sérieuse période de réflexion s’impose inévitablement au premier ministre.

À mon sens, quelques arguments, tels les soupçons de plus en plus nombreux des membres de son caucus à l’égard de son leadership, la discrétion pour le moins gênante de certains membres de son cabinet sur son avenir politique, la dégringolade du Parti Libéral du Canada dans les sondages qui stagne dans les intentions de vote des Canadiens depuis des mois, militent en faveur d’une démission de Justin Trudeau.

En revanche, d’autres arguments, tels l’assurance d’une certaine stabilité avec l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, la performance d’un tribun qui excelle en campagne électorale, son désir quasi hystérique de se mesurer à Pierre Poilievre dans un marathon pré-électoral, une raison personnelle inconnue qui le pousse à s'accrocher même quand les circonstances s’acharnent contre lui, convergent pour que Justin Trudeau demeure à son poste.

Justin Trudeau incarne un politicien aguerri qui excelle dans l’art de communiquer ses émotions aux Canadiens en toutes circonstances dans la foulée de l’expertise de ses études en art dramatique. De ce fait, sa décision, peu importe la direction qu’elle prendra, revêtira à n’en pas douter une prestation digne des héros du théâtre classique français. Le premier ministre est maintenant parvenu à l’heure du choix shakespearien, démissionner ou rester. Lui seul peut y répondre en son âme et conscience…


Henri Marineau, Québec



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1 commentaire

  • François Champoux Répondre

    24 décembre 2024

    Bonjour M. Marineau,

    Vous voici dans une envolée théâtrale! Je ne vous suis pas beaucoup sauf dans votre dernière partie : Justin Trudeau n’a jamais été autrement qu’un comédien à la barre du pays le Canada. Là, les Canadiens découvrent le vrai Justin Trudeau, passablement “bon premier” dans l’art oratoire de manipuler les textes pour simplement séduire. 


    Mais ça ne va plus et le seul charme du “beau premier”, “beau parleur” ne fonctionne plus du tout: il a commis une erreur de stratégie, absolument niaise, déconcertante en se fiant à ses propres conseillers ou conseillères qui lui ont fait déclamer des sottises et qui vont lui indiquer finalement la sortie de son rôle “premier” dans cette trop longue tragédie. Sa fin est proche et le retour de la femme n’en sera que plus glorieux. Même son ex-femme qui était si amoureuse de ce séducteur s’est relevée admirable dans sa remontée personnelle : une femme forte finalement. Le problème sera grand cependant pour le Canada devant ce farfelu, mais dangereux président américain qui souhaite faire du Canada le 51e État des United States of América. 

     Oui, le danger deviendra de plus en plus grand : MAGA-CANADA, MAGA-CANADA-MEXIQUE, MAGA-AMERICA! 

    La tradition anglaise et française saura-t-elle se respecter pour sauver les meubles? Parlant de meubles, à Maskinongé, samedi 21 décembre dernier, l’usine de meubles BERMEX n’a pas passé le test; il semble que la guerre économique entre les États-Unis et le Canada pourrait avoir mis le feu : perte totale. Et les chômeurs commencent à s’additionner. Quand même curieux cet incendie à la suite des menaces de cette guerre économique en cours de réalisation… Bermex existait à cause de son principal client, les USA. 


    François Champoux, Trois-Rivières