« Est-ce qu’on est devenu moins tolérants aux difficultés régulières, et, dès qu’un élève a une difficulté, on s’énerve et on l’envoie chez le docteur? » Telle est la question que se pose à juste titre une experte en éducation à propos de la croissance du nombre de cas d’élèves « handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage » (EHDAA) dans nos écoles publiques.
À cet effet, à constater le pourcentage d’élèves identifiés EHDAA, à savoir près de 21% de nos élèves assis sur les bancs d’école, nous sommes en droit de nous demander, sans pour autant banaliser ce constat, si les intervenants de notre réseau scolaire ne sont pas un peu trop rapides sur la gâchette des EHDAA…
En effet, avant de marginaliser une telle légion de nos jeunes Québécois dans des castes d’ « enfants à problèmes », peut-être serait-il opportun de jeter un coup d’œil sur la situation familiale tendue dans laquelle baignent plusieurs de ces jeunes, et tenter de désamorcer le conflit auquel sont confrontés ces jeunes entre l’école et la famille.
Une démarche qui pourrait, à mon sens, dédramatiser le comportement « marginal » de plusieurs de ces jeunes qui ont peut-être simplement besoin d’un peu de reconnaissance et d’attention pour amorcer un virage axé sur leur estime de soi.
Quand on considère qu’un jeune Québécois sur cinq de notre réseau public d’éducation au Québec est hypothéqué pour cause de problèmes inhérents à son comportement à l’école, il y a de quoi être profondément inquiet et se demander si la solution ne se trouve pas ailleurs que dans l’embrigadement de ces jeunes dans des ghettos dévalorisants et sectaires.
Et cet « ailleurs » se niche selon moi, pour plusieurs de ces jeunes, dans l’arrimage salutaire qui doit s’effectuer de toute urgence entre les parents et les intervenants du réseau scolaire, à défaut de quoi nous risquons de perdre toute une génération de jeunes Québécois en les isolant au lieu de les intégrer à leur juste valeur.
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
20 mai 2014En effet, le nombre d'enfants subissant le diagnostic d'un d’un trouble déficitaire de l’attention (TDA) ou d’un trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (THADA) est sans cesse en augmentation. D'après de récentes études, le trouble proviendra de la combinaison du tabac et de la grossesse chez la grand-mère.
[TDA et THADA>http://sante.canoe.ca/channel_health_news_details.asp?channel_id=2001&relation_id=3483&news_channel_id=2001&news_id=8668&rid=]