(QUÉBEC) Il le niait depuis des semaines, mais la nouvelle est désormais confirmée : Thierry Vandal a accepté un emploi qui l'amènera à s'établir à New York très bientôt.
Après dix ans à Hydro-Québec, Vandal sera responsable de la division Axium de Fiera Capital, firme d'investissement de Montréal, aussi active aux États-Unis. M. Vandal, un ingénieur de formation, sera chargé de la division américaine de la firme, qui se spécialise dans les investissements dans les infrastructures.
La rumeur de son départ, avec sa famille, vers la Grosse Pomme circulait déjà en février dernier, mais Vandal, toujours à la tête d'Hydro-Québec à l'époque, avait nié qu'il projetait de déménager. L'annonce de son départ pour les États-Unis a toutefois pris de l'ampleur dans les milieux financiers depuis quelques jours.
Son déménagement se fera durant l'été. M. Vandal avait soulevé la controverse quand on avait appris qu'il touchait une généreuse indemnité de départ, de plus de 450 000 $, bien qu'il ait lui-même décidé de mettre prématurément fin à son contrat. À 54 ans, M. Vandal recevra par la suite une allocation de retraite du même ordre après dix ans passés à la tête de la société d'État. Il était arrivé huit ans plus tôt comme vice-président d'André Caillé.
À la fin des années 80, Thierry Vandal était président de la commission politique du Parti libéral du Québec. Chez Fiera Capital Axium, Vandal sera en pays de connaissance : Pierre Anctil, lui aussi un ancien du PLQ et un ingénieur, y occupe déjà un poste depuis quelques années. M. Anctil était devenu par la suite chef de cabinet de Daniel Johnson, qui avait brièvement occupé le poste de premier ministre de janvier à septembre 1994.
M. Anctil avait été précédemment vice-président chez SNC-Lavalin, où il s'occupait de la gestion du portefeuille de sociétés d'infrastructures et de concessions.