Tapis rouge

Billet de Caroline


La journaliste Radio-Libérale

Christine St-Pierre

se décide à faire la sotte en politique

car, évalue-t-elle, les planètes

sont bien alignées.

Le courant passe entre

Stephen Harper et John James Charest.

L’heure est à la bonne entente.

Et vive la continuité.
L’un étant le prolongement de l’autre

ces atomes crochus

n’ont rien d’un phénomène surnaturel.

Avec les gains probables de l’ADQ,

ce sera la droite conservatrice

qui passera à l’action.
Les Québécois sont sur le point

de dérouler le tapis rouge

des fédéralistes de la droite conservatrice.

Tout cela pourquoi ?

Parce que le chef du PQ, André Boisclair,

couronné dès l’annonce de sa participation

à la course à la direction du parti

par les médias fédéralistes

ne répond pas à leurs attentes.
Allons-nous accorder plus d’importance

à une étoile filante

qu’à notre cause ?

Qu’est-ce qui prouve que les anti-séparatistes

n’ont pas participé à la victoire de Boisclair

dans le but de casser le parti

une fois pour toutes ?

Et qu’adviendra-t-il du Bloc au lendemain

d’une défaite péquiste ?
Les Québécois qui semblent ne s’être jamais

remis de « l’échec » du dernier référendum

s’empresseraient-ils, face à la double-raclée PQ-Bloc,

de mettre sur pied un nouveau parti ?

Un PQ amélioré ?
Ce sera l’affaissement.
Est-il possible que les Québécois

se soient de nouveau fait piéger

par les fédéralistes ?
Dans le documentaire

LA DIGNITÉ D’UN PEUPLE

le cinéaste argentin Fernando Solanas,

à travers différents personnages,

tend à démontrer que pour gagner une cause juste

il s’avère indispensable de réunir deux éléments :

la solidarité et un hymne national.
La solidarité nous donnera

l’hymne national

de notre pays.
Arrêtons de faire le jeu de ceux

qui nous combattent.

Entendons-nous pour porter le PQ au pouvoir

et procédons, en temps et lieu,

à des réajustements en profondeur.

Nous ferons comprendre à Boisclair,

ou à son successeur,

qu’il n’a pas à parler en son nom

mais en notre nom

celui d’un peuple fier, fort et uni.

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
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Chapitre 2
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Chapitre 3
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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    4 mars 2007

    Madame Potvin,
    lorsque les membres du PQ votent en faveur de la nationalisation de l'éolienne et que Boisclair n'en tient pas compte; lorsque 73% de la population du Québec désapprouve le port du kirpan à l'école et que Boisclair n'en tient pas compte, on peut dire que Boisclair émet des opinions qui lui sont personnelles. Un chef doit savoir écouter les membres de son parti. Il doit savoir écouter les électeurs qui ont le pouvoir de lui procurer la victoire ou de lui infliger une défaite.
    Cet exercice s'appelle la démocratie.
    CM

  • Archives de Vigile Répondre

    3 mars 2007

    Madame Moreno,
    Vous demandez aux Péquistes de voter pour leur parti alors que vous comparez M. Boisclair à une étoile filante et promettez qu'après l'élection du PQ, vous lui direz CE QUE VOUS ET VOS ACOLYTES DESIREZ sans tenir compte du fait que 54% des membres ont voté pour lui. Ça, c'est plus de la moitié du parti Madame. Au risque de me répéter, je vous demande: que faites-vous de la démocratie?
    Je vous ferai remarquer que l'unité occasionnelle ne s'appelle pas unité, ça s'appelle OPPORTUNISME et ça ne donne pas de fruits.
    Parlons de démocratie. Il est vrai qu'elle nous donne le DROIT de parole, donc de défendre nos idées, mais il y existe également le DEVOIR de se rallier à la majorité. Autrement, cela s'appelle ANARCHIE et nous savons tous que l'ANARCHIE ne mène jamais à la victoire.
    Je vous signale que le temps requis entre deux référendums , c'est-à-dire le temps qu'il faut pour absorber le choc de l'échec du 1er et préparer la suite des choses, est d'au moins 15 ans. Ce n'est pas moi qui le dis, mais un politologue français. L'impatience ne mène nulle part. La société évolue lentement et en politique, il faut respecter son rythme. Je vous assure que les chefs de parti le savent et en tiennent compte.
    Deuxième chose: lors d'une élection, 4 à 5 candidats se partagent le vote et ont un programme de parti à défendre. Si vous y ajoutez le choix du pays, voilà l'assurance encore plus forte que vous n'arriverez jamais à récolter 50% des voix et plus.
    Enfin l'intrusion du Fédéral lors d'une simple élection ne peut plus être évitée: il n'y a qu'à regarder la tactique de Harper qui présentera son budget le lendemain du débat des chefs. Cette stratégie est drôlement plus productive que celle que vous nous proposez pour le lendemain d'une victoire de notre parti.
    Bousiller la démocratie au Québec, que ce soit lors d'une élection ou d'un référendum, dès qu'il s'agit de sauver le Canada, le Fédéral saura toujours le faire.
    Pourquoi alors, avoir tant peur d'un autre référendum. Je souligne en passant que le pourcentage attribué au rejet d'un référendum est nettement exagéré et peu fiable. J'ai eu l'occasion à la fin des années 95, de répondre à une maison de sondage "non à la tenue d'un référendum" car je pensais qu'il était encore trop tôt. Aujourd'hui, je crois que le temps est venu, à la condition de faire élire le PQ avec une forte majorité. Au fait, à quand remonte le dernier sondage à ce sujet?
    Quant aux maisons de sondage, vous connaissez la question de CROP pour mesurer le taux de confiance envers les chefs? "...à quel chef confieriez-vous votre enfant à garder un soir?" Plus homophobe que ça, tu meurs! Le président de cette maison de sondage s'est défendu devant un journaliste en disant que la question avait été écrite par La Presse. Comme objectivité... Ce sondage d'après moi devrait être comptabilisé par le DGE comme dépense du Parti libéral en attendant qu'un gouvernement considère les sondages comme objets de désinformation et les interdise. Qu'on ne vienne pas me parler du droit à l'information, je le reconnais et je le défends. Mais je ne reconnais pas une manipulation aussi évidente comme de l'information.
    Enfin, n'oubliez pas que faire l'indépendance, c'est un combat. Et qui dit combat, dit chef.
    Si vos amis et vous n'arrivez pas à vous comporter ni en démocrates, ni en combattants, vous nuisez à la victoire de l'Indépendance.
    Alors si nous perdons cette élection par un grand écart des voix, nous vous en tiendrons responsables, quoi qu'en dise Mme Ferretti. Dans la vie, il faut être capable d'assumer les conséquences de ses choix.
    Contester, contester, ne jamais se rallier, sauf juste avant l'élection, a créé un climat malsain au sein du parti. Ce faisant,vous avez donné aux médias tout le jus nécessaire pour placoter sur la faiblesse du chef, ergoter sur ses difficultés au sein de son propre parti en plus de s'attaquer à sa vie personnelle. La PERCEPTION, vous connaissez? Vous avez inventé une image du chef que les médias se sont empressés de "paufiner".
    Ils ne parlent que de ça au lieu de nous renseigner sur le programme de M. Boisclair. Le focus est donc mis sur le programme insensé de Mario Dumont.
    Ce n'est pas le chef qui est faible, c'est le PQ qui est malade de ses membres.
    Thaïs Potvin

  • Archives de Vigile Répondre

    3 mars 2007

    J'abonde dans votre sens Mme Moreno et M. Frappier!
    Les fédéralistes avancent unis et tambour battant!
    A propos d'unité de nos adversaires rappelez-vous seulement comment Harper n'a pas hésité à lancer son pavé au sujet de la reconnaissance de la 'nation-québécoise-enfermée dans-un-Canada-uni', quitte à aider les libéraux fédéraux à ne pas se diviser sur ce sujet lors de leur congrès.
    Et les indépendantistes pendant ce temps, que font-ils? Il font comme la cigale de Lafontaine!
    CHASSER CHAREST DU POUVOIR EST UNE 'PRIORITÉ NATIONALE' et en nous mobilisant, au lieu de bouder la couleur de la cravate d'André Boisclair ou la virgule autour du moment du prochain référendum, NOUS SOMMES ASSEZ NOMBREUX POUR Y ARRIVER. CELA C'EST SERVIR L'INTÉRÊT DU QUÉBEC. Combien sommes-nous à être atteints du syndrome de la division, incarné par Françoise David? Serons-nous assez maso. pour laisser la voie libre aux fédéralistes qui vont nous planter plein de fric dans la campagne le 19-03, ne reculant devant aucun geste immoral pour arriver â leurs fins?

  • Archives de Vigile Répondre

    3 mars 2007

    Mme Moreno, vous dites:
    "Les Québécois sont sur le point
    de dérouler le tapis rouge
    des fédéralistes de la droite conservatrice.
    Allons-nous accorder plus d’importance
    à une étoile filante
    qu’à notre cause ?"
    C'est quoi notre cause?
    La gauche, ou le peuple québécois?
    Je vous rappelle que Harper est celui qui a rédigé, pour le compte de l'Alliance-Reform, les modalités de sécession de l'ouest canadien en cas de séparation du Québec.
    Le conservatisme au fédéral est à notre avantage.
    Si nous jouons cette carte au Québec, nous serons plus près du but.
    S'il faut aller à droite, allons à droite.
    Ce n'est pas un parti qu'il nous faut, mais tous les partis.
    Nous devons former une force électorale dont les partis ne pourront pas ignorer. Cette force, nous avons fait l'erreur de la remmettre au même parti qui en a abusé.
    Notre cause doit restée focusée sur le peuple québécois.
    Il faut être cappable de nager pour le rendre à l'autre bout de la rivière.

  • Jean Pierre Bouchard Répondre

    2 mars 2007

    Les carnets ou forums spécifiquement électoraux ne sont pas tant fréquentés surtout par des gens davantage lucides des enjeux politiques. Pendant que plusieurs sont tentés par des tiers partis qui ne pourront qu'assurer la réélection des libéraux où d'autres en appuyant M.Dumont ne trouveront mieux que de garantir le succès de l'un des deux poulains de Stephan Harper.

    Ce dernier peut se taper dans les mains en se disant qu'il sera gagnant au Québec que ce soit avec J.Charest ou M.Dumont. L’extinction possible du PQ sera d'autant jouissive pour lui qu'un chef gai y mordra la poussière préparant de fait la table pour la disparition du Bloc à la prochaine élection fédérale. Surfant sur un budget fédéral d'intrusion au Québec sans que cela ne dérange presque personne.

    Tout cela pour dire qu'il suffit d'écouter l'humour très gras de Chapleau à la télé pour constater que la zizanie gauloise des Québécois les condamne non seulement au ridicule mais à une éventuelle disparition folklorique. Puis de mars à mai, préparer le terrain au Québec même pour l'élection d'un gouvernement majoritaire conservateur c'est nier l'écologie et c'est renforcer le conservatisme autoritaire tout comme son militarisme. Est t’il possible pour plusieurs citoyens d’être en mesure de faire de la déduction ou de la perspective en politique ? La politique c’est l’art de la ruse, par fierté ne tombons pas dans le machiavélisme de S.Harper.