Nous savons tous que les policiers ont un rôle important à jouer dans notre société, le maintien de l’ordre, la sécurité publique, le respect des lois et le maintien de la paix
envers et pour tous les citoyens. Mais, ce pourrait-il qu’au niveau municipal, on assiste à certains dérapages ?
Nous savons tous que le maire d’une ville est indirectement le patron de ces agents de la paix, car ils sont, en quelque sorte, des employés municipaux. Si nous tenons compte de tout ce qui se passe actuellement dans le monde municipal au Québec : collusions, corruption, et magouilles de toutes sortes, est-ce possible que ces justiciers de l’ordre soient impliqués malgré eux à suivre des directives, des ordres, qui débordent de leurs taches ? Il devient simple et tentant pour une mairesse ou un maire d’interférer subjectivement sur leur corps policier, afin de protéger des intérêts personnels.
Qui est la mairesse de Ste-Thérèse
La mairesse Sylvie Surprenant semble en mener large au conseil municipal de Ste-Thérèse, et dans divers organismes et
conseils d’administration connexes. Cette dernière, selon l’organigramme du conseil d'administration de la régie inter municipale de police Thérèse-De Blainville, est présidente de ce conseil, et Mme Denise Perreault-Théberge, conseillère de Ste-Thérèse, siège aussi sur ce C.A. [On me dit que la mairesse n'occupe plus ce poste depuis quelques mois, mais son influence reste] Nous comprenons donc que la mairesse de Ste-Thérèse est très influente sur ce corps policier inter municipal. De plus, Mme Surprenant est administratrice au sein de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), et travaille présentement à l’élaboration d’un «livre blanc» dans lequel seront répertoriées plusieurs solutions... d’éthique municipal.
Contexte entourant les éclaboussures de Mme Surprenant
Nous savons tous que la mairesse de Ste-Thérèse s’est retrouvée plus d’une fois, au cours de la dernière année, sur la une de différentes tribunes médiatiques. Plusieurs évènements louches, quant à sa gestion municipale, l’ont placé devant les projecteurs.
En effet, l'équipe spéciale de vérificateurs du ministère des Affaires municipales enquêtait sur le processus d'attribution de contrats de Mme Surprenant. Il est stupéfiant de constater que la ville de Ste-Thérèse a accordé au cours
des huit dernières années 95% de ses contrats à la firme de génie-conseil Dessau, et à ses filiales COGEMAT, LVM Technisol et Groupe Gauthier, devenues depuis PLANIA. La mairesse Surprenant reçoit depuis des années des cadeaux de Noël de ces firmes qu’elle dit être en partenariat avec la ville. Nous savons que Mme Surprenant se laisse gâter par, entre autres, la firme génie-conseil Dessau. Elle s’est rendue, à plusieurs reprises, au Centre Bell pour assister à des matchs du Canadiens dans la loge privée de la firme. L’an passé elle avait nié ces faits à deux reprises à une journaliste de Radio-Canada. Devant des preuves, dernièrement elle a finalement avoué y être allée..! Bizarrement,
la mairesse parle d’éthique comme une valeur fondamentale qui, selon elle, se trouve désormais encadrée par le Code d’éthique et de déontologie de la Ville de Sainte-Thérèse, adopté le mois dernier… OUF!
Nous savons donc que la mairesse de Ste-Thérèse ment – loge privée de Dessau au Centre Bell - qu’elle joue avec les lois, et que, selon plusieurs, elle a perdu la confiance de sa population. Mme Surprenant est sur le vif, et aux aguets constamment, cela pourrait expliquer sa susceptibilité et son agressivité à répondre à des questions compromettantes, et d’ordonner à ses « soldats » d’agir au-delà de leur mandat.
Ste-Thérèse : Assemblée municipale du 5 décembre 2011
Le 5 décembre dernier se tenait à Ste-Thérèse l’assemblée mensuelle du Conseil municipal, ayant à sa tête la mairesse Sylvie Surprenant. Quatre membres du RRQ se présentent au Conseil de ville, comme tout citoyen, pour assister à la séance.
Nos valeureux rrquistes sont assis en avant, bien identifiés, et écoutent attentivement les déboires de Mme Surprenant. À la période de questions, l’un d’eux demande poliment à la mairesse : « Madame pouvez-vous me dire combien il y a de firmes d'architecte qui travaillent pour la ville »..! Mme surprenant, incapable de répondre précisément dit : « Bin là, je ne sais pas, désolé…». Il semblait clair que cette question avait irrité la mairesse, et que cette dernière, qui est très « contrôlante », ne laisserait pas nos quatre gaillards l’embêter publiquement.
Il faut noter que la mairesse avait interrompu la séance, au tout début, sous prétexte que son micro allait mal - ce n'étais pas le cas - pour chuchoter quelque chose à l'oreille de la directrice-générale. Cette dernière et l'assistant directeur-général quittent la scène pour aller à l'arrière de la salle, parler à deux policiers appelés en renfort, voyant la présence remarquable de ces quatre membres du RRQ. De plus, dans son introduction, Sylvie Surprenant fait mention et honore le directeur de la sécurité publique de la régie inter municipale de Thérèse-De Blainville, monsieur Michel Foucher,
qui était représenté à l’assemblée, par son acolyte : M. Gaudrault. Finalement, quatre policiers surveillaient nos quatre résistants assis gentiment…
Vers le milieu de la séance, ces quatre membres décident d’aller à l’extérieur pour discuter et fumer une cigarette, comme tout citoyen. À leur sortie, les policiers les dévisagent grossièrement. Les policiers sortent aussi et vont à leur auto-patrouille.
Les rrquistes ont aperçu, en plus du premier véhicule de police, trois autres auto-patrouilles dans le stationnement. Ces quatre citoyens aux couleurs du RRQ devaient être très dangereux, ou on ne voulait que les intimider..?
Après environ 45 minutes de surveillance, un des policiers sort de sa voiture et dit à Carl Contant, un des rrquistes, de lui remettre ses pièces d'identité. Chose qu’il a fait sur le champ.
Puis, ils l'ont amené près de l'auto-patrouille. Pendant 10 minutes ils ont tenté de l'intimider, mais le Patriote Contant n'a pas cédé.
Quand un deuxième policier s'est approché en mettant ses gants de cuir, son compagnon, Donald Rouleau, s’est rapproché pour demander aux policiers ce qui se passait. L’agent Bérubé - matricule 213 - se tourne vers lui et dit : « toi, montre moi tes pièces d'identité ». Donald Rouleau lui demande pourquoi,
et le policier lui répond, en montant le ton de quelques octaves : « Je t'ai dis de me donner tes pièces d'identité », ce qu’il a fait. Pendant 45 minutes ils ont cherché dans leur livre de règlement, et par la suite sont allés dans le coffre arrière de la voiture auto-patrouille pour chercher un autre livre noir. Après un autre 30 minutes, ils sortent de l'auto et remettent à Carl Contant et Donald Patriote une contravention de $146 chacun pour : Avoir jeté des cendres sur un lieu public… Incroyable ! On appelle cela de l’intimidation et de l’abus de pouvoir.
Nos deux valeureux patriotes ont bien l’intention de contester la contravention, mais aussi de déposer une plainte au comité de déontologie policière pour ABUS, INTIMIDATION ET HARCÈLEMENT.
Notez que ce qui est reproché aux membres du RRQ sur les constats d’infraction, semble, à première vue normal, mais l'est-il vraiment ? Les faits reprochés -
avoir jeté de la cendre par terre dans un lieu public ou privé – est une loi qui date du XIXe siècle à l’époque des foyers au charbon et au bois. Il est évident que les policiers ont voulu intimider ces résistants. Il est compréhensible que les policiers aient dû dépoussiérer leur vieux manuel de règlements municipaux, afin de trouver cet article de loi désuet qui n’est plus appliqué aujourd’hui.
De plus, quand les autres membres présents ont quitté, une voiture de police les a suivi, collée au derrière, et les a dépassé cote à cote afin des les intimider. Eh oui, la mairesse Sylvie Surprenant a vraiment des choses à cacher, pour être ainsi sur ses dents !
Le monde municipal est corrompu jusqu’à l’os. Un nettoyage en règle s’impose. Il faut dénoncer, ville par ville, à la face des québecois, ce qui se passe dans l’ombre des municipalités du Québec… Tous ces petits combats réunis, mèneront à une grande victoire… Nous vaincrons !
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1 commentaire
Jean-Claude Pomerleau Répondre
12 décembre 2011M Michel Dion,
D'abord vous félicitez pour la qualité de vos analyses. Si Vigile peut faire une contribution à la cause, c'est d'abord et avant tout comme décodeur de la politique (contexte et situation) dans un cadre de réflexion que n'autorise pas les médias de masse.
Certains se demanderont quelle rapport votre texte avec la souveraineté.
En dehors de tout bravado de rhétorique, la souveraineté suppose la reprise du contrôle effectif de notre territoire; ce qui inclus les municipalités, que les souverainistes ont abandonné aux réseaux affairistes libéraux depuis trop longtemps. La lutte pour sortir ces gamiqueux du décor va donc tout à fait dans le sens de la reprise en main de notre territoire nationale. De plus cette lutte contre la corruption endémique au Québec permet aux miliatnts souverainiste de démontrer qu'il s'agit d'un sous produit du fédéralisme.
On ne peut que féliciter le RRQ pour avoir compris que la lutte se mène sur tous les terrains (Caisse de dépôt, SNC, etc..). L’apparition du groupe là où on ne l'attendait pas et les réactions qui s'en suivent démontre la pertinence de leurs interventions. (La politique nait de l'antagonisme).
Notre cause suppose que l'on assume 3 rapports de forces en même temps: Politique, économique (les réseaux affairistes) et médiatique. Le RRQ les mène de front , malgré ses modestes moyens. Vive le RRQ.
Et bravo à vous pour vos analyses qui participent concrètement à la lutte.
Vigile a connu une année plus qu’encourageante. Je fais un souhait pour l'année qui vient et qui sera déterminante pour notre avenir comme nation, qu'il y ait plus de de textes comme le vôtre et moins de chroniques d'humeurs.
JCPomerleau