Le mot déception est un mot faible. Nous vivons dans un carcan fédéral étouffant et le peuple québécois semble s'y complaire. Comme je l'ai déjà mentionné dans des textes précédents, à l'instar de plusieurs autres scripteurs, nos plus acharnés ennemis sont à l'intérieur de nos murs. J'utilise le mot mur parce que c'en est un, un manque de vision à long terme, le mur de la honte, celui des lamentations, sans référence à celui de Jérusalem. On se lamente sur notre sort, mais on ne veut pas en sortir de peur d'être heureux!!!
Jean-François Lisée qui fut naguère un bon chroniqueur, comme vous le savez tous, a lancé un énorme pavé dans la mare des Québécois. Selon toute apparence, il ne peut pas supporter que quelqu'un soit plus populaire que lui alors, en bon Québécois, il tente de descendre PKP à son niveau (un nouveau monsieur 2%). Misère! J'ai connu Pierre Péladeau père. Ce n'était pas un homme parfait, bien sûr, mais c'était un constructeur d'empire, une personne entreprenante qui a aussi exercé un mécénat assez extraordinaire. Pensons seulement à l'Orchestre Métropolitain qu'il a tenu longtemps à bout de bras. Pierre-Karl était un petit garçon d'une dizaine d'années. Le petit garçon a vieilli et, d'après ce que nous savons, il a la même poigne que son père. C'est incroyable de constater que l'importance de sa fortune agace tellement les petites gens nombrilistes, aussi médiatisés soient-ils. Comme la misère sur le pauvre monde, bien sûr, les médias, dits de masse, se sont empressés de monter en épingle celui qui dérange tellement le système. À la lecture de ces journaux, Le Devoir, La Presse (bien sûr) et même le Journal de Montréal, on se désole de voir comment ces derniers s'en donnent à cœur joie avec les "maladresses" de Lisée. Sont-ce d'ailleurs des maladresses? Lisée n'est pas un imbécile, il devait tout de même savoir le tort qu'il allait faire à tout le Québec en fournissant des armes toutes fourbies d'avance à nos "meilleurs" ennemis et le pire doit sans doute venir de son livre qu'il doit publier incessamment. Le sale trio des gros docteurs / bandits salive, rien que d'y penser.
Je constate malheureusement que le Parti Québécois est toujours égal à lui-même, un parti de carriéristes égocentriques. Que fait PKP dans ce panier de crabes? Réussira-t-il à en améliorer le standard de qualité politique? Actuellement, nul, au PQ, ne peut relever ce défi sauf lui. PKP a abandonné son droit de regard sur la ligne éditoriale de ses journaux et on veut qu'il abandonne sa participation à son entreprise pour un supposé conflit d'intérêts? On veut que cet empire bien québécois tombe entre les mains de prédateurs alléchés? Est-ce que les Québécois sont prêts pour un suicide collectif?
Dans l'horloge du temps planétaire, il est minuit moins une avant que nous ne disparaissions pour de bon. À ma connaissance, Pierre-Karl Péladeau est le seul, actuellement, qui est capable de faire que le Québec puisse quitter sa position agenouillée pour celle, plus normale, de l'Homo Erectus.
En terminant, je vous exhorte à visionner la dernière vidéo de Jean-Jacques Nantel "Nos chefs raisonnent de travers". C'est très éclairant sur ce qui se passe, ici, au Québec, un "must" comme diraient nos cousins français.
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6 commentaires
Christian Montmarquette Répondre
9 octobre 2014« D’évidence, vous ne connaissez pas PKP, vous vous fiez seulement aux rumeurs éructées par les p’tits politiciens» - Yvan Parent
À ce que je sache, 14 lock-out en 15 ans ne sont pas «des rumeurs» mais «des faits» qui démontrent tout le verticalisme dont PKP est capable.
On ne juge pas un homme sur ses «intentions» mais sur «ses actions».
Or, qu'à donc fait PKP de si nationaliste à part s'enrichir sur le dos du peuple?
Créer un «Sun Media» qui répète ses attaque contre le Québec; financer le Parti libéral à trois reprises; augmenter les tarifs d'Hydro-Québec à un taux quasi-record quand il a été président du CA; concentrer la presse et les médias d'informations et cumuler à la fois les pouvoirs économique, médiatique et politique?
Le passé est garant de l'avenir dit-on..
Et tout le passé de PKP ne fait que converger vers une seule chose, augmenter son pouvoir personnel, et désormais, dans une malsaine promiscuité du Capital avec l'État.
Voyez par vous même ce que dit René Lévesque d'un tel rapprochement entre le Capital et le gouvernement..
Christian Montmarquette
Référence:
«René Lévesque répond a Éric Duhaime et Mario Dumont a propos des syndicats»:
https://www.youtube.com/watch?v=M6qUbsLMvUc
Archives de Vigile Répondre
9 octobre 2014Jérusalem, les factions s'entre déchirent pour prendre le contrôle de la ville. Généralement, la faction la moins puissante cherche des appuis à l'extérieure et fait entrer dans la ville les puissance voisines: Babyloniens, Égyptiens, Romains... Pour assassiner le meneur de la course, quitte par la suite à payer tribut à même le trésor publique pour se voir libérer la voie.
Lisée agit exactement de la sorte en ce moment, magouillant avec la CAQ et le PLQ afin d'assassiner politiquement son rival, quitte à ratatiner le PQ: au moins, si il réussit son coup, il pourra être le chef d'une gauche sans pouvoir!
Ivan Parent Répondre
8 octobre 2014M. Montmarquette,
M. Montmarquette, avant de blâmer qui que ce soit, quittez donc vos petites œillères politiciennes. Premièrement, c'est une évidence que ce n'est pas Pierre-Karl Péladeau qui va faire l'indépendance mais le peuple. Ni le PQ ni personne n'attend de messie, vous rêvez ma foi! Arrêtez d'affabuler. D'évidence, vous ne connaissez pas PKP, vous vous fiez seulement aux rumeurs éructées par les p'tits politiciens serviles qui ont vraiment peur de quelqu'un comme Pierre-Karl qui se tient debout et ne se laisse pas aller dans les commérages mièvres de ceux qui veulent l'abattre. Renseignez vous à la bonne adresse avant de répandre vous aussi vos accusations gratuites. Je savais que M. Péladeau n'aurait pas la vie facile. Tous les politiciens minus, appuyés par la presse servile, ont vomi en public leur bassesse, leur hypocrisie et leurs ignominies. SVP ne vous mêlez pas à eux, essayez de conserver votre intégrité.
Claude G. Thompson Répondre
8 octobre 2014Oui M. Parent.
Le mot déception est effectivement faible face à l'assaut des libéraux, de QS et de la CAQ, leurs objections tout autant que leurs arguments fallacieux mêlant sophismes, paralogisme et arguments de principes qui nous laissent sans voix. Sans parler des « barbotages » de Jean-François Lisée pour tenter de nous convaincre de ses « bonnes intentions ».
Sale histoire, sombre histoire, comportement de pleutres, d’hypocrites et de « petits politiciens » faisant de la « petite politique de merde »… pour citer un de nos précieux intervenants.
Claude G. Thompson
Christian Montmarquette Répondre
8 octobre 2014«À ma connaissance, Pierre-Karl Péladeau est le seul, actuellement, qui est capable de faire que le Québec puisse quitter sa position agenouillée pour celle, plus normale, de l’Homo Erectus.» - Ivan Parent
C'est incroyable comme le PQ attend toujours le Messie.
Ce n'est pas PKP qui fera l'indépendance, c'est le peuple; et un peuple démocratisé, informé, mobilisé; et qui comprendra «POURQUOI» il doit appuyer l'indépendance. Et ce n'est certes pas avec un PQ qui ne comprend même pas la nécessité de reconnaître les autres tendances et partis du mouvement souverainiste, que l'indépendance viendra. Pas plus qu'avec un multimillionnaire néolibéral qui défend les intérêts de l'élite du «1%» au détriment de la majorité des «99%».
L'Écosse aura au moins compris, elle, (comme Québec Solidaire) que ce n'est qu'en associant un programme social en béton à la cause nationale qu'on peut augmenter les appuis à l'indépendance jusqu'à la victoire. Or PKP, ce champion des lock-out toutes catégories et champion de la concentration du Capital et des médias, est bien tout le contraire d'une avancée sociale et tout le contraire de ce qu'on pourrait attendre d'une république véritablement démocratique et de la social-démocratie.
Christian Montmarquette
Mario Boulet Répondre
8 octobre 2014Monsieur Parent,
J'ai énormément d'amertumes pour un gars, comme Jean-François Lisée, qui fut naguère un bon chroniqueur. Il avait même mon respect. Maintenant, il ne l'a plus. La CAQ cherche à faire passer une motion concernant la non permission pour un homme politique de contrôler un organe de presse. Imaginez quoi? Jean-François Lisée votera contre cette motion. Tout un pavé dans la marre en effet qu'il a lancé!