République végétalienne stricte du Québec.

« La république verte du Québec » est déjà un concept dépassé.

Tribune libre

L’humanité devra doubler ses sources alimentaires en 40 ans.
Inde et Chine réclament plus de viande, coûteuse en céréales, en eau et en pétrole.
Les produits de la mer s’effondrent.
Aux É.U. le tiers des céréales sont transformées en carburant.
L’Afrique perd de la productivité des sols because le climat
Le Punjab ne tire plus d’eau saine de sa nappe phréatique.
En Inde, l’eau et le sol disparaissent dans la culture du Jatrophe pour biocarburant, toxique au bétail.
La guerre de l’eau est déjà commencée : en 15 ans, la pénurie mondiale a causé des pertes alimentaires équivalant à la production de céréales aux É.U. (populations dans la rue en 2008)
L’ALENA permet la conscription des réserves d’eau douce canadiennes en situation de crise. (donc pour culture de maïs aux É.U.?…) L'aut'Journal, fév. 2011
L’agriculture est dépendante du pétrole : transport, serres, transformation, etc.
La flambée du prix du pétrole produira l’inflation des prix des produits alimentaires dans le monde. Même chez nous, because mondialisation.
L’humanité doit d’urgence modifier ses habitudes alimentaires. Voir la présente émission La Semaine Verte.
« La république verte du Québec » est déjà un concept dépassé. Si le terme « vert » nous suggère couramment le transfert d’utilisation des énergies fossiles aux énergies renouvelables, comment appellerons-nous notre société qui se privera d’eau et de produits de la mer, qui reviendra à une agriculture préindustrielle, sans importation, cessera la production animale de consommation, cessera la transformation des céréales en bio-carburant?… Et ce ne seront que mesures temporaires puisque l’objectif de doubler l’alimentation pour les 2 prochains milliards d’humains ne sera toujours pas atteint. La stabilité politico-économique des pays, dont notre république, dépendra de la sécurité alimentaire. Que ferons-nous pousser sur nos toits verts urbains? Notre soja n’est pas aussi génétiquement modifié, ni transformé en biodiesel, qu’en Argentine, quoique, leur fournisseur Bunge est très présent chez nous…
La bonne nouvelle, c’est que le végé peut s’accorder avec le bon vin : selon le sommelier François Chartier, les sautés de légumes qui incluent ou pas du tofu peuvent se marier aux saint-émilion et pomerol par le développement des mêmes molécules que la viande grillée, les pyrazines… les exhausteurs de goût qui appartiennent à la catégorie des saveurs umami, comme la viande, et cela s’applique aussi au panais, au rutabaga, au topinambour et à l’asperge grillée… (Bon appétit). Revue Cellier, SAQ printemps 2011.
Ceci était mon centième texte. Je célébrerai plutôt mon texte nº 101 par une rétrospective QU’OSSA DONNE?

Squared

Ouhgo (Hugues) St-Pierre196 articles

  • 166 081

Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latinos nouveaux arrivés. Exploration physique de la francophonie en Amérique : Fransaskois, Acadiens, Franco-Américains de N.-Angl., Cajuns Louisiane à BatonRouge. Échanges professoraux avec la France. Plusieurs décennies de vie de réflexion sur la lutte des peuples opprimés.





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mars 2011

    Dominique Desroches, philosophe sans chaire universitaire, nous a accompagnés sur Vigile pendant 1022 jours (14 mars 2007-25 nov 2009). Il s’y est alors « suicidé littérairement », après une allégorie à Shakespeare : Hamlet, la pièce adaptée actuellement par JM Dalpé au TNM du 8 mars au 2 avril 2011.
    PENSER LE QUÉBEC
    Le fantôme de Shakespeare - To be, or not to be... in French ?
    L’esprit de notre langue en quatre actes

    Dominic DESROCHES
    Collaboration spéciale
    vendredi 20 novembre 2009
    Il avait produit 80 textes sur Vigile.
    Il déplorait la pauvreté des échanges favorisés sur la Tribune libre.
    J’en ai produit 100.
    J’ai cru rassembleur notre défi à nourrir la marée montante d’humains sur terre, notre questionnement sur les habitudes alimentaires dans la perspective d’une république verte du Québec.
    Mais ce texte est déjà rendu aux limbes. J’écris mes mémoires d’outre-tombe, à la Châteaubriand…