Depuis le début de cette nouvelle crise linguistique, j'ai beau de
retourner ça dans tous les sens, j'arrive toujours à la même conclusion.
Ne trouvez vous pas ça débile qu'une province doive (à chaque décennie
environ) se "patenter" de nouvelles lois afin que sa langue commune et sa
culture s'épanouissent? Que dis-je, survivent?
Malgré le fait que les francophones (toutes origines confondues) forment
la vaste majorité au Québec, toute tentative d'affirmation nationale est
automatiquement perçue par comme un repli sur soi (ce qui n'en est rien)
et se butte à chaque fois sur le mur de la légitimité provinciale.
Regardons les choses en face. Tant que le Québec sera une province dans le
cadre constitutionnel canadien, nous serons condamnés à élaborer des lois
qui, immanquablement, seront une à une charcutées en pièces par les tenants
du statu quo, du bilinguisme institutionnel ou de l'assimilation des
francophones.
Il faut cesser de chercher midi à quatorze heures. Si le français est
véritablement LA valeur principale qui définit notre peuple, que nous
sommes vraiment sincères avec nous-mêmes et voulons réellement partager et
faire rayonner notre langue (et par le fait même notre culture), la
solution à ce problème de fond ne peut que résider dans un changement
structurel étatique.
Québécois de toutes générations, hommes ou femmes, que vous soyez ici
depuis 4 ans ou que votre descendance soit ici depuis 4 siècles, cela n'a
aucune importance. Cessons de nous diviser en genre, en âge ou en origine
comme le voudraient certains. Si nous désirons vivre encore longtemps comme
peuple francophone en Amérique, il faut s'unir. C'est une question
d'honneur, de fierté et de responsabilité collective. Il faut faire
l'indépendance.
Simon Robert
Laval, Qc
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