Quessé qui disent?

Ces médias qui ne respectent pas la langue française ni le bon sens...

Il fut un temps où la plupart des animateurs, des lecteurs de nouvelles et autres intervenants de la télé et de la radio traçaient la voie vers le bon parler. Hélas, les temps ont bien changé. Nos oreilles sont régulièrement attaquées par les fautes grammaticales et par l'emploi de mots inappropriés de chroniqueuses et de chroniqueurs de tout acabit, incluant des voix de l'auguste SRC, celles de certains ministres et de porte-parole de la SQ, les Poirier et les Brunet complétant la famille.
Voici quelques citations illustrant ce propos. «Nous étions dix à se réunir». «Tellement de choses qui ont été dit». «On leur z'a donné». «Si je serais Tortorella...». «Toutes les urgences sont bien pris en charge». «Ousque je trouve». «C'était son héros (néros)». «Tous les équipes». «Les accusations sont tous...». «Les objectifs dont nous nous sommes donnés». «C'est la meilleure angle». «À plein ventre», «Petits groupuscules». «La grue qu'on parlait tantôt». «Nous avons besoin de se doter». «La peine qu'il écopera». «La police a pris les empruntes». «Les erreurs qu'il a fait». «Les statistiques parlent d'eux-mêmes». «Ce qu'il faudra faire attention». «L'autre affaire qu'on parle». «Les quelques briques qui va tomber». «À l'époque que je...». «Des déclarations à laquelle...». «Comme en fait foi ces nombreuses caméras».
Quotidiennement, il y aurait matière à noircir plusieurs lignes. Sans vouloir vivre dans le passé, nous sommes loin des Nadeau, des Fauteux, des Bergeron, des Tisseyre, mère et fils, des Payette et cie. Un redressement s'imposerait de la part des directions concernées, à moins qu'on accepte la médiocrité chez celles et ceux qui devraient être des exemples.
Antoine Lacoursière, Saint-Raymond


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