Nommer un ministre de la lutte contre le racisme, mener une campagne nationale de sensibilisation au racisme et miser sur l’éducation des jeunes: voilà certaines recommandations du rapport du Groupe d’action contre le racisme.
Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, a présenté les recommandations lundi après-midi. Il a admis que la situation n’est pas parfaite au Québec.
Le groupe recommande au gouvernement de mettre en place une politique de «tolérance zéro» sur le racisme.
Parmi les mesures recommandées, on trouve une campagne nationale de sensibilisation au racisme visant à informer la population sur le racisme, notamment celui vécu par les Autochtones.
Le groupe recommande également de nommer un ou une ministre responsable de la lutte contre le racisme ainsi que former les fonctionnaires sur les questions de racisme.
Toujours dans une optique d’enseignement, le rapport veut que Québec mise sur la formation des jeunes et sur personnel enseignant.
Du côté des forces de l’ordre, on veut mettre fin aux cas de discrimination policière en interdisant les interpellations aléatoires, en offrant des formations et ajoutant des intervenants sociaux dans les escouades d’intervention.
Le ministre Lionel Carmant dit avoir été lui-même victime de profilage raciale et tient à ce que Québec rende obligatoire l’interdiction des interpellation policières aléatoires.
Un volet du rapport aborde précisément le problème de discrimination des peuples autochtones. Faire connaître la culture et l’histoire des Premières Nations dans les écoles.
On demande également d’améliorer les conditions de logement et d’assurer un accès à la justice.