Il semble que Stephen Harper ait de la difficulté à se retenir. On apprend que les élections fédérales pourraient être déclenchées au moment où les Québécois commencent à peine à jouir des vacances et de la chaleur. Pas sûr que beaucoup d'électeurs y trouveront un plaisir étiré. À sa décharge, on doit admettre que le premier ministre nous a habitué à ne pas branler dans le manche.
Il faut dire que les avantages d’un déclenchement précoce sont nombreux pour le chef conservateur. D’abord, en prolongeant la campagne, ses sénateurs préférés pourront recommencer à toucher leur salaire, ce qui devrait les attendrir. Ensuite, cela mettra fin aux campagnes publicitaires des tiers partis, qui ont tendance à refroidir les électeurs, moins séduits par le gouvernement conservateur. Il a besoin de temps pour détruire la nouvelle image de Don Juan, de Thomas Mulcair.
Et puis évidemment, un déclenchement précoce permettra au Parti conservateur de dépenser autour de 50 millions de dollars, selon mes calculs de coin de table. Beaucoup de publicité négative en perspective. Beaucoup d’argent pour séduire des contribuables qui payeront la moitié de la note.
Une sorte de proposition indécente, comme l’a souligné Gilles Duceppe.
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