La Presse Canadienne - Une vingtaine de médecins du Centre Hospitalier de Sept-Iles ont décidé de quitter la région et, dans certains certains cas, la province.
Dans une lettre destinée au ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, ils expliquent leur décision par la réalisation imminente d'un projet de mine d'uranium dans la région. Ils mettent en garde contre les conséquences néfastes pour la santé humaine de la radioactivité liée aux mines d'uranium.
Dans leur lettre publiée vendredi, ils déplorent l'effet qu'aura cet exode massif sur la population et sur les effectifs médicaux restants. Ils considèrent toutefois qu'il serait contraire à leur code de déontologie de ne pas en avertir les autorités compétentes. Les médecins se disent conscients que ce premier exode massif entraînera d'autres départs et nuira à tout recrutement futur.
En novembre 2008, 34 médecins du Centre de Santé et des Services Sociaux de Sept-Iles avaient signifié leur opposition à des projets d'exploration et d'exploitation de mines d'uranium dans leur région et demandaient un moratoire. Dans cette foulée, plusieurs municipalités de la Côte-Nord et des organismes ont exigé à leur tour auprès du ministère de l'Environnement et des Ressources Naturelles un tel moratoire.
Ils soulignent que des compagnies uranifères ont recommencé leurs activités dans leur région après avoir obtenu l'autorisation de construire une route d'accès à un site d'exploration et d'exploitation d'uranium à Sept-Iles. Ils y voient un message clair que la réalisation d'un projet d'une mine d'uranium dans le voisinage de la municipalité est une chose imminente, malgré le tollé.
Ils affirment que toutes les recherches fondamentales sont claires et unanimes pour démontrer les conséquences néfastes pour la santé humaine à long terme de la radiation.
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