[Les lecteurs de Vigile trouveront ci-dessous copie conforme d'un courriel que je viens de faire parvenir aux responsables de Génération Nationale. Bonne lecture!]
Bonjour,
En référence à votre article intitulé "POUR UNE RÉVISION DU FINANCEMENT PUBLIC AUX ÉCOLES CONFESSIONNELLES" (http://www.vigile.net/Pour-une-revision-du-financement), je me permets de vous faire part d'une idée qui pourrait peut-être faire son chemin au Québec par votre intermédiaire.
En Allemagne, où j'habite, les écoles publiques ont l'obligation de dispenser les cours de religion (catholique ou protestante, de même que musulmane depuis la rentrée scolaire 2012-2013). (Source: http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2011/02/28/en-allemagne-le-gouvernement-veut-integrer-l-islam-a-l-ecole-primaire_1486195_3208.html). (À noter que des cours d'éthique y sont par ailleurs dispensés aux élèves dont les parents ne souhaitent pas que leur progéniture reçoive d'instruction religieuse.)
Pour quel motif?
Essentiellement pour cette raison: l'État peut ainsi contrôler le contenu des cours!
En effet, en vertu de la Loi fondamentale allemande, l’enseignement religieux est placé sous le contrôle de
l’État, l'objectif étant "de ne pas en laisser la responsabilité aux communautés religieuses". Seule exception connue à cette règle: Berlin, la capitale... (Source: http://www.cceae.umontreal.ca/IMG/pdf/Toscer-Angot-la_regulation_conflictuelle_du_pluralisme_religieux_en_Allemagne.pdf)
Voilà qui pourrait inspirer le législateur québécois, voire mettre définitivement un terme au problème posé par le financement des écoles privées confessionnelles... tout en coupant l'herbe sous les pieds des islamistes qui cherchent à endoctriner les jeunes générations!
Et si nous suivions l'exemple de l'Allemagne...
Pourquoi pas des cours de religion dans les écoles publiques!
... histoire de couper l'herbe sous les pieds des islamistes!
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12 commentaires
Normand Paiement Répondre
14 février 2014@ Michel Bélisle alias Didier et
@ Gilles Verrier
Nous sommes bien d'accord sur ce point: pour peu qu'il soit réélu, le gouvernement Marois devra faire preuve de plus de cohérence entre ses actes et ses intentions, notamment en ce qui concerne l'immigration et son projet de laïcité.
J'ai lu récemment - mais je ne sais plus où - que, pour des raisons administratives, le gouvernement n'avait pu réduire davantage les quotas en matière d'immigration pour l'année en cours. Héritage du précédent gouvernement, semble-t-il...
Par conséquent, nous pourrons mieux juger les performances du PQ si jamais il devient majoritaire. Il n'aura alors plus d'excuses! À nous de faire pression sur ceux et celles qui brigueront nos suffrages pour qu'ils et elles prennent des engagements fermes envers la population... et tiennent leurs promesses une fois élu(e)s!
Autrement dit, continuons à les talonner de près! L'avenir de notre société en dépend...
Normand Paiement
Archives de Vigile Répondre
13 février 2014Je ne suis pas prêt à formuler une opinion sur ce que vous proposez mais je relève ceci pour mon commentaire :
«...il est inscrit dans la Loi fondamentale (constitution) allemande que, pour être reconnues par l’État allemand, toutes les organisations religieuses ont un devoir de "loyauté vis-à-vis de l’État et de la démocratie" (source : http://www.cceae.umontreal.ca/IMG/p...). Le jour où le Québec se dotera d’une constitution bien à lui, il conviendrait assurément d’y inclure ce genre de clause à titre de "garde-fou", vous ne pensez pas ?»
Cette information est d'une grande pertinente. Peu importe par qui l'éducation religieuse est dispensée, la loyauté patriotique devrait avoir préséance. Je donnerai deux exemples : L'État du Maryland qui rejette l'espionnage généralisé, il le fait en expliquant que sa loyauté va à la Constitution américaine et non à Barak Obama. Ce n'est pas religieux mais ça illustre jusqu'où va le patriotisme.
(http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/02/12/loi-du-talion-des-elus-du-maryland-veulent-couper-leau-et-lelectricite-au-siege-de-la-nsa/). Les Russes ont déjà tranché aussi de leur coté en requérant des minorités religieuses, dont l'importante minorité musulmane, la loyauté envers la Russie. Et ça marche de fait pour le plus grand nombre. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Abdoul-Vakhed_Validovitch_Niyazov)
Ici, il semble naturel que des «souverainistes» prêtent serment à la souveraine d'un pays étranger. On se surprend ensuite, outrés, qu'ils défaussent les indépendantistes. Comme ces derniers ne s'encombrent pas de demander des engagements solennels prépondérants envers la cause du Québec, l' allégeance à la Reine peut en tout temps prévaloir. Où se situe la véritable allégeance, là est la question.
Pour notre cas, le Québec, votre vœu que cela soit inscrit dans une éventuelle constitution est légitime mais prématuré car les indépendantistes n'osent pas exiger cette allégeance formelle de leurs propres cadres politiques. Ce n'est même pas un sujet. Attendons d'abord une certaine cohérence de ce coté avant de parler d'exigences constitutionnelles appliquées à tout un peuple. Je pense à Maria Mourani évidemment. Vous pardonnerez la digression.
Archives de Vigile Répondre
13 février 2014@ M. Paiement,
Merci pour votre réponse.
Évidemment, je suis d'accord à ce que l'on inculque aux jeunes un sens civique.
Je comprends votre article qui concerne le rôle de l'éducation dans l'apprentissage aux jeunes de ce sens civique sans lequel, la vie en société devient impossible.
L'État doit donc s'impliquer pour s'assurer que les valeurs transmises à l'école soient conformes aux valeurs sociales du pays concerné.
Tout ça revient à cette nouvelle réalité qui doit être semblable en Allemagne à ce qu'elle est au Québec, c'est à dire une société qui n'est plus, comme elle l'était jadis, homogène mais bien multiculturelle.
On en revient toujours à combien il peut être difficile de faire fonctionner un pays devenu cosmopolite pour que la bonne entente et l'harmonie règnent.
Comme quoi, le multiculturalisme n'était pas l'idée du siècle, surtout qu'il a cette tendance malsaine de briser les solidarités.
Depuis quelque temps, il a d'ailleurs été beaucoup souligné sur Vigile le fait qu'il semble y avoir contradiction entre la charte des valeurs que veut implanter le parti Québécois d'une part, et le fait que le gouvernement continue à faire entrer 50 000 immigrants par année qui sont souvent originaires de pays et de cultures bien différentes de la nôtre.
Normand Paiement Répondre
13 février 2014@ Michel Bélisle alias Didier
Je ne sais trop comment interpréter votre dernier commentaire, mais vous me donnez l'occasion de préciser ma pensée et je vous en remercie.
Loin de vouloir prôner le retour aux cours de religion obligatoires, je pense que les élèves devraient avoir le choix entre cours de religion et cours d'éthique. Et ce sous la directive du ministère de l'Éducation, pas des curés ou des imams!
Que les jeunes aillent ensuite à l'église ou à la moquée, ou qu'ils préfèrent regarder la télé, ça les regarde!
Je ne tiens tout simplement pas à ce qu'on les embrigade dans des écoles confessionnelles où ils sont enfermés comme dans des ghettos. Je veux juste qu'on leur inculque un peu de sens civique dans des écoles publiques où ils vont se côtoyer et apprendre à se respecter indépendamment de leurs croyances religieuses ou de celles de leurs parents. J'ose croire que nous sommes d'accord sur ce point.
Cordialement,
Normand Paiement
Archives de Vigile Répondre
13 février 2014@ M. Paiement,
Lorsque je vais à l'église le dimanche, je ne vois pas grand jeunesse. Cette impression personnelle, je crois que d'autres la partagent.
Par contre, il n'y a qu'à voir les cotes d'écoute d'émissions de télévision qui s'adressent aux jeunes comme "Occupation double" pour voir que l'intérêt des jeunes est davantage là que dans les choses de l'esprit.
Je ne suis pas le seul à constater que le matérialisme et le chacun pour soi prônés par le Système ont gagné davantage le coeur de la jeunesse québécoise que, par exemple, la charité chrétienne.
Normand Paiement Répondre
13 février 2014@ Michel Bélisle alias Didier
Outre qu'ils m'apparaissent hors sujet, vos commentaires gagneraient en pertinence s'ils s'appuyaient sur des faits plutôt que de simples impressions personnelles...
@ Raymond Roy
J'ignore si l’État allemand fait preuve ou non de naïveté en autorisant les écoles publiques à dispenser des cours de religion musulmane, mais, pour en revenir au Québec, le problème se pose en ces termes: soit nous continuons de laisser bêtement les écoles privées confessionnelles enseigner ce que bon leur semble en matière de religion (avec tous les risques de dérive que cela comporte), soit c'est l'État québécois qui prend les choses en main en édictant des consignes claires sur ce qu'il est convenable ou non d'enseigner aux enfants à ce chapitre, ainsi qu'en établissant des critères stricts concernant l'embauche des personnes responsables de cet enseignement.
Bref, à nous de décider ce qui est préférable pour l'avenir de notre société. Quant à moi, entre deux maux, je choisis le moindre. C'est pourquoi j'ai soumis à la réflexion l'idée que l'État québécois encadre l'enseignement religieux de manière adéquate, histoire d'éviter que le religieux empiète sur le politique comme ce fut le cas au siècle dernier. Faute de faire preuve de vigilance et de prendre le mal à la racine, comme je le propose, un éventuel retour à la "grande noirceur" est à craindre, selon moi...
Cela dit, il est inscrit dans la Loi fondamentale (constitution) allemande que, pour être reconnues par l'État allemand, toutes les organisations religieuses ont un devoir de "loyauté vis-à-vis de l’État et de la démocratie" (source: http://www.cceae.umontreal.ca/IMG/pdf/Toscer-Angot-la_regulation_conflictuelle_du_pluralisme_religieux_en_Allemagne.pdf). Le jour où le Québec se dotera d'une constitution bien à lui, il conviendrait assurément d'y inclure ce genre de clause à titre de "garde-fou", vous ne pensez pas?
Un mot en terminant concernant l'"archaïque système de Kirchensteuern [impôt ecclésiastique]" que vous dénoncez. En tant qu'athée, je ne suis pas tenu de payer ce tribut. Mon épouse, par contre, a choisi de continuer à verser cet impôt annuel. Non pas par conviction religieuse, mais parce qu'elle tient ainsi à apporter son soutien aux activités caritatives et sociales de l'Église protestante dont elle est toujours officiellement membre, bien qu'étant non pratiquante.
Comme quoi, loin d'être dogmatiques, les Allemands sont avant tout des gens pragmatiques. Dans leur très grande majorité ils détestent toute forme d'extrémisme. Ce n'est pas pour rien qu'ils ont forgé le mot "Realpolitik": l'Histoire leur a servi de cruelles leçons qu'ils ont su retenir. Si seulement nous pouvions suivre leur exemple...
Cordialement,
Normand Paiement
Archives de Vigile Répondre
12 février 2014L'État allemand est très naïf s'il s'imagine contrôler quoi que ce soit avec ces cours. Peut-être avec le christianisme, mais certainement pas avec l'islam. L'endoctrinement islamiste et donc intégriste, ce n'est pas de l'école publique ou privée qu'il part, mais bien des mosquées, le vendredi, lors du prêche, quand les imams se complaisent à vomir sur l'Occident, sur la femme, sur les Juifs, sur nos valeurs, sur la démocratie, etc... Ils rejettent la culture et les valeurs de l'Occident tout en encaissant sa prospérité. Ils l'apprécient mais exècrent nos valeurs.
D'ailleurs, si l'État allemand s'intéresse un tant soit peu à la laïcité, il devrait commencer par se débarrasser de son archaïque système de Kirchensteuern [impôt ecclésiastique].
Raymond
Normand Paiement Répondre
12 février 2014@ Anonyme (Qu'est-ce qui vous empêche de vous identifier, si je puis me permettre ?)
Petites précisions utiles, histoire d'éviter de tomber dans les généralités :
- La belle-soeur (catholique, mariée) de mon épouse enseigne la religion à l'école. À l'évidence, il n'y a pas que les prêtres, pasteurs et bonnes sœurs qui peuvent dispenser ce genre de cours en Allemagne !
- Il y a quelques semaines, j'ai vu dans le quotidien local (j'habite en banlieue de Francfort, dans l'État - ou « Land », au pluriel « Länder » en allemand, soit dit en passant! - de la Hesse) qu'une jeune femme enseignait depuis peu la religion musulmane dans une école de ma région. Sur la photo, elle n'était pas voilée !
Cela dit, l'histoire des rapports à la religion n'est pas la même en Allemagne (le Nord est à majorité protestante, le Sud, notamment la Bavière, à majorité catholique) qu'en France (à majorité catholique).
N'étant toutefois pas spécialiste de la question religieuse en Allemagne, sur laquelle vous semblez par ailleurs mieux renseigné que moi, je vous invite à trouver la réponse à vos deux questions dans les sources déjà citées (http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2011/02/28/en-allemagne-le-gouvernement-veut-integrer-l-islam-a-l-ecole-primaire_1486195_3208.html et http://www.cceae.umontreal.ca/IMG/pdf/Toscer-Angot-la_regulation_conflictuelle_du_pluralisme_religieux_en_Allemagne.pdf).
@ Ivan Parent
Je partage d'autant plus vos craintes que j'ai aussi connu l'époque pas si lointaine où nous récitions la prière à l'école. Pas plus que vous je ne souhaite de retour en arrière !
Je pense néanmoins que vous n'avez pas bien saisi le sens de mon intervention, qui rejoint pourtant vos préoccupations concernant la montée de l'islam.
Mon souhait est que l'État contrôle le phénomène religieux, et non le contraire !
Je suis en faveur de la disparition pure et simple des écoles privées confessionnelles au Québec !
Pour peu que l'État québécois veuille bien assumer la responsabilité de cet enseignement, comme en Allemagne, on éviterait les dérives actuelles dénoncées par Djemila Benhabib, qui, d'ailleurs, en paie aujourd'hui le prix...
Je me doute bien que ma suggestion ne fera pas l'unanimité, mais peut-on seulement y réfléchir en toute sérénité au moment où le débat sur la Charte de la laïcité bat son plein ?
Je sème une petite graine. Je suis curieux de voir ce qu'elle va devenir...
Cordialement,
Normand Paiement
Normand Paiement Répondre
12 février 2014@ Anonyme (Qu'est-ce qui vous empêche de vous identifier, si je puis me permettre ?)
Petites précisions utiles, histoire d'éviter de tomber dans les généralités :
- La belle-soeur (catholique, mariée) de mon épouse enseigne la religion à l'école. À l'évidence, il n'y a pas que les prêtres, pasteurs et bonnes sœurs qui peuvent dispenser ce genre de cours en Allemagne !
- Il y a quelques semaines, j'ai vu dans le quotidien local (j'habite en banlieue de Francfort, dans l'État - ou « Land », au pluriel « Länder » en allemand, soit dit en passant! - de la Hesse) qu'une jeune femme enseignait depuis peu la religion musulmane dans une école de ma région. Sur la photo, elle n'était pas voilée !
Cela dit, l'histoire des rapports à la religion n'est pas la même en Allemagne (le Nord est à majorité protestante, le Sud, notamment la Bavière, à majorité catholique) qu'en France (à majorité catholique).
N'étant toutefois pas spécialiste de la question religieuse en Allemagne, sur laquelle vous semblez par ailleurs mieux renseigné que moi, je vous invite à trouver la réponse à vos deux questions dans les sources déjà citées (http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2011/02/28/en-allemagne-le-gouvernement-veut-integrer-l-islam-a-l-ecole-primaire_1486195_3208.html et http://www.cceae.umontreal.ca/IMG/pdf/Toscer-Angot-la_regulation_conflictuelle_du_pluralisme_religieux_en_Allemagne.pdf).
@ Ivan Parent
Je partage d'autant plus vos craintes que j'ai aussi connu l'époque pas si lointaine où nous récitions la prière à l'école. Pas plus que vous je ne souhaite de retour en arrière !
Je pense néanmoins que vous n'avez pas bien saisi le sens de mon intervention, qui rejoint pourtant vos préoccupations concernant la montée de l'islam.
Mon souhait est que l'État contrôle le phénomène religieux, et non le contraire !
Je suis en faveur de la disparition pure et simple des écoles privées confessionnelles au Québec !
Pour peu que l'État québécois veuille bien assumer la responsabilité de cet enseignement, comme en Allemagne, on éviterait les dérives actuelles dénoncées par Djemila Benhabib, qui, d'ailleurs, en paie aujourd'hui le prix...
Je me doute bien que ma suggestion ne fera pas l'unanimité, mais peut-on seulement y réfléchir en toute sérénité au moment le débat sur la Charte de la laïcité bat son plein ?
Je sème une petite graine. Je suis curieux de voir ce qu'elle va devenir...
Cordialement,
Normand Paiement
Archives de Vigile Répondre
11 février 2014Nous avions autrefois des cours de religion à l'école. Pourquoi diable devrions-nous retourner 50 ans en arrière et enseigner à nos enfants toute la bondieuserie de l'époque. La laïcité du Québec n'est pas là pour empêcher ceux qui veulent croire en un dieu au lieu de réfléchir, mais au contraire pour permettre à tous ceux qui veulent pratiquer un culte à qui que ce soit, de la faire en toute liberté dans les lieux prévus à cette fin et/ou à la maison. Pourquoi faut-il absolument chercher les sources de zizanie et de querelles? Va-t-il aussi falloir envoyer des missionnaires à l'étranger embrigader les "pauvres petits païens" qui ne connaissent pas le seul VRAI dieu? Voyons, un peu de sérieux. Surtout que maintenant, on voit les islamistes en mission de conquête. Pour eux, nous sommes les mécréants à abattre, c'est dans le Coran. C'est maintenant qu'il faut mettre des balises s'il n'est pas déjà trop tard. Le jour où les islamistes deviendront plus nombreux ou majoritaires, vous êtes dans la merde mes biens chers frères. N'oubliez pas la revanche des berceaux et... leurs femmes semblent très fécondes.
Ivan Parent
Archives de Vigile Répondre
11 février 2014Pour ce qui est de l'endoctrinement, le Système réussit autrement mieux que les religions à endoctriner nos jeunes Québécois de souche.
Ils prient le marché afin qu'ils les prennent à son service pour pouvoir finir par s'acheter tout ce que le Système a à offrir.
Archives de Vigile Répondre
11 février 2014Tous les land (régions) mettent en place maintenant l'enseignement de l'islam, avec des enseignants payés par l'état, comme les catholiques et les protestants.
Il y a au moins 5 universités qui forment maintenant des immams allemands (hommes ET femmes) pour délivrer des doctorats en sciences islamiques.
A noter que l'enseignement religieux est donné par des enseignants hommes et femmes, en costume religieux (pasteur ou pretre, voile pour les religieuses) ce sera probablement identique pour les immams.
Les cours religieux ne sont pas obligatoires.
Ces pratiques s'appliquent aux écoles privées et publiques.
Le controle des religions en Allemagne, remonte aussi loin que Bismarck, lui meme protestant qui avant de controler avait expulsé les Jésuites, combattu l'infaibillité papale, etc.
Deux questions.
L'état est-il neutre en Allemagne ?
Un modèle de laicité ?