Pour un choix indépendantiste clair

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Appui de 80 militants à Martine Ouellette

L’auteur est écrivaine et militante indépendantiste, a été appuyé par 80 militantes et militants indépendantistes de tous les horizons.
La course à la chefferie du Parti Québécois qui s'amorce ne peut se réduire à un débat sur l'accessoire ou à un concours d'image occultant encore une fois la question existentielle qui se pose à nous tous, Québécoises et Québécois, depuis le référendum volé et le match nul de 1995.
Martine Ouellet a fait connaitre ses orientations dans un texte publié dans Le Devoir du 11 mai 2016 intitulé « L'indépendance d'abord ». En novembre dernier, elle a publié un livre, « Mieux d'État », qui définit un projet social-démocrate face à l'austérité libérale qui détruit le tissu de l'État du Québec. Il y a deux semaines, elle présentait un projet de développement écoresponsable pour le Québec indépendant et une base pour la lutte contre l'utilisation du territoire du Québec par le Canada pétrolier.
La députée de Vachon est une femme de contenu qui a les idées et la détermination nécessaires pour aider les militant.e.s à prendre en main leur parti et à réorienter le Parti Québécois, d'abord quant à la priorité à donner à la réalisation de l'indépendance, et ensuite aux projets que l'indépendance nous permettra de réaliser.

Bon gouvernement ou indépendance ?
Curieusement, les autres candidats déclarés ou pressentis semblent piégés par cette question. S'ils le sont, c'est à cause du doute qui s'est installé avec le temps quant à la volonté du Parti Québécois de réaliser l'indépendance, doute qu'ils risquent d'amplifier par leurs hésitations. Continuer à mettre l'option fondamentale du parti en veilleuse comme on l'a fait depuis les 20 dernières années, la laisser dans l'ambiguïté, dénaturée par nos adversaires, ne peut être fait sans conséquence néfaste pour le parti et pour le Québec. Il faut cesser d'entretenir l'objectif du « bon gouvernement » qui fait du PQ un parti de gestion du statut provincial du Québec. Au contraire, le temps de la clarté et de la détermination est arrivé.
On ne peut attendre la veille de la prochaine élection pour clarifier la position du parti sur cette question existentielle. On ne peut donner un chèque en blanc à la future cheffe ou au futur chef. Les candidats à la direction doivent se prononcer maintenant comme l'a fait Martine Ouellet. Ils devraient reprendre à leur compte la déclaration de Pierre-Karl Péladeau de février 2015 : « Un gouvernement du Parti Québécois élu en 2018, aura le mandat de réaliser l'indépendance » et ce, au cours du prochain mandat, comme s'y est engagée la députée de Vachon.
Contrairement à ce que véhiculent par leur attitude ceux et celles qui craignent de perdre l'élection s'ils parlent trop d'indépendance, la meilleure façon de gagner la prochaine élection est de faire le plein des appuis indépendantistes et de rassurer les indécis en présentant les avantages de l'option par des projets concrets qui nécessitent l'indépendance pour les réaliser.

Développement écoresponsable
Un de ces projets, Climat Québec 2030, élaboré par Martine Ouellet est une réponse éloquente à Énergie Est que le Canada pétrolier veut imposer au Québec. La proposition élaborée et documentée par la députée de Vachon consiste à remplacer les projets pétroliers par l'objectif de réduire de 40 % les émissions de GES d'ici 2030. À cette fin, des investissements de 15 milliards de dollars permettront de réduire nos émissions de GES de plus de 27 millions de tonnes, tout en créant 350 000 emplois dans l'économie verte. Dans un Québec indépendant, plutôt que de nous défendre contre les entreprises pétrolières, nous aurons les moyens financiers et législatifs de réaliser une politique économique du XXIe siècle pour le Québec, à laquelle le destinent ses richesses naturelles et énergétiques, ainsi que ses valeurs sociales démocrates.
La députée de Vachon propose une vision d'avenir pour le Québec qui nous indique ce qu'il faut faire désormais : lier le projet indépendantiste à des questions socioéconomiques comme le développement de l'emploi et la protection du climat. Elle est aussi, de toute évidence, dans la députation actuelle, la personne la mieux préparée pour défendre un tel projet sur la place publique.

Convergence
Une position claire sur l'indépendance, une vision progressiste sur le plan de l'environnement et de l'emploi, faciliteront le rapprochement d'un parti dirigé par Martine Ouellet avec les autres partis et les mouvements favorables à l'indépendance, notamment les milieux écologistes et syndicaux. La députée de Vachon n'a pas fait que parler de convergence, elle a participé à tous les événements organisés par la société civile qui ont permis d'imposer cette idée dans le débat public : réseau « Cap sur l'indépendance », États généraux sur la souveraineté, Congrès de convergence, Rassemblement DestiNation, création des OUI Québec. La participation active de la députée de Vachon à tous ces évènements lui a permis de tisser des liens forts à l'extérieur du Parti Québécois qui lui vaudront des appuis dans l'élaboration d'une feuille de route en vue de réaliser l'indépendance du Québec.
Nous ne cherchons pas un futur chef de l'opposition ou une conciliatrice, mais une leader capable de combattre la démission libérale et de catalyser les énergies vers un Québec indépendant et progressiste.
Voilà pourquoi, Madame Ouellet, nous souhaitons votre candidature et nous nous engageons à vous appuyer dans cette course à la direction.
Andrée Ferretti, écrivaine et militante indépendantiste
Gilbert Paquette, ex-ministre et ex-candidat à la direction du Parti Québécois
Pierre Dubuc, ex-candidat à la direction du Parti Québécois
Denis Trudel, comédien et membre du Bureau national du Bloc Québécois
Christian Picard, ancien chef de cabinet, ministère de l'Environnement du Québec
Réjean Lévesque, ancien directeur principal du service de l'eau, Ville de Montréal
Jocelyn Desjardins, président-fondateur du NMQ et syndicaliste
France Salvaille, membre du CA des OUI-Québec, Capitale-nationale
Christine Normandin, ancienne présidente du CNJPQ
Léo Charlebois, président SNQ Saint-Hubert
Jean-Michel Goulet, directeur d'ÉcoQuébec Info et économiste
Carl Boileau, ancien conseiller, Plateau Mont-Royal
Jean-François Primeau, président régional du Parti Québécois, Outaouais
Christian Généreux, président SPQ-Libre Montréal-Métropolitain
Sylvain Martin, directeur-adjoint syndicat Unifor
Sacha Thibault, responsable des groupes jeunes, Forum Jeunesse du Bloc Québécois
Laurent Constantin, président du Parti Québécois, Vachon
Claire Aubin, militante du féministe et indépendantiste, Berthier
Araceli Fraga, présidente du Parti Québécois, Louis-Hébert
Maude-Amélie Verville, présidente du Parti Québécois, La Peltrie
Marc-André Provost, président du Parti Québécois, Gatineau
Alain Querry, président du Parti Québécois, Acadie
Marc-Antoine Turmel, candidat du Bloc Québécois, Charlesbourg-Haute-Saint-Charles
Vincent Francois, candidat du Bloc Québécois, Vaudreuil-Soulanges
Kevin Galipeau, vice-président, Association des jeunes péquistes de l'UdeM
Audrey Beauséjour, vice-présidente comité environnement, Parti Québécois
Samuel Bergeron, candidat d'Option nationale dans Masson
Luc Lefebvre, candidat d'Option nationale, Saint-Henri-Sainte-Anne
Bruno Forget, candidat d'Option nationale, Ste-Rose
Julien Francoeur, président du Bloc Québécois, Lasalle-Émard-Verdun
Katheuryne Grefford, présidente du Bloc Québécois, Terrebonne
Hugo Diotte, président d'Option nationale, Terrebonne
Jérémie Dunn, représentant jeune du Parti Québécois Lafontaine
Mathieu Lebel, vice-président d'Option nationale, Terrebonne
Étienne Forest, vice-président du Bloc Québécois, LaSalle-Émard-Verdun
Frédéric Dénommé, secrétaire du Parti Québécois, Verdun
Antoine Beaubien, Militant, coordonnateur du projet WikiQuébec
Jennifer Jetté, conseillère du Parti Québécois, Rosemont
Sébastien Dallaire, conseiller du Bloc Québécois, Terrebonne
Jean-Sébastien Leclerc-Zavallone, membre Québec Solidaire, Hochelaga-Maisonneuve
Jean Lapierre, secrétaire du Bloc Québécois, Joliette
Michel Roy, responsable des communications du Parti Québécois, La Pinière
Bob Lemay, ancien président du Parti Québécois, Nicolet-Bécancour
Normand Perry, ancien président du Parti Québécois, Soulanges
Martin Joseph Lamontagne, conseiller du Bloc Québécois, Longueuil-Saint-Hubert
Olivier Leduc, représentant jeune du Parti Québécois, Vachon
Jean-Paul Thivierge, militant du Parti Québécois, Vachon
Pauline Bisson, militante du Parti Québécois, Jean-Lesage
Félix-Antoine L.-Levasseur, militant du Parti Québécois, Joliette
Tanias Dupuis, militante du Parti Québécois, Hochelaga-Maisonneuve
François-Xavier Jodoin, militant du Parti Québécois, Hochelaga-Maisonneuve
Yves-Aimé Boulay, militant du Parti Québécois, Duplessis
Joël Dumont, militant du Parti Québécois, Duplessis
Nicolas Lapierre, militant du Parti Québécois, Duplessis
Denis-René Harrison, militant du Parti Québécois, Sainte-Marie-Saint-Jacques
Louis Major, militant du Parti Québécois, Gouin
Mike Ménard, militant du Parti Québécois, Berthier
Guillaume Rousseau, militant du Parti Québécois, Pointe-aux-Trembles
Émilie Laplante, militante du Parti Québécois, Montmorency
Philippe Bourque, militant du Parti Québécois, Jean-Lesage
Julie Hébert, militante du Parti Québécois, Vaudreuil
Pierre-Luc Benoit, militant du Parti Québécois, Berthier
Alexandre Dumas, militant du Parti Québécois, Trois-Rivières
Ellen Nutbrown, militante du Parti Québécois, Borduas
Mathieu Breton, militant du Parti Québécois, Hochelaga-Maisonneuve
François Barthe, militant d'Option nationale, Rousseau
Jason Noble, militant du Parti Québécois, Hull
Pierre Norris, militant du Parti Québécois, Groulx
Annie Morin, militante du Parti Québécois, Portneuf
Jean-Marc Tremblay, militant du Parti Québécois, Taillon
Yvon Desroches, vice-président du Parti Québécois, La Pinière
Diane La Rochelle, militante du Parti Québécois, Bourassa-Sauvé
Jacques Archambault, militant du Parti Québécois, Joliette
Sarah Krug, militante d'Option nationale, Verdun
Annie Carrier, militante d'Option nationale, Granby
Daniel Bergeron, militant indépendantiste, Richmond
Clairandrée Cauchy, militante indépendantiste, Gouin
Martin Servant, militant indépendantiste, Hochelaga-Maisonneuve
Jean-Paul Lahaie, militant syndicaliste et indépendantiste.

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Andrée Ferretti124 articles

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"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "

Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille modeste, elle fut
l'une des premières femmes à adhérer au mouvement souverainiste québécois
en 1958.Vice-présidente du Rassemblement pour l'indépendance nationale, elle
représente la tendance la plus radicale du parti, privilégiant l'agitation sociale
au-dessus de la voie électorale. Démissionnaire du parti suite à une crise
interne, elle fonde le Front de libération populaire (FLP) en mars 1968.Pendant
les années 1970, elle publie plusieurs textes en faveur de l'indépendance dans
Le Devoir et Parti pris tout en poursuivant des études philosophiques. En 1979,
la Société Saint-Jean-Baptiste la désigne patriote de l'année.
Avec Gaston Miron, elle a notamment a écrit un recueil de textes sur
l'indépendance. Elle a aussi publié plusieurs romans chez VLB éditeur et la
maison d'édition Typo.





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