La proportion d'anglophones habitant à Montréal ne doit pas aller en augmentant mais en diminuant. C'est dans le cours normal des choses, puisque le Québec est d'abord et avant tout formé majoritairement par une population francophone parlant une seule langue officielle, la sienne.
Plus ça va, plus le Québec doit devenir uniquement francophone. Et ce, dans tous les aspects de la vie.
Par conséquent, pour que Montréal devienne moins anglaise, ça va prendre... moins d'Anglais!
Pas plus d'anglos qui baragouinent le français mais qui restent anglos, pas plus d'allophones qui massacrent le français mais qui optent pour l'anglais à la première occasion. Non, cela prend... un nombre moindre de parlant anglais.
C'est mathématique.
Il faut que les anglophones et les immigrés allophones qui optent pour l'anglais finissent par comprendre que c'est dans une autre province que le Québec qu'ils pourront satisfaire leur mauvais penchant, totalement irrecevable ici.
Au Québec, vouloir vivre en anglais, c'est une bien mauvaise idée. C'est un affront à la nation fondatrice, une insulte à peine déguisée. C'est un bâton dans les roues à l'idée d'un Québec français et rien d'autre. C'est un refus d'adhérer à la culture majoritaire et d'y vivre par immersion comme cela doit être la normale dans le pays qu'on habite.
Et pour un immigrant allophone, vouloir venir vivre au Québec dans le but d'y vivre à la canadienne (c'est-à-dire en anglais) ou à l'ethnique (le communautarisme), c'est malavisé. Il faut que le message envoyé soit clair et sans appel. Car là aussi, c'est un refus d'adhérer à la culture majoritaire et d'y vivre par immersion au quotidien, une condition sine qua none pour être accepté.
Quant aux nouvelles générations d'anglos qui apprennent le français de base à l'école mais qui continuent à vivre exclusivement dans leur monde anglo à eux, ce n'est guère mieux. C'est ailleurs qu'ils doivent aller vivre ainsi. C'est ce qui explique que l'apprentissage du français chez les anglos soit tout à fait inutile. Ils restent aussi anglos qu'avant, se confinant comme avant dans leur monde anglophone. Ils restent aussi nuisibles qu'avant en tant que facteur d'assimilation et pôle d'attraction des immigrants.
On en a la preuve à Montréal où on s'aperçoit que plus le nombre d'anglophones augmente, plus on y parle anglais. Et plus les anglo/allos trouvent normal qu'il en soit ainsi.
Et plus on en voit s'installer en périphérie, plus cela donne des banlieues de parlant anglais, pas de gens qui penchent pour le français comme les gens du voisinage.
Et si la situation continue de se détériorer, c'est qu'on permet encore aux anglos/allos d'agir à leur guise, de vivre dans leur monde sans qu'il y ait le moindre inconvénient pour eux dans la vie quotidienne. On tolère cette situation aberrante où il leur est tout à fait possible de vivre à 100% en anglais au Québec, tout comme à Toronto, Calgary ou Vancouver. Et ce au travail, dans les magasins, les restaurants, à l'hôpital ou les services gouvernementaux.
Peut-on imaginer qu'un Italien puisse aller s'intaller à Berlin sans jamais apprendre un seul mot d'allemand? Ce qui est impensable là-bas doit l'être tout autant ici.
Psychologiquement parlant, il faut démolir cette fausse idée à l'effet que "les anglos font partie du camp des maîtres, on ne peut rien contre eux, il faut leur rester soumis, c'est eux qui mènent. On ne peut remettre en question leurs privilèges et droits acquis".
Cela a assez duré. Il faut faire en sorte que la volonté de vivre en anglais au Québec soit décriée, dévalorisée et combattue jusqu'à ce que les anglos saisissent qu'ils auraient avantage à déménager ailleurs au Canada où ils seront plus dans leur élément. À nous francophones de se tenir debout et de s'affirmer.
Il n'y a pas 36 autres solutions à envisager: le nombre d'anglophones habitant au Québec doit diminuer graduellement par la relocalisation ailleurs au Canada. Ils seront les premiers à admettre qu'ils se considèrent plus canadiens que québécois d'ailleurs...
Dans le même ordre d'idée, il ne faudrait laisser aucune autre langue prendre de l'ampleur au point d'entrer en concurrence avec la nôtre. C'est l'un des graves problèmes aux États-Unis avec l'espagnol qui s'y répand insidieusement, la faute incombant à la forte immigration latino, qu'elle soit légale ou non.
Pour empêcher la chose, il faut veiller à ce qu'aucune communauté ethnique ne dépasse les 5% de la population totale. Dès que cela se produit, l'immigration de ce type devra s'arrêter.
Toute langue autre que celle du peuple fondateur dans un pays divise, sépare en 2 camps adverses, et ultimement engendre deux cultures divergentes qui s'éloignent de plus en plus l'une de l'autre, rendant inévitable la collision frontale dévastatrice.
C'est pour cette raison que le Québec ne doit laisser aucune langue étrangère prendre de l'ampleur au point où on l'entendrait autant que l'anglais dans l'espace public, peu importe que ce soit l'arabe, le mandarin, l'espagnol, l’hindoustani, ou toute autre. Il ne faut pas laisser s'ériger une tour de Babel polyglotte où plus personne ne se comprend.
Rendons-nous à l'évidence, un anglo ne peut pas devenir moins anglo et plus franco. Il restera toujours un anglo. Et il y en a maintenant beaucoup trop en quantité.
Il faut faire en sorte qu'ils commencent à sentir que le Québec n'est pas un endroit favorable à la vie exclusivement en anglais. Pour ce faire, cela nécessite un plan d'action concret et sans échappatoire.
Il faut prendre les mesures nécessaire pour que le nombre d'anglophones de Montréal aille en diminuant d'ici les 10 prochaines années. Un objectif raisonnable serait de les faire passer de 17% à 7% de la population totale de la ville. Cela fait une diminution d'un pour cent par année environ, concrètement parlant.
Des anglos et des allos qui optent pour l'anglais, il n'en faut pas de plus en plus, mais de moins en moins. Il est inconcevable qu'on laisse s'accroître sans rien faire ces 2 catégories qui sont une menace concrète à la prévalence de la langue française.
Montréal doit redevenir pleinement québécoise rapidement.
Pour que tout le Québec soit pareil à notre Québec à nous tous.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
1 commentaire
Réjean Labrie Répondre
24 novembre 2018M. Marc Lapierre a laissé un commentaire significatif dans un autre article qui s'applique parfaitement à la situation décrite dans le mien.
Je le cite:
"A toutes les fois où j'ai traité des connaissances immigrantes ou anglophone de "Québécois", ils se sont mis en rogne. Dans le cas d'un juif montréalais (évidemment anglo) il était tellement enragé que je l'aille considérer comme Québécois, qu'il en avait presque l'écume à la bouche.
Ma fille de 14 ans va dans une école montréalaise. Pour ceux qui l'ignorent, les Québécois sont maintenant minoritaire à Montréal. Dans ses cours, ils ne sont jamais plus que cinq Québécois sur une trentaine d'élèves issus de l'immigration. En outre, quand ces élèves issus de l'immigration parlent du groupe ethnique dont fait partie ma fille, ils disent "les Québécois". Ils ne s'incluent généralement pas dans ce groupe contrairement aux balivernes du souverainisme officiel et flasque colporté par les Drainville et Yves François Blanchet de ce monde. La réalité du terrain n'a rien à voir avec le monde féérique dans lequel évoluent ces jovialistes."
(fin de la citation)
Affirmons-le sans détour: Montréal ne fabrique plus de Québécois, mais des Canadiens qui vivent en étrangers au Québec, avec une préférence pour l'anglais, et sans chercher le moindrement à faire partie de notre culture.
Ce n'est pas ainsi que le Québec gagnera en québécitude.