Mailloux contre David !
Louise Mailloux portera les couleurs du Parti Québécois dans la circonscription de Gouin, où elle affrontera Françoise David. Collaboratrice à l’aut’journal et membre du conseil d’administration du SPQ Libre, Louise Mailloux a fait une intervention remarquée à la Commission parlementaire chargée d’étudier le projet de loi 60 sur la laïcité.
Elle a déposé une photo sur laquelle on voit Amir Khadir cautionnant une assemblée de l’association musulmane Bridge où les femmes voilées sont assises d’un côté et les hommes de l’autre. Une vidéo illustrant l’intervention de Louise Mailloux a eu une diffusion virale sur Internet.
Louise Mailloux est professeure de philosophie au cégep du Vieux-Montréal. Elle a publié aux Éditions du Renouveau québécois deux livres sur la laïcité: La laïcité, ça s’impose! et Une Charte pour la nation. Elle est une des fondatrices du regroupement des Janette.
Lors de sa présence en commission parlementaire, Françoise David avait préféré s’absenter.
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Débat en anglais
Mme Marois a tout à fait raison de refuser le débat en anglais. Cependant, la raison invoquée ne devrait pas être la mauvaise qualité de son anglais, mais le fait que le français est la langue officielle et commune du Québec. On nous rebat continuellement les oreilles avec le fait que les anglos sont ouverts au fait français, que la grande majorité comprend le français. Alors, pourquoi n’écouterait-il pas le débat en français comme tout le monde?!
Sans surprise, le duo PLQ-QS était prêt à participer, alors que la CAQ s’est une nouvelle fois assise sur la clôture.
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Les sœurs David en tandem
Françoise David veut convaincre l’électorat québécois de voter pour Québec solidaire, mais n’a pas réussi à convaincre sa sœur d’adhérer à sa formation politique. Bien plus, celle-ci se présente pour ce qui devrait être le parti le plus opposé aux idéaux de QS.
À moins que l’idéologie fondamentale des deux partis, PLQ et QS, ne soit pas si éloignée, comme on le voit dans l’opposition commune des deux sœurs à Charte de la laïcité, au nom de la défense des droits individuels, et à ce que cette question fasse l’objet d’une campagne électorale.
Trop complexe pour le peuple, sans doute. On devrait tout référer aux tribunaux et à la Charte canadienne des droits.
Nous aurons l’occasion de revenir sur le tronc libéral commun des positions des deux sœurs, issues d’une grande famille libérale, et de montrer qu’elles font tandem dans cette campagne électorale.
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QS et l’indépendance du Québec… ou l’adhésion au Canada!
Québec solidaire lance sa campagne électorale avec de grandes professions de foi indépendantistes. QS promet un référendum dans un premier mandat s’il est élu.
Le problème est que ce référendum ne porterait pas obligatoirement sur l’indépendance du Québec. Il pourrait tout aussi bien porter sur une adhésion au Canada.
En effet, le plan de match de QS est le suivant. Après l’élection d’un gouvernement QS, celui-ci mettrait en place une constituante dont on a « bon espoir » qu’elle déboucherait sur l’indépendance du Québec, mais en laissant la porte ouverte à ce qu’il en résulte une proposition d’adhésion à la Constitution 1867-1982.
Nous avons démontré ailleurs le danger d’une telle approche qui ouvre toute grande la porte aux coups fourrés et aux tentatives de déstabilisation.
Cette position de QS est d’autant plus inquiétante que ses deux députés, Françoise David et Amir Khadir, ne sont pas reconnus pour être d’ardents promoteurs de l’indépendance.
On se souvient de l’hésitation de Françoise David à prendre parti pour la souveraineté lorsqu’elle dirigeait Option citoyenne, un des groupes fondateurs de QS. À l’époque, dans une entrevue au journal Internet La tribu du verbe, elle se définissait comme « une souverainiste par défaut » et ajoutait : « Ce que je veux dire par là, c’est que si le Canada anglais me faisait une proposition de fédéralisme réellement asymétrique donnant au Québec les moyens politiques, fiscaux, économiques et culturels de ses choix, j’accepterais. »
Quant à Amir Khadir, il a déclaré sur les ondes d’une radio montréalaise, lors de la dernière campagne électorale québécoise, à propos de la constituante promise par son parti, qu’« il ne fallait pas présumer de l’issue des débats »! Il a résumé la position de son parti par ces mots : « L’indépendance si nécessaire, mais pas nécessairement l’indépendance ».
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« Catastrophique », s’exclame-t-elle !
Françoise David a reproché à Philippe Couillard son agressivité. Mais, dans la même intervention, elle a jugé « catastrophique » le bilan des 18 mois du gouvernement Marois. Elle ajoutait que les électeurs du Parti Québécois étaient « déçus » de la performance de leur parti.
Nous lui faisons humblement remarqué, sans élever la voix, que de 38% à 40% des Québécois, selon différents sondages, ont l’intention de voter pour le PQ. C’est 6% à 8% de plus que lors du dernier scrutin, alors que le PQ avait récolté 32% des suffrages.
À croire qu’ils jugent le bilan du PQ moins « catastrophique » que la porte-parole de QS.