Bien que l’on ne puisse soupçonner Monsieur Harper de sympathies “communistes”, la police politique (Service canadien du renseignement de sécurité, Réseau Echelon, etc) qui est à son service commence à ressembler passablement au KGB de l’ex-URSS, ou à la Stasi qui traquait les faits et gestes quotidiens des dissidents dans l’Allemagne de l’Est. Selon Le Devoir (« Visites à l'improviste - Le SCRS estime agir en toute légitimité », PC, 5-3-2012), l’État canadien, instrumentalisé par le Parti conservateur, espionne non seulement les citoyens à l’aide de tout un arsenal technologique, mais sa police politique se permet d’effectuer des visites surprises à leur domicile et même à leur travail.
Un Québec indépendant nous débarrasserait de ce type d’institution, et les fonctionnaires de ce service qui s’égareraient en poursuivant leurs activités antidémocratiques dans notre pays seraient considérés comme des agents indésirables “à la solde de l’étranger”, tout comme les criminels appointés du Mossad qui sévissent un peu partout sur la planète.
Plusieurs citoyens sont trop jeunes pour avoir vécu les dérapages de l’État policier canadien de l’ère Trudeau, mais il n’est pas nécessaire de faire de nouveau la démonstration que le terrorisme politique de l’État, avec le harcèlement de l’opposition, les arrestations arbitraires, les perquisitions illégales dans les locaux des regroupements de citoyens et des partis politiques, etc., que tout cela constitue une entreprise de démolition de la démocratie.
Il est inquiétant de constater que l’ “ami” de l’État de Monsieur Harper est l’État israélien, une entité militaro-administrative colonialiste aux frontières aussi élastiques que ses ambitions belliqueuses, qui emprisonne d’une manière indécente et arbitraire des milliers de Palestiniens, y compris des mineurs, pour le simple fait qu’ils osent résister à une entreprise génocidaire.
La démocratie est un Bien commun et un acquis de luttes séculaires, prenons en soin !
Yves Claudé
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
6 mars 2012Normalement, un gouvernement gouverne en vue du bien commun. Lorsqu'il gouverne pour les seuls intérêts d'une classe particulière à l'intérieur du pays, dans le cas des conservateurs la riche classe capitaliste de la finance et des affaires, ceux des citoyens du pays qui ne font pas partie de la classe favorisée par le gouvernement sont considérés comme des menaces potentielles aux intérêts de la classe que l'on favorise.
Pour sortir de ce cercle vicieux, il faut qu'un gouvernement vise le bien commun.
Afin d'atteindre le bien commun, le regretté syndicaliste Michel Chartrand faisait la promotion d'un revenu de citoyenneté universel, revenu qui permettrait à tous les citoyens du pays sans exception d'accéder à une vie décente débarrassée de l'inquiétude du lendemain.
Et monsieur Chartrand ajoutait que cela était aussi dans l'intérêt de la riche classe capitaliste car quand tu mets de l'argent dans les mains du peuple, les riches font également plus d'argent.