Aux militants libéraux provinciaux qui rêvaient d’accaparer la sphère politique en lançant leur course à la chefferie du PLQ, la démission précipitée de Justin Trudeau et, en corollaire, le déclenchement d’une course à la direction du PLC, vient de jeter une ombre gênante sur leurs velléités. En revanche, de chaque côté du spectre politique, les partis libéraux traînent de la patte dans les intentions de vote au Québec comme au Canada et, de ce fait, l’arrivée d’un nouveau chef ne peut que redynamiser l’ardeur des militants du PLQ comme ceux du PLC. À l’heure actuelle, deux candidats semblent obtenir la faveur des militants des libéraux provinciaux, soit Pablo Rodriguez et Charles Milliard, et du côté des militants du PLC, Chrystia Freeland et Mark Carney dominent dans les intentions de vote, des courses à la direction qui susciteront indéniablement un engouement bénéfique pour les partis libéraux.
En ce qui a trait aux impacts éventuels de la désignation des nouveaux chefs sur l’aiguille des sondages, quoiqu’un gain appréciable puisse se manifester dans les intentions de vote des Québécois et des Canadiens lors des prochains scrutins, je serais étonné que ce sursaut se concrétise par une remontée significative de leur degré de popularité, le Parti Conservateur et le Parti québécois caracolant en tête des sondages depuis des mois.
Quoiqu’il en soit, la venue d’un nouveau chef au sein du PLQ ne peut que mettre fin au long chemin de croix parcouru depuis des années et lui permettre de renaître de ses cendres, et le PLC, redorer sa crédibilité profondément entachée par les effets extrêmement nocifs de la longue et lente agonie de Justin Trudeau.
Il est où, le bonheur?
En ce début d’année, nombreux ont été les proches qui nous ont souhaité le bonheur. Or, comme le dit une chanson, «il est où, le bonheur?» Une question qui pourrait sembler simple à répondre mais qui ne l’est peut-être pas dans la réalité. Pour plusieurs d’entre nous, le bonheur repose dans les «petites choses de la vie». Soit!
En revanche, mon expérience de vieux bonhomme de 77 ans me dit que le véritable bonheur est présent en chacun de soi pour autant que nous soyons «bien avec nous-mêmes». Et cela présuppose que nous nous acceptions tels que nous sommes. Il est là, le bonheur… Et je vous le souhaite du fond du coeur à l’aube de cette nouvelle année!
Henri Marineau, Québec
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2 commentaires
Henri Marineau Répondre
16 janvier 2025"Maintenant je sais qu’on ne sait jamais,
La vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses,
On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses,
C’est tout ce que je sais,
mais ça, j’le sais."
Du grand Jean Gabin!
François Champoux Répondre
15 janvier 202515 janvier 2024
Bonjour M. Marineau,
Vous devenez philosophe! J’aime la philosophie. Dire qu’on aime la philosophie, c’est s’engager à la recherche de la vérité et donc à tenter de cerner la réalité.
Faut-il être vieux pour être philosophe? Je ne pense pas. D’autant plus que 77 ans, c’est jeune, ou du moins, ce n’est pas vraiment être vieux, n’est-ce pas? C’est pour cela que j’ai ce projet d’enseigner «l’amour, l’art d’aimer» aux ados à même leur cursus scolaire du secondaire. La philosophie, c’est dès le secondaire que ça doit s’enseigner et non pas rendu au CÉGEP; le bonheur, n'est-ce pas le fruit de l'amour? Et comme vous le dites, s'aimer soi-même d'abord, n'est-ce pas un apprentissage que tout ado que nous avons été a dû réaliser?
Le bonheur, c’est LA question philosophique universelle.
«Qu’est-ce que le bonheur?»
Ma définition n’est pas de moi : elle est celle du Dalaï-lama : «Le bonheur c’est maintenant». Subtil ce Dalaï-lama, n’est-ce pas?
Quand je vous écris ça, j’ai l’impression de me répéter…
Je pense qu’à méditer cette définition, on ne peut en arriver qu’à vivre heureux; un bonheur tranquille avec ces moments plus ou moins malheureux et heureux.
Mes cours d’écriture avec Mme Anne Klimov me font découvrir les subtilités de la langue française, et en même temps, mes capacités à produire des textes de réflexion et de création littéraire. Je ne suis pas un génie, mais j’ai du bonheur à écrire. L’autre jour, j’ai écrit une courte histoire sur la vie «de 5 minutes en 5 minutes…» (référence à l’auteur Renaud) que je déposerai sur mon blogue… Oui, j’aime bien l’écriture; c’est un plaisir égoïste qui me procure tout comme vous (je crois) du plaisir, du bonheur.
J’ai eu la chance de recevoir d’une «admiratrice» du Nouveau-Brunswick des nouvelles littéraires qu’elle avait écrites; ces textes étaient tout simplement géniaux! Elle avait une grande capacité à écrire de bons et beaux textes français, accessibles et captivants. Elle était souffrante. Tristement, elle a mis fin à nos échanges de courriel… Mais, j’ai compris…
Oui, c’est facile de dire que «le bonheur c’est maintenant» quand on souffre; je le concède. Mais pour avoir souffert dans ma vie comme n’importe qui, il est aussi facile de reconnaître que le bonheur c’est maintenant… quand on ne souffre plus, ou quand on souffre moins. Le bonheur, c’est donc maintenant après… Même après le bonheur d’avant…
La formule du Dalaï-lama a le mérite de nous obliger à méditer sur le bonheur; j’essaie donc de moins vivre dans le passé de mes grands bonheurs vécus ni dans le bonheur de mes grands bonheurs futurs; pas facile, mais possible.
L’autre jour, j’ai eu cette courte maxime à l’esprit : «on ne peut pas connaître notre vieillesse, mais on doit se souvenir de notre jeunesse.» Peu importe la jeunesse qu’on ait eue, on oublie souvent cette période qui aura certes été «le début, le printemps…» disait Jean Gabin dans sa chanson «Maintenant je sais». Il termine sa chanson en disant :
«Maintenant je sais qu’on ne sait jamais,
La vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses,
On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses,
C’est tout ce que je sais,
mais ça, j’le sais.
Ça, c’est Socrate.
Merci encore de votre réflexion.
François Champoux, Trois-Rivières