Pensées d'un penseur amateur

Tribune libre


Il arrive souvent, dans la vie d’un peuple comme de tout individu qui le constitue, des événements, parfois anodins, parfois marquants, qui laissent leur trace dans notre histoire sociétale ou personnelle. Des événements qui, dans mon cas, se sont parfois traduits par des réflexions, voire même des leçons de vie! Au fil des ans, j’ai noté ces petites pensées dans un dossier sous le vocable « Pensées d’un penseur amateur ». En voici quelques unes que je vous présente en vrac et , qui je l’espère, sauront susciter en vous quelques réflexions et, pourquoi pas, quelques commentaires…
Les regrets sont comme les mauvaises herbes, elle poussent dans un sol mal entretenu
Mieux vaut une belle imprudence qu’une prudence excessive
Une vie sans épreuves est comme un beau lac calme, les vagues y sont absentes
Les oiseaux nous donnent une belle leçon de confiance en la vie, ils ne semblent pas préoccupés par demain
La vie est tel un roman qui s’écrit si bien qu’il est inutile de revenir sur des pages qu’on a déjà lues
À force d’essayer de tout prévoir, on oublie de vivre le présent
Le navire de notre vie peut voguer avec confiance pourvu que l’ancre soit levée
Notre vie est un peu comme une pièce de théâtre dans laquelle nous devrions être davantage les acteurs que les spectateurs
Nos expériences de vie sont circulaires, nous finissons toujours par repasser au même endroit
Les souvenirs ne nourrissent pas, ils désaltèrent tout au plus
Le pouvoir doit être un moyen de relever des défis, non pas un but en soi
La confiance est comme un arbre, lente à pousser, vite à couper
Il n’y a pas de plus triste solitude que de la vivre à deux
La frustration est mère de l’agressivité
L’être humain parle souvent des autres, pas assez aux autres
L’émotion refoulée au fond de soi refera surface tôt ou tard
Certaines personnes refusent d’être heureuses de peur d’être malheureuses
L’homme est ainsi fait qu’il investit des milliards pour la conquête de l’espace pendant que des terriens meurent, faute de ressources pour les chercheurs
Le préjugé se dresse telle une muraille devant la beauté du paysage
L’équilibre se situe entre la sagesse et la folie
Nos dirigeants auraient avantage à écouter les personnes âgées au lieu de les enfermer
Aussitôt élus, les dirigeants préparent leur prochaine leur élection pendant que les jeunes ont le mal de vivre, que les chômeurs se multiplient et que les personnes âgées errent dans des mouroirs
Notre société représente le modèle pyramidal par excellence, peu de gens en haut, beaucoup en bas
Henri Marineau
Québec

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Henri Marineau2094 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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