Extrait du site << Mesure et démesure >
1918. « 1er avril : Après cinq jours d’émeutes à Québec contre la conscription, un régiment de Toronto dépêché par Ottawa charge la foule, sabre au clair, et tire à la mitrailleuse : 4 morts et plus de 70 blessés. 4 avril : proclamation de la loi martiale à Québec avec la suppression de toutes les libertés civiles.
1930. Saskatchewan : le premier ministre Anderson bannit le français des écoles.
1939. 1er sept. : la Seconde Guerre mondiale éclate. 3 (sept.) : l’Angleterre déclare la guerre à l’Allemagne. 10 : le Canada suit. Le premier ministre canadien [Mackenzie King] a promis au Québec d’éviter la conscription [paumier a mis en rouge].
1940. Camillien Houde, maire et député de Montréal, est arrêté pour s’être opposé publiquement à la conscription. Houde est interné sans procès pendant quatre ans. [comm. de paumier : comme ils sont démocratiques les anglais!!! La démocratie incarnée! Pfffft!]
1942. La presse anglophone, le PC et certains libéraux, réclament la conscription. Pour se libérer de ses engagements envers le Québec, Mackenzie King organise le 27 avril un plébiscite dans tout le Canada. Résultats : le Québec refuse la conscription à 71,32%; les huit provinces anglophones [note de paumier : Terre-Neuve n’est pas encore dans la confédération] l’acceptent à 80%. 23 juil : le Parlement fédéral l’adopte. Ÿ Fondation du Bloc populaire, opposé à la conscription, avec à sa tête Maxime Raymond et André Laurendeau [note de paumier : mon père en faisait partie! :)]. »
Source: “Petite histoire du Québec présentée par Yves Beauchemin”, l’écrivain qui s’est lui-même fortement inspiré de la “Chronologie du Québec” de Jean Provencher, Montréal, éditions du Boréal, 1991
Cette publication est apparue un peu avant le référendum de 1995. Notre histoire nationale est si peu enseignée…
Cette capsule fait partie d’une longue série que je vais produire ici pour favoriser notre mémoire collective au moment où des Québécoises et Québécois se demandent encore pourquoi faire l’indépendance du Québec. Comme le dit bien le slogan de la revue Historia, « à la lumière du passé le présent s’éclaire »
Allez découvrir la suite au :
http://paumier.qc.ca/md/?cat=29
Merci de nous aider à retraçer notre histoire, bravo pour cet article.
Vive la république Française d'Amérique !
Sylvie R. Tremblay
La Chef du Parti Jeanne du Lys
Pas en Russie en 1917 mais à Québec en 1918
‘Capsules d'histoire nationale du Québec’
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
13 septembre 2009Un texte magnifique, je vous invite à le lire.
Voici le lien :
ttp://pierreharel.24hmontreal.canoe.ca/2009/09/13/je_me_souviens?blog=199&p=55226&c=1&page=1&more=1&tb=1&pb=1&disp=single&title=je_me_souviens
Jeanne du Lys
Archives de Vigile Répondre
13 septembre 2009Il y a un monument sur la Rue St-Vallier, près du Boul Charest, qui commémore l'événement
http://www.quebechebdo.com/article-318247-Commemoration-des-emeutes-de-1918.html
Jean-François-le-Québécois Répondre
12 septembre 2009Merci pour cet intéressant rappel historique.
je crois que cela aider certains, à comprendre pourquoi nous étions nombreux à ne pas vouloir de reconstitution de la bataille des Plaines d'Abraham: trop de plaies ne se sont pas refermées...
En Europe et aux États-Unis, ils peuvent bien se livrer à de telles reconstitutions, sans que cela soulève autant de passions, car les conflits sont terminés, les questions ont trouvé réponse, et chacun est maître chez lui, chez ces nations-là... Alors que nous, nous sommes toujours, en quelque sorte, une nation occupée!
Et une nation, pas vraiement maîtresse chez elle, encore, à qui l'on refuse un pays!
C'est pour ça que les plaies ne se sont pas refermées: symboliquement, nous sommes toujours en guerre... Ou peut-être pas si symboliquement que ça, me dis-je, si je repense à l'épisode de la Crise d'octobre.