L’aide attendue d’Ottawa à Bombardier pourrait prendre la forme d’une contribution directe dans la commandite abritant le programme CSeries, reléguant Bombardier à un rôle minoritaire dans l’équipe des administrateurs.
La dilution du poids de 50,5 % de Bombardier dans la commandite accueillant la CSeries avait été évoquée lorsque la multinationale québécoise a confirmé sa demande d’aide au gouvernement fédéral. Selon l’agence Reuters citant deux sources familiarisées avec ce type de dossier, Ottawa pourrait annoncer, et ce, dès ce vendredi, une contribution similaire à celle de Québec. Une proposition formulée par Québec et appuyée par Bombardier, a ajouté l’agence mercredi.
Jeudi, dans une entrevue à Radio-Canada, le ministre des Transports Jacques Daoust a confirmé un scénario où, si Ottawa décide de coiffer l’offre québécoise et d’injecter 1 milliard $US, les gouvernements disposeraient d’une majorité au conseil d’administration de la filiale. Il a parlé de la possibilité qu’un nouvel investisseur obtienne également deux sièges, comme Québec, sur un total de sept.
Dans la transaction annoncée en octobre, Québec a également obtenu 200 millions de bons de souscription lui donnant le droit d’acheter des actions classe B de Bombardier, soit l’équivalent de 8,9 % des actions classe A et B s’ils sont exercés. Les sources de Reuters ne précisent pas si Ottawa, qui serait mal à l’aise avec la structure de propriété de la famille Bombardier-Beaudoin empruntant aux votes multiples, exigerait également de tels bons dilutifs.
> Lire la suite de l'article sur Le Devoir
CSERIES
Ottawa et Québec majoritaires?

Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé