Notre indépendance, notre rêve?

Tribune libre

On définit un rêve comme étant une suite d’images produites pendant le sommeil et on définit le sommeil comme étant un état naturel récurrent de perte de conscience. Or, l’indépendance n’est pas une perte de conscience, mais plutôt une prise de conscience.
On définit un rêve comme étant une suite d’images et on peut définir une image comme étant une représentation matérielle d’une réalité invisible ou abstraite. Pour déterminer le caractère abstrait d’une chose, il faut en isoler, par la pensée, ses qualités. Or, contrairement à la croyance populaire, l’indépendance n’est pas un isolement. Encore moins un isolement de nos qualités communes. Elle est plutôt une reconnaissance, une union de ces mêmes qualités.
C’est pour ces raisons que je préfère définir l’indépendance du Québec comme étant l’éveil d’un peuple plutôt que de la définir comme étant le rêve d’une collectivité. L’éveil est l’action de se sortir du sommeil, de son engourdissement. Et comme une action est ce que fait quelqu’un qui réalise une volonté, une intention et est l’exercice de sa capacité d’agir, vous conviendrez sûrement avec moi, qu’il est grand temps de cesser de parler de l’indépendance comme étant un rêve. Rêver, c’est maintenir le sommeil. Rêver, c’est maintenir l’engourdissement.
Pour moi, les indépendantistes ont deux rôles bien distincts. Le premier est de veiller au maintien de cette volonté de déterminer par nous-mêmes notre destin, cette volonté de faire nos propres choix. Ce rôle a ceci de particulier, il est d’abord centré sur soi-même. Nous nous devons d’entretenir cette flamme au quotidien afin de pouvoir aider les autres à faire de même. Les « veilleurs de conscience » empêchent le vacillement de cette flamme qui nous habite.
Le second rôle est conditionnel au maintien du premier. Il consiste à aller au-delà de soi-même, à tendre le pied vers un sol incertain, à ouvrir sa porte à l’inconnu et à susciter l’éveil. L’éveilleur de conscience a une tâche difficile, celle de guider les esprits qui ne pensent pas comme lui, celle de montrer le chemin sans forcer le voyageur qui décide de l’emprunter.
Au 2e congrès d’Option nationale, nous avons eu droit au discours d’un grand éveilleur de la conscience indépendantiste, M. Jacques Parizeau. Son discours honnête, clair, sincère et inspirant ne peut que forcer le respect et l’admiration. Mais celui-ci, en plus d’embraser les troupes pour le long voyage à venir, a donné, je crois, la clé du secret pour passer du rôle de veilleur à celui d’éveilleur : ne pas avoir peur.
La peur a cette particularité, elle se multiplie et se propage plus rapidement que le courage. Elle nous pousse trop souvent à oublier l’essentiel et à agir sans réfléchir. Elle n’a pas de visage, ni d’appartenance à un parti politique en particulier, elle n’est pas de gauche, ni de droite, elle n’est pas carrée ni triangle, pas plus que rouge, bleue et c’est ce qui complique la présente situation, car c’est elle que nous devrons battre pour atteindre notre but.
Et depuis dimanche dernier, c’est un millier de personnes de plus qui ne rêvent plus à l’indépendance, mais qui y travaillent activement. Depuis dimanche dernier, c’est un millier de personnes qui n’ont plus peur. Depuis dimanche dernier, c’est un millier de personnes qui ont décidé de crier ensemble : Je change le Québec en pays! On définit un rêve comme étant une suite d’images produites pendant le sommeil et on définit le sommeil comme étant un état naturel récurrent de perte de conscience. Or, l’indépendance n’est pas une perte de conscience, mais plutôt une prise de conscience.
On définit un rêve comme étant une suite d’images et on peut définir une image comme étant une représentation matérielle d’une réalité invisible ou abstraite. Pour déterminer le caractère abstrait d’une chose, il faut en isoler, par la pensée, ses qualités. Or, contrairement à la croyance populaire, l’indépendance n’est pas un isolement. Encore moins un isolement de nos qualités communes. Elle est plutôt une reconnaissance, une union de ces mêmes qualités.
C’est pour ces raisons que je préfère définir l’indépendance du Québec comme étant l’éveil d’un peuple plutôt que de la définir comme étant le rêve d’une collectivité. L’éveil est l’action de se sortir du sommeil, de son engourdissement. Et comme une action est ce que fait quelqu’un qui réalise une volonté, une intention et est l’exercice de sa capacité d’agir, vous conviendrez sûrement avec moi, qu’il est grand temps de cesser de parler de l’indépendance comme étant un rêve. Rêver, c’est maintenir le sommeil. Rêver, c’est maintenir l’engourdissement.
Pour moi, les indépendantistes ont deux rôles bien distincts. Le premier est de veiller au maintien de cette volonté de déterminer par nous-mêmes notre destin, cette volonté de faire nos propres choix. Ce rôle a ceci de particulier, il est d’abord centré sur soi-même. Nous nous devons d’entretenir cette flamme au quotidien afin de pouvoir aider les autres à faire de même. Les « veilleurs de conscience » empêchent le vacillement de cette flamme qui nous habite.
Le second rôle est conditionnel au maintien du premier. Il consiste à aller au-delà de soi-même, à tendre le pied vers un sol incertain, à ouvrir sa porte à l’inconnu et à susciter l’éveil. L’éveilleur de conscience a une tâche difficile, celle de guider les esprits qui ne pensent pas comme lui, celle de montrer le chemin sans forcer le voyageur qui décide de l’emprunter.
Au 2e congrès d’Option nationale, nous avons eu droit au discours d’un grand éveilleur de la conscience indépendantiste, M. Jacques Parizeau. Son discours honnête, clair, sincère et inspirant ne peut que forcer le respect et l’admiration. Mais celui-ci, en plus d’embraser les troupes pour le long voyage à venir, a donné, je crois, la clé du secret pour passer du rôle de veilleur à celui d’éveilleur : ne pas avoir peur.
La peur a cette particularité, elle se multiplie et se propage plus rapidement que le courage. Elle nous pousse trop souvent à oublier l’essentiel et à agir sans réfléchir. Elle n’a pas de visage, ni d’appartenance à un parti politique en particulier, elle n’est pas de gauche, ni de droite, elle n’est pas carrée ni triangle, pas plus que rouge, bleue et c’est ce qui complique la présente situation, car c’est elle que nous devrons battre pour atteindre notre but.
Et depuis dimanche dernier, c’est un millier de personnes de plus qui ne rêvent plus à l’indépendance, mais qui y travaillent activement. Depuis dimanche dernier, c’est un millier de personnes qui n’ont plus peur. Depuis dimanche dernier, c’est un millier de personnes qui ont décidé de crier ensemble : Je change le Québec en pays!


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    7 mars 2013

    La peur et l'ignorance sont les deux mamelles de toute forme de dictature.
    La peur c'est ce qui a toujours caractérisé les dirigeants du PQ au cours des 40 dernières années, sauf sous Parizeau et un court moment sous Landry avec le "projet de pays" qui a été par la suite jeté aux poubelles par Boisclair et Marois.
    La peur c'est celle pour les péquistes de déplaire à l'opinion publique et les empêcher de prendre le pouvoir ou de le perdre.
    C'est celle des "électoralistes", mais pas celle des patriotes.
    J'ai toujours pensé que notre seul programme devait être un programme d'État, un projet de pays et que le reste - la gouvernance provinciale - était secondaire et accessoire. Autrement dit, notre devoir c'est de proposer le pays aux québécois lors d'une élection. S'ils disent non, on revient la prochaine fois.
    J'espère seulement qu'ON ne tombera pas dans le même panneau que celui du PQ.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    7 mars 2013

    En regard de l’évolution du projet d’indépendance de toute une génération à la fin du siècle dernier, il faut constater qu’un québécois sur deux attend toujours un » ticket« de Poste Canada pour se libérer de la servitude canadienne. Alors, c’est quoi votre plan de match ? Procurons-nous un bonne pelle, peut-être ?
    A Forgues, Lévis