Montréal est « un espace de vie qui promeut la dignité, la tolérance, la paix, l’inclusion et l’égalité entre les citoyennes et citoyens », arguent Valérie Plante et Lionel Perez à titre d’argumentaire pour justifier un statut particulier pour la métropole eu égard au projet de loi sur la laïcité de l’État québécois.
Et d’ajouter les deux représentants municipaux dans leur déclaration commune, « la Ville de Montréal réaffirme le caractère inaliénable du principe de laïcité ouverte afin de construire un espace public qui soit à l’image du Montréal et du Québec du XXIe siècle ».
Si Valérie Plante et Lionel Perez posent comme postulat que Montréal est « un espace de vie qui promeut la dignité, la tolérance, la paix, l’inclusion et l’égalité entre les citoyennes et citoyens », est-ce à dire que la majorité des Québécois, lesquels appuient le projet de loi 21, ne répondent pas à ces « particularités »? En prenant position contre le projet de loi sur la laïcité, Montréal est-elle « à l’image du Québec du XXIe siècle »? Enfin, que dire du « caractère inaliénable du principe de laïcité ouverte » sinon qu’il entre en contradiction flagrante avec une laïcité qui prône la séparation du religieux et de l’État?
À mes yeux, le statut particulier réclamé par la mairesse et le chef de l’opposition officielle contribue à creuser davantage le fossé déjà béant, lié à l’anglicisation croissante de la métropole, entre Montréal et le reste du Québec.
https://www.journaldequebec.com/2019/04/15/une-mairesse-parmi-dautres
Québec reste ferme... pas de statut particulier pour Montréal
Faut-il resserrer les règles encadrant l’école à la maison?
Devant l’intention du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, de resserrer les contrôles pour les parents qui font l’école à la maison en exigeant des agents de suivi du ministère de l’Éducation qu’ils rencontrent les élèves à la maison pour s’assurer qu’ils ont bel et bien suivi le programme obligatoire, des voix se sont élevées pour faire valoir leur « droit à la diversité » en éducation. « Avec le nouveau règlement, la maison devient carrément un local de l’école publique. Le ministre détruit l’esprit de l’école à la maison », argue un parent.
Or, un article publié dans la Loi sur l’instruction publique stipule « qu’il n’est pas obligatoire de fréquenter l’école pour l’enfant qui reçoit à la maison un enseignement et y vit une expérience éducative qui, d’après une évaluation faite par la commission scolaire ou à sa demande, sont équivalents à ce qui est dispensé ou vécu à l’école. »
D’ailleurs, à cet effet, certains constats ont révélé des lacunes dans l’encadrement de l’école à la maison, notamment des contacts entre des parents et des agents de suivi du ministère de l’Éducation qui se font au téléphone, des agents qui se font carrément raccrocher la ligne au nez, et des projets d’apprentissage soumis par des parents qui se résument sur un bout de papier.
Dans ces circonstances, je suis d’avis que les règles encadrant l’école à la maison doivent être resserrées pour le plus grand bien des jeunes soumis à ce système d’éducation parallèle avec lequel, je dois l'admettre, je n'ai aucun atome crochu!
Henri Marineau, Québec
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