Dans la foulée de l’affaire Weinstein, le mouvement de dénonciation créé par l’actrice américaine Alyssa Milano eu égard au harcèlement sexuel dont ont été victimes plusieurs femmes a rencontré un formidable écho via le site Twitter officiel de l’actrice en utilisant le « hashtag » « #Me Too ».
Ici, au Québec, la présidente de l'Union des artistes (UDA), Sophie Prégent, dit ne pas être au courant de cas de viols dans le milieu québécois, tout en précisant qu’« il y a plein de choses dont j'ai entendu parler, comme du harcèlement, de l'intimidation. Ça n'irait probablement pas jusqu'au viol, mais on peut présumer que certains producteurs ont peut-être abusé de leur pouvoir ».
Toujours au Québec, certains cas de harcèlement de la part de personnages publics ont fait la une des médias au cours des dernières années et ont contribué grandement à libérer la parole des femmes victimes de harcèlement et d’agression sexuelles, les deux derniers en liste étant Éric Salvail et Gilbert Rozon.
Dans ces circonstances, je ne peux qu’abonder en faveur de ces initiatives telles « #Moi Aussi » qui représentent un premier pas vers la dénonciation de ces prédateurs qui doivent répondre de leurs actes devant l’appareil judiciaire pour le plus grand bien d’une société prônant l’égalité hommes-femmes.
Henri Marineau
Québec
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