Jusqu'à quand les Québécois seront-ils considérés comme les dindons de la farce sur leur propre territoire?

Pauvres anglophones!

Tribune libre

Alors que la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ), en collaboration avec le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI) s’apprête à mener une consultation sur la discrimination systémique et le racisme, le premier ministre Philippe Couillard, lors de son remaniement ministériel, a créé un secrétariat spécialement consacré aux intérêts des anglophones sous la responsabilité de Kathleen Weil.


En d’autres mots, pendant que les franco-québécois se verront passés au hachoir de la discrimination systémique et du racisme, les anglophones bénéficieront d’un secrétariat mandaté pour voir à ce que leurs droits ne soient pas bafoués. Pendant que les médias mettront le focus sur le « supposé » racisme des Québécois, les anglophones pourront continuer de s’implanter au Québec avec toute la latitude octroyée généreusement par le gouvernement libéral.


Une situation empreinte d’une distorsion stratégique de la part du gouvernement Couillard pour qui l’électorat anglophone représente une grande partie de sa clientèle régulière alors qu’il peine à percer chez les francophones, notamment dans les régions du Québec…Jusqu’à quand les Québécois seront-ils considérés comme les dindons de la farce sur leur propre territoire?



Henri Marineau

Québec



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Henri Marineau2090 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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1 commentaire

  • Yves Corbeil Répondre

    17 octobre 2017

    Les dindons de la farce, on les  voient encore plus ce matin avec la situation catastrophique de l'aéronautique à long terme.


    Ces libéraux de Couillard auront tirer le Québec dans la dèche au delà de tout ce qu'on pouvait imaginé de pire. 


    Qui ne se souvient pas de l'aventure des Expos après la prise de contrôle par Jeffrey Loria et son gendre. Appel de cash flow à répétition jusqu'à la prise de contrôle totale de l'organisation et son déménagement. Est-ce que l'histoire se répètera avec Bombardier.


    Est-ce que les mauvaises gestionnaires Beaudouin et compagnie suivront la parade avec Airbus ou se retireront-ils dans leur terre de Valcour avec le cash de québécois. Tout un investissement que celui de Couillard dans le C Série au lieu d'investir dans l'ensemble de Bombardier.


    Coudonc, c'es-tu arrangé avec la gang économique qui sévit partout, imaginer la suite de l'aéronautique au Québec, pendu à la générosité de Airbus pour survivre.


    Au final ce sera tout un bilan de ce chirurgien économique auquel nous arons à faire face, combien de compagnies et d'emplois perdu. La destruction se poursuit encore pour un an.