À mes yeux, il m’apparaît évident que la déconfiture du Parti libéral du Québec (PLQ) lors de l’élection partielle dans le comté de Louis-Hébert a contribué grandement au remaniement ministériel du premier ministre Philippe Couillard.
Or, lorsque nous jetons un coup d’œil sur les ministres qui sont ou restés en poste ou mutés à un autre ministère et que nous y ajoutons les cinq nouveaux ministres (excluant le retour de Robert Poëti), force est de constater que le conseil des ministres a conservé son vieux visage tout en y ajoutant une légère cure de rajeunissement aux allures « cosmétiques » visant à séduire l’électorat québécois en vue du scrutin de 2018.
De plus, considérant le fait que les nouveaux ministres ont très peu de temps avant le printemps prochain pour créer leur marque au sein du conseil des ministres, le « nouveau visage » du cabinet risque d’être supplanté par la vieille garde qui aura vite repris son allure de vieux parti partisan trainant avec lui les séquelles de l’ère Charest.
À mon point de vue, une fois la lune de miel des nouveaux arrivants passée, le portrait de famille du PLQ reprendra ses couleurs d’un parti marqué par le règne des coupures budgétaires résultant des « vraies affaires » qu’il a imposé à l’électorat québécois en début de mandat, un constat encore frais dans la tête des Québécois.
Henri Marineau
Québec
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