La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Michaëlle Jean, semble avoir une prédilection pour les dépenses onéreuses qui dépassent souvent largement les budgets prévus, notamment au chapitre des déplacements qui ont coûté l’année dernière la « modique » somme de 907 000 $, soit 40 % de plus que prévu, une somme qui s’ajoute aux 891 000 $ consacrés à ses missions en 2015, qui dépassaient aussi les prévisions.
L’OIF est financée par 84 États et reçoit des contributions obligatoires de 15 M$ du Canada et de 1,5 M$ du Québec chaque année sur un total de 59 M$ pour l’année 2017. De ces montants, Michaëlle Jean a dépensé un demi-million de dollars de fonds publics pour aménager la résidence officielle louée pour elle à Paris dans le prestigieux 7e arrondissement de la Ville Lumière, près de la tour Eiffel.
Pourtant, le locataire des trois années précédant la venue de Mme Jean, l’ex-ambassadeur canadien à l’UNESCO, Jean-Pierre Blackburn, juge que l’état des lieux était relativement bon malgré quelques problèmes d’eau chaude et de climatisation.
Néanmoins, le numéro deux de l’OIF, Adama Ouane, estime que l'appartement de fonction ne correspondait pas aux normes attendues. L’organisation a l’obligation « de loger les secrétaires généraux dans des conditions dues à leur statut », explique M. Ouane qui conclut que « l’appartement n’était pas habitable ».
En bref, j’ai l’impression que Michaëlle Jean a établi résidence aux « pays des merveilles » …sans scrupule eu égard aux dépenses faramineuses extorquées des poches des contribuables!
Henri Marineau
Québec
Michaëlle au pays des merveilles
Tribune libre
Henri Marineau2091 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
19 juin 2017Michaëlle comment dépenser, alléluhia, Michaëlle (air connu).
Il me semble que l'élite fabriquée vit dans un autre monde et ce n'est pas celui des merveilles.
Tout cet argent qui allègrement ils éparpillent en donation à de grosses corporations hôtelières et avionesques pourraient tellement aider la veuve et l'orphelin.
Leur standing les aveugle et ils ou elles sont pris dans des conventions de réunionnites inefficaces et inutiles. Pauvre humanité qui s'est crée des institutions en dehors d'elle même.
Encore une fois Baptiste et les autres ne devront compter que sur eux-mêmes car les dirigeants vivent dans un monde parallèle.
Yves Corbeil Répondre
17 juin 2017http://www.journaldemontreal.com/2017/06/17/confession-dun-cave
Et ça vote pour ça à près de 40%, je me demande vraiment qui sont les benêts de l'histoire récente de notre société, ceux qui vote pour ou ceux qui vote contre. On ne fait surement pas assez de surveillances des marchés comme le mentionne Lessard et on devrait commencer à faire bouillir ce qu'on nous fait boire comme les gens de Thetford Mine conté de ce même Lessard. Les fables de Couillards avec des roitelets, des reines et des princesses ça fait vivre biens du monde pis ça fait mal vivre bien d'autre monde.
Yves Corbeil Répondre
17 juin 2017http://www.journaldemontreal.com/2017/06/17/lise-thibault-declare-faillite
Elle là, qu'on lui saisisse tout pis quelle se fasse adopter par la princesse Michaëlle Jean et disparaisse du Québec avec deux beaux tires neufs à nos frais ça sera notre cadeau d'adieu à la reine Thibault.
On vis-tu sur la planète des singes pour entendre toutes ces écoeurantries de façon ponctuelle.