Marois prête à lancer le PQ en élection

Pauline Marois est prête à mener les troupes péquistes lors d'élections générales dès cet été si le premier ministre Jean Charest refuse de revoir le budget présenté jeudi dernier.

8546331081071fd7f6fa447a78d784e3

Sortie de crise


Pauline Marois est saluée par des militants, comme si elle avait déjà été élue chef du PQ. (Photo François Roy, La Presse)

Si Jean Charest veut «aller en élection, nous assumerons nos responsabilités», a affirmé la seule candidate à la succession d'André Boisclair à la direction du Parti québécois, à son arrivée à la Conférence nationale des présidents qui se tient samedi à Boucherville, sur la Rive-Sud de Montréal.
Mme Marois, qui sera vraisemblablement couronnée à la direction du PQ le 30 juin, soutient que le premier ministre aura à porter l'entière responsabilité du déclenchement hâtif des élections s'il continue à faire la sourde oreille aux revendications des deux partis d'opposition à l'Assemblée nationale.
«Je crois qu'il doit mettre son arrogance dans sa poche, agir en chef d'État et écouter le point de vue que nous lui présentons», a insisté Mme Marois, entourée d'une meute de journalistes lors d'un impromptu de presse.
Le PQ est déterminé à voter contre l'adoption du budget la semaine prochaine, si le gouvernement Charest n'apporte pas de profondes modifications à ses orientations budgétaires.
En outre, le Parti québécois exige des réinvestissements majeurs pour les élèves en difficultés, pour les soins à domicile et l'introduction de crédits d'impôt pour le développement régional.
Comme l'Action démocratique, le PQ s'oppose aux baisses d'impôt de 950 millions $ destinées à la classe moyenne annoncées dans le budget, estimant que l'essentiel de la somme devrait être alloué aux services publics.


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé