Ainsi, Marguerite Blais n’a rien à voir dans le fait qu’un recours collectif soit intenté contre le gouvernement en raison des piètres services offerts dans les CHSLD de la province.
Comme le faisait remarquer l’animateur Jean-Philippe Wauthier dans une entrevue de madame Blais à Radio-Canada, le président du Conseil pour la protection des malades impute la situation dans les CHSLD aux 15 années pratiquement ininterrompues de gouvernance libérale. Et madame Blais fut ministre responsable des Aînés pendant les cinq dernières années de l’ère Charest. Mais, telle une véritable Ponce Pilate moderne, l’ancienne vedette du petit écran s’en lave lâchement les mains.
Auréole
Malgré tout, Marguerite Blais porte l’auréole de carton que nous lui avons collectivement déposé au-dessus de la tête comme étant la championne de la défense de nos personnes âgées. Lorsqu’elle était une « rouge », elle était on ne peut plus fière de défendre Paro, le phoque électronique qui bêlait à tue-tête pour réconforter les aînés, ou encore les centaines de milliers de dollars investis pour engager des clowns ayant pour mission de dilater la rate des pauvres vieux.
Non, Marguerite Blais n’hésitait pas à prendre la pole et à vanter son action pour améliorer les CHSLD. Mais quelques années plus tard, alors que son nouveau chef pointe lui aussi le PLQ, elle joint sa voix et préfère mettre le singe sur les épaules de ses anciens collègues.
Verdict ?
De deux choses l’une : soit Marguerite Blais ment éhontément et n’est pas capable d’expliquer, de défendre et d’assumer son bilan, soit elle démontre son incapacité à influencer la prise de décision d’un Conseil des ministres.
Alors, menteuse ou incompétente ? À vous de choisir. Mais une chose est certaine, comme je l’avais écrit lors de l’annonce de sa candidature caquiste, Marguerite Blais pourrait en faire voir de toutes les couleurs à François Legault.