Le Parti québécois accepte mal que certains magasins à grande surface vendent autre chose que des aliments et des produits de pharmacie.
En cette période de pandémie où tous les commerces non essentiels ont dû fermer leurs portes, de grandes chaînes continuent de vendre leur inventaire habituel. Les clients se bousculent chez Costco ou encore chez Walmart, qui font des affaires en or, et pas seulement en vendant des produits essentiels.
En entrevue au Québec Matin, Pascal Bérubé, chef intérimaire du PQ, a répété que cette situation était inéquitable pour les commerçants d’ici.
«On demande aux PME du Québec de se mettre en pause pour contribuer à l’effort collectif, ça va. Mais on donne des exceptions, et pas à n’importe qui: à des grandes chaînes! s’est-il insurgé. Je ne sais pas comment ils ont plaidé leur affaire, mais ils ont obtenu des exceptions que je n’accepte pas.»
«Est-ce qu’on a choisi, collectivement, qu’en temps de crise, notre argent s’en allait à la famille Walton [propriétaire de Walmart], aux États-Unis? C’est ça, le choix qu’on a fait?» a-t-il poursuivi.
Le Parti québécois propose plutôt de fermer les sections de produits non essentiels des grandes surfaces, ou encore de permettre aux bannières québécoises de rouvrir leurs portes avant le 4 mai. «C’est l’un ou l’autre», a insisté le chef de la formation politique.