Tout un congrès péquiste en fin de semaine dernière où Mme Marois a obtenu un vote de confiance de 93,08%, soit un record quasi inégalé, considérant que Jacques Parizeau avait obtenu 92% en 1992 et René Lévesque, avant ce mode de scrutin, avait déjà obtenu 95%.
Comme dirait les astrologues, les planètes s’alignent dans la bonne direction..! Le parti québecois est uni comme jamais derrière son chef, le programme et la plate-forme ont été voté et adopté de façon claire et transparente au plaisir de tous. Les points sombres du passé ont été éclaircis et tous s’en réjouissent. Le leadership de Mme Marois est maintenant indiscutable.
Cette grande dame ne pouvait que surprendre, et sa grande modestie, pour l’avoir personnellement rencontré, ne pouvait que servir l’intérêt militant du parti.
Nous connaissons tous les fougues du parti québecois, mais sa façon de diriger, sa patience, sa passion, font d’elle une femme de grande diplomatie. Elle a su unir plus que jamais les militants de toutes tendances, et croyez-moi c’est un exploit.
Mme Marois, avec son style de gouvernance décentralisée et participative, a toujours su mettre ses députés au front, à l’avant-scène. Elle n’occupe jamais toute la place. Et contrairement à ce que diront certains -- trop discrète, manquant d’offensive – je dis qu’au contraire, la gestion de son parti fait preuve de grande sagesse et de finesse, tels René Lévesque et Jacques Parizeau. Elle sait bien doser ses interventions, ce qui a contribué à donner de l’espace à plusieurs, et surtout d’unir le parti, sans créer de «malaise» interne.
De plus, la conjoncture politique actuelle – insatisfaction et grande perte de popularité du gouvernement Charest -- place le parti de Madame Marois en excellente position sur l’échiquier politique québecois. Selon le dernier sondage (Le Devoir – semaine dernière) si des élections avaient eu lieu à ce jour, le parti québecois aurait été élu majoritaire. Donc Madame Marois, première, Premier Ministre du Québec ! C’est juste une question de temps…
De plus, le bloc québecois est bien en selle avec une probabilité, selon le dernier sondage, d’un minimum de 50 sièges à la Chambre des Communes. Les astres sont alignés comme jamais depuis longtemps. Comme l’a dit Gilles Duceppe : « Les forces politiques actuelles du Québec sont plus redoutables que jamais » ! La débandade actuelle du gouvernement Charest, et son taux de popularité sans cesse décroissant – dernièrement le problème d’éthique Normandeau/Delorme versus l’enquête de l’Unité Lafrenière à Mtl – place le parti québecois à l’avant-scène politique de demain. La transparence et l’intégrité du parti de Mme Marois est incomparable à la nébuleuse du parti libéral du Québec…
Et ne nous inquiétons pas du groupement Legault/Sirois… Au pire, si ce mouvement devient un parti – ce que je doute, car très mal parti – il grugera l’électorat adéquiste et encore plus l’électorat libéral (même si les désinformateurs de ce parti veulent nous faire croire le contraire).
Madame Marois, que vos choix soient la voie -- ou la voix -- pour ce projet de pays en devenir !
Et quand René a dit : « Si j'ai bien compris, vous êtes en train de me dire : à la prochaine fois »! Vous y étiez, j’y étais et des milliers aussi se rappellent … Nous savons tous que « cette fois », dont René parlait, doit arriver... et arrivera..!
Bravo chère Pauline !
Michel Dion
www.twitter.com/iiibooo
Voir article avec liens complets sur http://malys.ca
Devoir accompli
Ma chère Pauline c’est à ton tour...
« Cette fois », dont René parlait, doit arriver... et arrivera..!
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2 commentaires
Henri Marineau Répondre
18 avril 2011Unir le parti autour de quoi?
Vous dites, M. Dion, que Mme Marois aura réussi à "unir le parti" en fin de semaine...soit! Mais ma question demeure, jusqu'à preuve du contraire, "unir le parti autour de quoi?" Autour de la souveraineté du Québec ou autour de la prise du pouvoir à brève échéance? Et, si le PQ réussit à prendre le pouvoir, maintiendra-t-il le cap sur l'indépendance ou, comme d'autres gouvernements péquistes antérieurs, sombrera-t-il dans la corrosion de ce pouvoir en reléguant l'option souverainiste sur les tablettes?
J'ai des doutes...mais, comme bien d'autres, je souhaite ardemment que le PQ, sous la gouvernance de Pauline Marois, se montrera à la hauteur de ses supposées convictions!
Henri Marineau
Québec
Archives de Vigile Répondre
18 avril 2011Monsieur Dion
Beau rêve en "technicolor"! La réalité vous ramènera assez vite dans le "noir et blanc" avec ces minables petits politiciens provincialistes sans envergure autre que celle d'être des carriéristes au service de "HER MAJESTY THE QUEEN ELIZABETH II". INDÉPENDANCE OU ASSIMILATION!
André Gignac pour un Québec indépendant, libre et républicain!!!