Jean-François Lisée est bien en selle. Lentement, mais sûrement, il s’efforce de mettre son parti à sa main. Les résultats sont de plus en plus tangibles.
Le sondage Léger publié lundi dans Le Journal démontre qu’il a vu juste en se risquant à proposer d’évacuer toute possibilité de référendum dans le cadre d’un premier mandat péquiste.
Plus des deux tiers des Québécois approuvent l’idée. Comme quoi il n’y a absolument pas d’appétit pour un débat référendaire. Le fait de se cantonner dans l’éternel dogme de la souveraineté aurait eu pour le PQ l’effet de s’aliéner une grande majorité de Québécois. Heureusement, pour l’heure, les caribous et autres empêcheurs de tourner en rond sont maîtrisés.
Lisée dispose donc d’un peu plus de 18 mois pour persuader les fédéralistes mous et les nationalistes modérés de lui donner sa chance. Pour ce faire, il devra se démarquer.
Hyperactif
Le nouveau chef du Parti québécois est résolument hyperactif. Ce n’est pas nécessairement une surprise pour quiconque connaît un tant soit peu le personnage. Son cerveau est en constante ébullition. Les idées jaillissent tout aussi rapidement que les initiatives. Certes, elles ne sont pas toutes bonnes, l’Autre 150e en étant une preuve navrante. Et plus il s’exposera, plus il sera à risque de trébucher. Ses propos sur la richesse de François Legault en témoignent avec éloquence.
Des chances réelles
N’empêche qu’à travers ce flux incessant de propositions, il faut constater que, depuis la période des Fêtes, le PQ occupe fort bien le plancher. À tel point qu’on en vient à se demander ce qu’il advient de son adversaire caquiste, totalement absent.
Je le réitère une fois de plus: Jean-François Lisée a le potentiel de tirer profit de la faiblesse du gouvernement libéral et du désintérêt palpable envers la CAQ. Il pourrait fort bien nous surprendre le 1er octobre 2018.
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